Arrivé à Shanghai, Si Guen se rendit joyeusement chez lui, impatient d'emmener sa famille quelque part au loin pour un moment, et son patron se dirigea vers son bureau.
Le président Li se dirigea vers la porte lorsqu'une voix envoûtante l'interpela, "Chéri, tu es rentré ! Je pensais que tu ne le ferais pas. Il est tout de même deux heures. Tu n'es pas fatigué ? Je vais te préparer un bain." Cette femme s'approcha.
Le président Li se retourna et regarda la femme avec un air innocent. 'Ils ne se ressemblent pas du tout.' Pensait-il.
Cette femme se tenait à côté de lui et voyant qu'il la regardait, elle sourit et demanda, "Qu'est-ce que tu as ? Tu as faim ? Je vais te préparer quelque chose à manger. Tu as dîné, n'est-ce pas ?"
Le président Li se tourna à nouveau et se dirigea vers son bureau. Avant d'ouvrir la porte, il dit sans regarder : "Ne me dérange pas pendant que je travaille. Retourne te coucher." Puis il ouvrit la porte et entra. Sa voix n'était pas polie, mais elle n'était pas froide non plus.
Cette femme sourit légèrement et pensa, 'Au moins tu te soucies de moi. Bonne nuit chéri.' Ensuite, elle se dirigea vers la chambre.
Le président Li entra dans son bureau et ferma la porte silencieusement. Il s'assura qu'elle était bien verrouillée. Plus tard, il prit une grande respiration et l'expira. Son corps frémit un peu puis trembla violemment. Il ne savait pas si c'était de bonheur ou de haine. Pour contrôler son corps, il posa ses paumes sur la table de lecture. Son coeur battait la chamade. Pour la première fois de sa vie, il ressentait cette émotion inconnue.
Il y a neuf mois, il ressentit une émotion qui lui fit froid dans le dos. Cette nuit-là à Milan, il eut une terrible sensation de peur. Il n'avait jamais ressenti cela auparavant. Lorsqu'il atteignit un endroit sûr avec sa famille, il tremblait de partout. Personne n'était là pour rester à ses côtés. Si c'était elle..... Ce serait une autre histoire. Après cet incident, il n'a plus jamais prononcé son nom et remarquant cela, Si Guen a également changé sa façon de s'adresser à elle uniquement devant son patron. Il a passé d'innombrables nuits blanches car à chaque fois qu'il essayait de dormir, il voyait des cauchemars à propos de cette nuit, à propos de ce visage sanglant avec un sourire pardonnable et bénin.
Ce qu'il ressentait maintenant était différent de cet incident nocturne. Il n'a pas essayé de comprendre ce qu'il ressentait, mais il a essayé de se calmer. De grandes respirations apaisaient son corps et son esprit.
Il erra longtemps dans la pièce, puis s'assit sur la chaise confortable. Il regarda l'ampoule qui inondait la pièce de lumière. Il ne s'est même pas rendu compte que son regard devenait plus doux et plus chaleureux. Il ne réalisa pas non plus qu'il avait un mince sourire persistant sur ses lèvres.
'Je ne sais pas où tu es maintenant mais je sais ceci, si tu n'étais pas en vie alors ces gens n'oseraient pas essayer de pénétrer sur mon territoire pour détruire ton existence.' Son mince sourire s'élargit, 'Attends-moi.'
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Chers lecteurs, j'ai modifié le 1er et le 2ème chapitre. Le 1er chapitre avait plus de 300 mots et le 2ème plus de 100 mots. J'ai édité le 1er chapitre à 500 et le 2ème chapitre à plus de 300 mots.
Vérifiez-les s'il vous plaît et n'oubliez pas de me dire ce que vous pensez de ces 2 chapitres.
Aussi, je me sens un peu mal de n'avoir publié qu'un seul chapitre aujourd'hui après un jour de congé que j'ai pris auprès de vous. Si je n'étais pas mort de fatigue, j'aurais écrit le prochain chapitre aussi. Désolé !!!! :'(
Ne vous inquiétez pas, demain vous aurez 3 chapitres. :)