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42.46% The Fallen hero, un monde bâtis sur des cendres. / Chapter 31: Chapitre 27 : Amalgame

章節 31: Chapitre 27 : Amalgame

L'environnement semblait flou. Tout semblait floue. Seul une voix résonnait dans l'esprit du nécromancien perdu dans des étranges ruines, Salvatoris.

« État du su-su-sujet critique. Administration de fluide fortement-ent reco-o-omander. »

À ces simples mots, Salvatoris sembla se réveiller. Mais quand il ouvrit les yeux à nouveau, il sentit une soif intense, accompagner d'un horrible sentiment de faim l'assaillir. Le temps semblait avoir passé, sa gorge étant si sèche qu'elle semblait lui implorer la moindre goutte d'eau. Même son estomac le faisait souffrir. C'était comme si il n'avait pas mangé nie but depuis plusieurs jours. Sa vision avait été bien plus charger que la précédente, et il semblait que cette fois, il n'ait pas passé qu'une journée à la contempler. Même son corps semblait rouillé, le moindre mouvement devant une épreuve.

Cependant, il secoua rapidement la tête, ses pensées commençant à s'éparpiller.

[ Alice et Reiner son mort ? Alors...comment est-elle ici ? Le Reiner de la légende, ce n'est pas lui ? La vision est vraiment finie ? Non...impossible.]

Puis, une lueur passa dans ses yeux alors qu'il sursautait, la réalisation traversait son visage.

[Les soldats du royaume ! Si j'ai dormi plus longtemps que la dernière fois, ils doivent être arrivés ! Merde ! ]

Toutefois, une pensée contradictoire émergea rapidement dans son esprit en proie à la tourmente.

[ Non, rien ne me dis que j'ai dormi plus longtemps, j'avais peut-être juste pas assez mangé et bue...et... pourquoi j'ai autant paniqué ?]

Alors qu'il se tenait le crâne, ses pensées continuaient de s'éparpiller. La déshydratation et toutes les nouvelles informations qu'il avait acquises le faisaient souffrir, mais il devait se relever. Cependant, il ne pouvait plus laisser Alice ici. Si les soldats étaient en chemin, ou même déjà arriver, la trouvait ici, Alice finirait irrémédiablement par être disséqué par les nobles locaux, dans l'espoir de comprendre son fonctionnement. Bien qu'elle puisse également tout simplement être détruite, étant qualifier d'engeance du mal, ou partisane des démons.

Salvatoris agrippa la synthétique endommager d'un geste concis, sans trop y réfléchir. Il prit soin de ne pas la cogner, déplaçant à la place son corps inerte au centre de la petite pièce en ruine où il se trouvait. Ignorant les capsules cryogéniques les entourant, Salvatoris arracha quelques morceaux des haillons que portaient ses morts-vivants, essayant tant bien que mal de masquer toutes les parties métalliques visibles d'Alice. Et bien qu'au final, elle fit presque intégralement entourer de tissus non-uniforme lui donnant une apparence disgracieuse, Salvatoris soupira de satisfaction en commençant à la porter.

En combat, il était la personne la moins utile, et il n'avait en rien besoin de ses bras pour donner des commandes à ses pantins, il était donc logique qu'il le fasse au lieu de déléguer la tâche. D'autant plus qu'il ne fallait surtout pas que les morceaux de tissus que portait Alice ne tombe. Si cela arrivait devant quelqu'un, ils finiraient tout deux exécuté sans même que Salvatoris ait la chance de s'expliquer.

Quand Salvatoris se trouva à la sortie de la ruine, un étrange sentiment s'empara de lui alors que le soleil l'aveuglait. Pourquoi était-il en train de porté Alice comme si tout était naturel ? La dissimuler aurait été bien plus logique, alors, pourquoi ressentait-il un ardent désir de la garder à ses côtés. Bien-sûre, sa soif de réponse et son envie indescriptible de connaître la suite de ce qu'Alice avait essayé de lui montrer, jouait un grand rôle dans sa sympathie envers elle. Mais jamais ce ne serait au point de vouloir la protéger de la sorte. Il ne l'a connaissais même pas réellement !

