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33.33% THE BLACK LINEAGE / Chapter 6: Chapitre 5 : Préparatifs de départ - Le dîner

章節 6: Chapitre 5 : Préparatifs de départ - Le dîner

Alors que le soleil projetait ses dernières lueurs sur l'horizon, les ombres de la nuit s'étiraient peu à peu, enveloppant le paysage. Dans le ciel, deux silhouettes survolaient la forêt à dos de dragons, leurs ailes imposantes battant avec puissance, soulevant des courants d'air qui faisaient frémir la cime des arbres en dessous.

D'un ton calme, Ahmel lança : « Et si on descendait pour en discuter en bas ? »

Gidora lui jeta un regard amusé, un sourire en coin. « Toujours aussi malpoli, hein ? Ne t'inquiète pas, je ne suis pas ici uniquement pour toi. Conduis-moi à Veril. »

Ahmel croisa les bras, le regard méfiant. Il resta silencieux un instant, jaugeant Gidora. Finalement, il répondit avec un sourire en coin. « Bien, suis-moi. J'espère que le fossile qui te sert de dragon saura tenir la cadence. » Son regard se porta sur le dragon de Gidora, une lueur de défi dans les yeux.

Les deux hommes se mirent en route, leurs dragons accélérant pour descendre vers une prairie verdoyante non loin de la maison, là où ils pourraient se poser. En atterrissant, Gidora descendit de son dragon avec un soupir de soulagement, étirant ses bras.

« Enfin, j'étais fatigué de m'asseoir, » dit-il en jetant un coup d'œil autour de lui. « Quel endroit paisible... Ça change de la capitale. »

Ahmel, toujours perché sur Med, le regarda en haussant un sourcil. « Alors, que fais-tu ici, Gidora ? »

Gidora leva les yeux vers lui, légèrement amusé. « Tu ne veux pas descendre, hein ? Et appelle-moi oncle. »

« Tss... Tu n'es pas mon oncle, que je sache, » répondit Ahmel en roulant des yeux.

Gidora haussa les épaules. « Soit. Mais bon, descends de ce dragon, allez. »

Ahmel poussa un soupir agacé avant de descendre de Med. « Marchons, on doit rejoindre les filles à la maison. »

Gidora observa les alentours, intrigué. « Pourquoi ne pas avoir atterri directement là-bas ? »

Ahmel jeta un regard complice à Med. « Med, tu viens ? »

La dragonne répondit d'une voix grave et douce à la fois. « D'accord. » Elle se transforma en une épaisse fumée d'ombre, fusionnant avec celle d'Ahmel, qui sembla s'étendre autour de lui.

Gidora, les yeux écarquillés, siffla d'admiration. « Waouh… Je ne savais pas que tu avais atteint ce niveau de maîtrise. »

Ahmel haussa légèrement les épaules. « Tout Drakthar qui se respecte en est capable. Ce n'est pourtant pas compliqué. » Il lança un regard interrogateur à Gidora. « Et tu es venu seul ? »

Gidora se frotta la tête avant de jeter un coup d'œil à son dragon. « Ardora, va la chercher et ramène-la à la maison. »

Le dragon de Gidora, Ardora, battit puissamment des ailes, émettant un grondement avant de répondre d'une voix profonde. « D'accord. » Il s'envola, disparaissant dans les hauteurs du ciel.

Ahmel fit un signe à Gidora. « Allez, suis-moi. Nous partons. »

Les deux hommes se mirent en marche à travers la prairie, avançant entre les hautes herbes qui se balançaient sous le souffle du vent, les ombres de la forêt se dessinant à l'horizon.

