Dirigée par Teron Gorefiend et ses chevaliers de la mort, une partie de la Horde s'échappa de l'Alliance et se dirigea vers la Porte des Ténèbres. Atteindre la sécurité de leur monde natal était leur seul espoir de survie.
Turalyon et l'Alliance les traquaient à chacun de leurs pas, le souvenir de la mort de Lothar étant encore cru et douloureux. Ils étaient avides de vengeance, mais tout aussi désireux de traquer la Horde jusqu'à la Porte des Ténèbres. On savait peu de choses sur la porte ou sur son emplacement exact, et Turalyon espérait que les minerais en retraite et les chevaliers de la mort l'y conduiraient. Ils l'ont fait.
À l'extérieur de la Porte des Ténèbres, dans le Marécage Noir, l'Alliance a dépassé la Horde. La barrie qui s'est déroulée a été l'une des batailles les plus brutales et les plus désespérées de la Seconde Guerre mondiale. Gorefiend et ses chevaliers de la mort ont fait appel à la fureur et à la terreur de leurs arts nécromantiques. Ils ne purent vaincre les forces de Turalyon, mais cela fut suffisant pour permettre à la Horde de se faufiler par le portail.
Turalyon n'a pas poursuivi la Horde. Il avait déjà poussé ses soldats jusqu'au point de rupture, et il ne savait pas quelles horreurs les attendaient de l'autre côté. Il ne restait plus qu'une chose à faire : détruire la Porte des Ténèbres et empêcher la Horde de revenir.
Pour cela, Turalyon fit appel à Khadgar et à ses collègues mages. Les sorciers se rassemblèrent autour du passerelle imminente et a commencé un grand sort. Khadgar conduisit les autres mages alors qu'ils ouvraient le portail séparant chaque fil éthéré jusqu'à ce que la faille se referme brusquement.
Le contrecoup des énergies brisées le cadre de pierre du portail dans une explosion aveuglante de lumière arcante. La Porte des Ténèbres, qui avait apporté tant de ruines à Azeroth, s'est effondrée en poussière. Un rugissement de l'approbation retentit dans les lignes de l'Alliance. Les soldats qui s'étaient battus si durement, qui avaient vu de leurs amis et leurs proches meurent et tombent à genoux pour célébrer. Beaucoup ont pleuré des larmes de joie.
La guerre était finie.
L'Alliance avait gagné.