Tout son esprit semblait embrumer. Il perdait son sens de lui-même. Qui était-il réellement désormais ? Il n'en avait plus aucune idée lui-même, pourtant son corps se déplaçait de sa propre volonté, avançant en direction de la rivière la plus proche tout en gardant Alice sur son dos.

La plaine dans laquelle il errait ne semblait plus du tout être la même qu'avant. La grande majoriter des tumulus pullulant dans la zone semblaient avoir été détruits. Le sang couvrait la terre à perte de vue, et l'odeur pestilentiel des cadavres pourrissant au soleil emplissait ses narines. En y regardant de plus près, une multitude de cadavres de routny, chacune éventrée, peuplait désormais la plaine. Les inquiétudes de Salvatoris avaient été vaines, l'armé n'avais même pas fouiller l'entièreté de la zone, repartant sans doute satisfait une fois la Reine routny tué. C'était le terrain idéal pour un nécromancien comme lui. Toutefois, il n'avait pas le temps de réanimer chaque cadavre, ni l'énergie pour le faire. De plus, si les routny exterminer se relevais et venait à arriver proche du village en tant que mort-vivant, cela pourrait créer la confusion et le chaos parmi les habitants de son village.

Salvatoris arpenta donc doucement les plaines, manquant de trébucher à plusieurs reprises alors que sa vision devenait floue. Toutefois, il arriva rapidement proche de la petite rivière qu'il cherchait, laissant Alice à ses pantins. L'eau n'était pas spécialement propre, et les habitants du village l'utilisaient habituellement pour se laver ou faire leur lessive, mais c'était suffisant. Salvatoris se pencha précipitamment, buvant rapidement plusieurs gorger de l'eau qui arborait une teinte légèrement rougeâtre, au point où il manqua de s'étouffer. Cependant, quand le goût du fer se rependit dans sa bouche, il se stoppa. C'était le goût du sang.

Salvatoris redressa sa tête, regardant instinctivement dans la direction de son village. De là, il put voir l'eau de plus en plus rougeâtre, au point ou elle semblait cramoisie, comme si des cadavres avaient été entreposés dans la rivière. C'est à ce moment qu'une pensée traversa son esprit.

[Et si-?]

Savatoris se mit alors à courir en direction de son village, ne prenant même pas la peine de regarder comment ses pantins transportaient Alice. Il devait savoir si sa pensée était fondée ou non.

Mais quand il put voir son village, seul des maisons ensanglanté et parfois détruite l'attendait. Ce n'était pas l'œuvre des monstres, tout était trop propre. Aucun cadavre ne résidait dans le village, et certaines personnes semblaient même encore se terrer dans leurs habitations, terrifier. De plus, un drapeau arborant fièrement un phénix écarlate était brandi de manière extravagante au-dessus de la maison du chef de village. Cela ne pouvait signifier qu'une chose, l'empire du phénix écarlate les avait envahie, et le village était désormais sous leur occupation militaire. Quand Salvatoris approcha de la maison du chef, il sentit un étrange sentiment d'appréhension monté dans sa poitrine.

Il n'avait même pas cherché à rentrer chez lui. Les traces de sang autour de son habitation le terrifiait. Il était tétanisé à l'idée d'entrée et de voir le cadavre de sa mère. Toutefois, une partie de lui s'en moquait étrangement, comme si sa mère n'était qu'une inconnue, comme tous les cadavres qu'il réanimait quotidiennement. Cependant, il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus longtemps. La porte de la maison s'était ouverte, révélant un vieil homme tremblant légèrement.

« Sa-Salvatoris ? Où étais-tu passé ! »

Balbutia le vieil homme. Toute l'hostilité qu'il lui portait autrefois pour être nécromancien semblait avoir disparue, laissant Salvatoris posé une simple question, les mains tremblantes.