Gidora observa les arbres massifs qui les entouraient et esquissa un sourire moqueur. « Je dois dire que cette forêt ne mérite pas son nom, hein ? »

Ahmel haussa les épaules. « En ce moment, elle est très paisible, oui. »

Gidora, toujours sceptique : « Dire qu'elle fait partie des lieux les plus dangereux du monde, la célèbre forêt de la Belle Démence… J'ai du mal à croire que vous vous êtes installés ici, dans un endroit aussi lugubre. »

Ahmel répliqua avec un léger sourire. « Il nous a fallu du temps pour chasser la vermine. Et, étrangement, grâce à Med, la forêt a perdu tous ses prédateurs. »

« Je te le fais pas dire, » acquiesça Gidora. « Qui oserait s'approcher d'un dragon aussi belliqueux ? »

Ahmel regarda la forêt environnante. « Quand elle quittera ce lieu, les prédateurs reviendront. »

Ils arrivèrent enfin devant la maison, où Silver les attendait sur le pas de la porte, les bras croisés, son regard perçant les fixant, un sourire chaleureux éclairant son visage.

Silver, ayant vu Ahmel, lui fit un signe de la main : « Ah, Ahmel ! » Mais son expression changea en apercevant qui accompagnait Ahmel.

Ahmel demanda : « Les filles, où êtes-vous ? »

Silver répondit : « Dans la maison, elles t'attendent. » Puis il jeta un regard à Gidora et lui sourit légèrement.

Gidora, lançant un regard glaçant à Silver, rétorqua : « Alors, c'est ici que vous vivez… Ce n'était pas facile de venir jusqu'ici, tu sais. »

Silver pensa : « Ah, dommage… Pourquoi fallait-il que ce petit con vienne ? J'espère qu'il ne va pas se battre avec Ahmel. » En regardant Ahmel, il ajouta avec un sourire : « Non, rien. Et si on rentrait ? »

Ils entrèrent dans la maison, accueillis par une bonne odeur. Les filles les attendaient, assises dans la salle à manger, préparant la table pour le dîner. Une magnifique table en bois était dressée avec six chaises, et elle était remplie de mets délicieux. Les hommes s'avancèrent vers la table pour s'asseoir.

Gidora prit place à l'extrémité de la table. Se retournant pour regarder derrière lui, il dit : « Yoo, cousine, tu vas bien ? Ça fait un bail, dix ou sept ans. »

Veril, s'approchant, répondit : « Cinq ans que je n'avais pas vu ta tête. Et quitte cette place. »

Gidora, ignorant Veril, rétorqua : « Je suis un prince et je fais ce que je veux, cousine. »

Visiblement agacée par cette remarque, Veril répliqua : « Si tu ne changes pas de place, tu vas perdre quelques centimètres de plus. » Elle lui lança un regard noir.

Gidora, toujours assis, regarda Veril avec un sourire moqueur. « Essaie pour voir. »

Furieuse, Veril rétorqua : « Je vais te renvoyer chez toi les deux pieds devant, sale petit morveux. » Elle serra le poing.

Soudain, un fracas se fit entendre à l'extérieur. La porte s'ouvrit lentement dans un grincement, révélant une silhouette majestueuse dans une armure étincelante. Chaque pièce de métal, soigneusement poli, réfléchissait la lumière d'une manière presque hypnotique, créant un halo autour de celle qui entrait. Ses longs cheveux rouge sombre cascadaient en vagues soyeuses sur ses épaules, contrastant avec la froideur et la rigueur de son armure.

D'un pas assuré, elle avança dans la pièce, sa posture droite et fière. C'était une femme en armure. Elle regarda tout le monde puis fixa Gidora en lui disant d'un air sérieux :

Freya : « Maître, vous ne devriez pas vous asseoir ici, c'est irrespectueux. » Elle avança dans la pièce, où régnait une atmosphère étrange.

