Même avec la violente dispute que je venais d'avoir avec Anput, je continuais de préparer le dîner comme si de rien n'était, faisant bouillir mes nouilles faites maison et les disposant sur chaque assiette, avant d'arroser le tout d'une sauce au vin rouge.
Après avoir posé le steak dessus, je versais encore plus de sauce au vin rouge avant de garnir le plat avec un peu de basilic.
Lorsque tout fut prêt, je pris la bouteille de vin et versai un verre pour Jahi et moi, vidant instantanément le mien avant d'en servir un autre.
Poussant un soupir, je plaçais la bouteille au centre et m'asseyais pour manger, picorant la nourriture devant moi ; comme la plupart des cuisiniers, mon plaisir ne venait pas de manger ma propre cuisine, mais de regarder les autres savourer mes plats, leurs yeux s'écarquillant et leurs gémissements de bonheur lorsqu'ils étaient assaillis par les saveurs étant ma propre nourriture.