« Que s'est-il passé ? Pourquoi le village est comme ça ? »

Le regard du vieil homme vacilla alors qu'il ouvrait plus largement sa porte, le laissant parler d'une voix fébrile, s'accordant à son teint pâle comme la neige.

« Ils... L'empire du phénix écarlate. Ils nous ont envahis. Ils ont proclamé que les demi-humains de notre village était un blasphème et les on exterminer. Je...je n'ai rien pu faire. Ils m'ont désarmé en à peine quelques secondes. Même les soldats qui avaient tué les routny...même eux. Ensuite...ils...ils ont tué ma petite fille devant moi comme représailles, en plus de tout ceux ayant résisté. Je...je suis désolé... Ils sont partis après avoir pris tous nos vivres...nous laissant avec leur drapeau...on as plus la moindre provision pour l'hiver. »

Le regard du vieil homme était vide alors qu'il pointait le drapeau flottant au-dessus de sa maison. Lui qui était si fier, se vantant quotidiennement d'avoir été un grand soldat dans sa jeunesse, ne semblait plus qu'être l'ombre de lui-même. Ses larmes manquait à chaque instant de s'échapper de ses yeux tremblant, et bien qu'il fasse de son mieux pour ne pas pleurer, son expression souffrante le trahissait.

De plus, il savait que retirer le drapeau pourrait amener d'autre soldat étranger à envahir de nouveau le village. Il était donc forcé de garder l'emblème ennemi au-dessus de sa propre maison, et de ravaler le peu de fierté qu'il lui restait pour protéger les derniers habitants du village. Il ne pouvait rien faire d'autres, si-ce n'est essayer de garder un esprit clair afin de protéger ceux qui pouvait encore l'être.

« Et Hildaya ? Ma mère ?! »

Demanda Salvatoris. Sa voix semblait empreinte de panique, pourtant, il semblait étrangement calme, son expression semblant même légèrement détendue. Son attitude ne collait pas du tout avec la situation, ni son appréciation envers sa mère. C'était...perturbant. Lui-même ne comprenait pas pourquoi il était si calme. Il avait l'impression de ne plus être le même, tout en restant inchangé. Toutes ses pensées s'embrouillaient de plus en plus alors que des songes contradictoires se heurtaient dans son esprit. Ses pensées, non, celle qu'il pensait venir de Reiner, lui dictait que ce n'était qu'une inconnue. Mais ses propres souvenirs, tout ce qui faisait de lui ce qu'il était, hurlait que c'était bien sa mère. Il était partagé entre ses deux pensé contradictoire. Mais ne sachant pas cela, le chef du village lui répondit en baissant la tête.

« Je, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. C'était le chaos, et ils ont pris plusieurs femmes avec eux... Hildaya avait dû essayer de les en empêcher, et à fini grandement entaillé à la jambe...je suis désolé. Elle se repose dans votre maison, elle devrait pouvoir s'en survivre avec une grande cicatrice grâce aux prêtres du village... Mais rien n'est encore sûre, elle...elle risque peut-être la mort si tout ne se passe pas bien. Tu ferais mieux d'aller la voir au plus vite.»

L'esprit de Salvatoris devint un véritable désordre. Il n'arrivait plus à déterminer qui il était, ce qu'il pensais ou non, qui avait raison et qui avait tort. Il avait l'impression que des milliers de pensée toutze plus contradictoire venait s'ajouter à la crainte et la panique s'étant déjà emparer de son esprit. Il était partagé entre l'envie de se moquer de l'armée primitive qu'étaient celles du phénix écarlate aux yeux des souvenirs de Reiner et d'Alice, ainsi que la peur et la crainte devant cette armée toute-puissante qu'il connaissait de nom. Le choc émotionnel qu'il venait de subir l'avait presque brisé. Et comme si des pensées qui n'étaient pas les siennes attendaient ce moment précis, elles comblèrent les fissures de sa raison. C'était comme si il avait vécu deux vies, et que chacune d'elles s'affrontaient férocement pour savoir laquelle déciderait de qui était Salvatoris en refusant qu'il puisse vivre avec les souvenirs de deux vie. Toutefois, au milieu de ce tourment toutes deux s'accordaient sur un point, même si ce n'était pas nécessairement leur priorité respective. Au fond de lui, Salvatoris voulait voir la suite de la vision. C'était le seul et unique sujet ou ses deux courant de pensée s'accordaient, créant un équilibre dans son esprit si fragile qu'un rien semblait pouvoir le briser.