Gidora changea de place et s'assit sur une des chaises à gauche, à côté d'Ahmel, tout en regardant Veril. « C'était une blague, cousine, détends-toi. »

Veril s'assit à l'extrémité de la table. Les filles, encore debout, prirent place à droite, en face d'Ahmel et Gidora, tandis que Freya s'arrêta derrière Gidora. Elle se tenait là, immobile comme une statue, une présence silencieuse mais impossible à ignorer. Ses cheveux rouge sombre, longs et soigneusement attachés en arrière, contrastaient avec son armure blanche gravée de motifs de dragons. Cette armure était à la fois belle et élégante, mais aussi robuste, épousant parfaitement son corps et soulignant sa stature droite et imposante, témoignant de son élégance naturelle.

Sous son casque, ses yeux ambrés brillaient d'une vigilance permanente, perçant l'air avec une acuité presque surnaturelle. Elle n'avait pas besoin de parler pour imposer le respect ; toute sa posture le faisait pour elle. Ses gants étaient blancs comme son armure, marqués de traces de sang, symbole de son serment envers son maître, Gidora. À sa hanche reposait une épée à une main, simple mais redoutable, dont le fourreau était gravé de son serment et du nom de son maître, Gidora.

Puis cette statue à l'allure humaine commença à parler :

Freya, levant son masque pour révéler son visage d'une beauté frappante, dit d'une voix claire : « Mes respects à vous, prince, » en regardant Ahmel. Elle ajouta : « Mes respects à vous, mes princesses, » en s'adressant à Lynael et Thalya. Ensuite, se tournant vers Veril, elle continua : « Mes respects à vous, princesse. » Elle termina en disant : « Je vous salue, vous, les quatre enfants de dragon, » en plaçant sa main sur sa poitrine pour montrer son respect.

Puis elle ajouta d'un ton poli : « Je suis Freya, Valkyrie de la maison Valkyrie, et je suis la gardienne de Son Altesse, le prince Gidora Drakthar de la grande maison du dragon. »

Ahmel, d'un air contrarié, rétorqua : « T'as oublié quelqu'un, je crois. »

Gidora, amusé, répondit : « Ah, je vois, Freya, tu as oublié le petit mari de ma cousine. »

Freya, réalisant son erreur, dit : « Oh, excuse-moi, je te salue, Silver. »

Ahmel, toujours contrarié, ajouta : « Dis à ton putain de chien de garde de changer de ton. »

Gidora, froncant les sourcils : « Je t'interdis de l'appeler comme ça si tu ne veux pas que je te massacre. »

Il y avait une tension dans l'air, puis Silver se leva.

Silver : « Dites-moi, Prince Gidora, qu'est-ce qui vous amène ici ? » Il tenta de changer de sujet, cherchant à apaiser l'atmosphère.

Veril, les yeux brillants de colère : « Chéri, assieds-toi. »

Silver voulut protester, mais le regard enflammé de sa femme le dissuada. Il se tourna vers Thalya, mais son expression était tout aussi intense. Enfin, il se tourna vers Lynael, espérant qu'elle pourrait lui venir en aide, mais ses espoirs s'évanouirent en voyant son regard sombre. Il comprenait que la confrontation était inévitable. Il devait agir rapidement pour changer de sujet.

Avec détermination, il se pencha en avant et dit : « Pourquoi faut-il toujours réfléchir à deux fois, non, dix fois avant de tromper une Drakthar ? Une fois qu'elle l'apprend, tu n'auras plus jamais à faire face à une femme... et crois-moi, même les autres femmes ne voudront plus de toi après ça. Avec une Drakthar, c'est soit un cœur brisé, soit une partie de ton corps que tu ne reverras jamais… et je ne parle pas seulement de tes fesses. » Il ajouta avec un sourire en coin : « D'ailleurs, dans les vœux de mariage, je me demande si l'un d'eux inclut : "JE PROMETS DE RESTER FIDÈLE TANT QUE JE NE ME FAIS PAS BRÛLER LES BIJOUX DE FAMILLE PAR MA FEMME." Après tout, s'ils veulent des enfants, il faut garder mes bijoux de famille intacts... sinon, pas d'héritiers et ces fesses en feu. »

Les enfants éclatèrent de rire, tandis que Veril, bien que surprise par ses blagues, ne pouvait s'empêcher de sourire.