Si il voyait la suite de cette vision, sa curiosité serait assouvie, il saurait tout de l'ancien monde ! Si il la voyait, les pensés qui n'était pas les siennes deviendrait plus forte, il saurait mieux qui il est ! Du moins, qui était Reiner. Mais avant tout, il devait aller voir sa mère. Elle était là, à quelque pas de lui, alors...de quoi parlait-il au chef du village ?

« La ruine peuplé d'androïde la plus proche serait où ? J'ai besoin d'électricité. »

Le chef du village déjà anéantie sentit soudain un énorme sentiment de culpabilité l'accablé alors qu'il fixait les yeux vide de Salvatoris. Il se tenait le cœur, retenant ses larmes en pensant à tort que Salvatoris avait perdu l'esprit à cause de ce qu'il lui avait dit. Il le prenait en plein délire, ignorant même les mots incompréhensible qu'avait dit Salvatoris. Il lui répondit en essayant de paraître amical possible, posant sa main sur l'épaule du jeune homme lui faisant face.

« Ne t'en fais pas, elle va vite se rétablir. Je te le promets. »

Toutefois, Salvatoris ignora ce que faisait le vieillard lui faisant face, préférant répéter sa question d'une voix vide.

« Où est la ruine la plus proche ? »

« Mais, pourquoi veux, tu savoir ça ? Tu mourras si tu y vas... ta mère n'est pas morte, je suis sûre qu'elle aura besoin de toi à son chevet quand elle reprendra connaissance. Elle s'inquiétait pour toi jusqu'à la toute fin... »

Déclara le chef du village. Il s'inquiétait sincèrement pour Salvatoris. Il avait appris que c'était lui qui avait fait fuir les loups arcanic. C'était lui qui les avait prévenus des routny alors qu'on le méprisait ouvertement. Comment pourrait-il ne pas s'inquiéter et se sentir redevable envers lui alors qu'il n'avait même pas réussi à protéger sa mère ?

Cependant, la menace de Salvatoris qui s'en suivit lui fit froid dans le dos.

« J'ai un plan. Maintenant, donne-moi une carte avec la ruine d'annoté dessus. Je sais qu'il y en a une à moins d'une demi-journée de marche, pas si éloigner de la frontière avec l'empire du phénix rouge. »

« Tu vas utiliser les golems de métal pour te venger ? Mais c'est trop risquer ! »

Supposa à tort le chef du village. Toutefois, Salvatoris le rassura, pointant ses morts-vivants. Il comptait utiliser ce malentendu à son avantage.

« Ce n'est pas moi, mais eux qui vont le faire. »

En voyant le visage stoïque de Salvatoris, le vieil homme ne put trouver quoi que ce soit à redire. Si Salvatoris était aussi déterminé, il savait qu'il ne pourrait pas le résonner. Quelques minutes plus tard, il revint avec une carte en peau de bête tanné qu'il donna à Salvatoris. Il n'esquissa plus qu'une parole alors que Salvatoris partait sans même un au-revoir, son visage arborant une expression de regret. Au fond, il avait envie de saisir Salvatoris pour l'empêcher de partir.

« Fait attention ! On a perdu suffisamment de gens comme ça...et...je dirais à ta mère que tu vas bien ! »

Salvatoris ne le regarda même pas, commençant à la place son avancer en direction de la ruine. Ses pensées étaient tant désordonner qu'il se plongea dans la lecture de la carte, en faisant sa priorité absolue. Il abandonna même inconsciemment sa propre mère. Toute pensé à son sujet avait été mise en suspend, comme si ce n'était que des parasites.


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