Gidora, riant : « C'est vrai qu'avec ces folles, il faut faire attention. »

Ahmel, en grignotant une cuisse de poulet : « T'as raison, vraiment, elles sont capables du pire. »

Veril, tapant dans ses mains : « Bon, ça suffit maintenant. Gidora, dis-nous pourquoi tu es là. » Sa voix trahissait son agacement face à ces plaisanteries.

Gidora : « Je suis venue chercher les enfants. »

Ahmel, surpris : « Hein ? »

Gidora : « Oui, bientôt la fête de la création. Grand-père m'a demandé de venir vous chercher. Préparez-vous, nous partons dans trois jours. »

Thalya, se levant d'un bond : « Non, pas dans trois jours. »

Gidora : « Pourquoi donc ? Nous devons partir dans trois jours à cause des tempêtes magiques de cette saison. Le vol prend une semaine, alors pas de discussion. »

Thalya : « Non, nous avons notre combat dans une semaine. Nous ne pouvons pas partir, il faut lui dire, Silver ! » Elle le regarda intensément.

Silver : « Pouvons-nous savoir pourquoi cette décision soudaine ? Il était convenu que les filles ne rentreraient qu'après leur fête d'anniversaire le mois prochain. »

Gidora, visiblement agacée : « C'est un ordre de l'empereur. Il dit qu'elles doivent rentrer maintenant, car apparemment, les dragons doivent retourner chez eux où ils seront élevés. »

Ahmel, souriant tout en continuant de manger : « Ne me fais pas rire. Bref, bon voyage les filles. Bon, Veril, je pars manger dans ma chambre. » Il se leva pour quitter la pièce, mais…

Gidora : « Toi aussi, Ahmel, tu viens avec nous. C'est un ordre. » Il croisa les bras et planta son pied devant lui.

Ahmel : « Un ordre ? Comme si tu pouvais me donner un ordre. » Il s'approcha de Gidora, se courba légèrement, puis la fixa droit dans les yeux avec un sourire provocateur.

Gidora : « Oui, l'empereur m'a dit de te ramener à la maison, même à moitié mort s'il le faut. » Son ton laissait présager un conflit.

Ahmel éclata de rire, posa son assiette puis dit d'un air froid : « Alors j'espère que t'es prêt à mourir, hein, cousin. »

Freya, prenant la parole calmement : « Mon prince, l'empereur nous a demandé de vous ramener. Vous n'avez donc pas à menacer mon maître. »

Ahmel la fixa, puis rétorqua : « Je ne t'ai pas demandé, sale clébard. Vous, les Valkyries, vous êtes tous pareils, à aboyer sans cesse. La prochaine fois que tu m'adresses la parole, je te tue, compris ? » Ses yeux prirent une teinte rouge, brillants d'une haine palpable.

Freya tenta de garder son calme malgré l'hostilité d'Ahmel, se mettant instinctivement en position de défense. Gidora la regarda en silence, et sans un mot, Freya retrouva son aplomb. « L'empereur vous autorise à revenir au château avec les princesses. »

Ahmel, insistant, envoya une forte pression d'énergie vers Freya : « Je t'ai dit de ne pas me parler, sale clébard. » Il activa ses pouvoirs : « Contrôle des hématies. »

Freya commença à suffoquer, luttant pour respirer alors que le sang l'étouffait. Dans un élan de colère, Gidora se leva et frappa Ahmel d'un violent coup qui fit trembler le sol. Pourtant, Ahmel demeura immobile, indifférent à l'impact. Saisissant la main de Gidora, il la tordit avec une force écrasante avant de l'attraper par le cou et de le soulever du sol avec une facilité surprenante. Une lame de sang se forma dans sa main, prête à être enfoncée dans le cœur de Gidora. Le bruit de la lame tranchant la chair résonna dans la pièce, provoquant l'effroi de tous les témoins.


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