Chương 74: Chapitre 74 : Désirs Murmurés
Point de vue de Aelynn
Une semaine s'était écoulée depuis que j'avais ramené mes enfants à la villa. Chaque jour, je les voyais s'épanouir un peu plus, leurs sourires devenant plus francs, leurs rires plus fréquents. Ils s'adaptaient bien à cette nouvelle vie, et une grande partie de leur rétablissement était due à Marcus.
Il était tout ce que je n'aurais jamais cru possible : doux, patient et incroyablement attentionné avec eux. Il jouait avec eux, répondait à leurs questions avec une infinie patience, et les serrait dans ses bras lorsqu'ils avaient besoin de réconfort. À chaque fois que je le voyais ainsi, une chaleur douce envahissait mon cœur. Il serait un bon père… Peut-être qu'il avait envie d'un enfant.
L'idée m'excitait d'une manière inattendue. Imaginer porter un enfant de Marcus, voir ses traits mêlés aux miens, me donnait des frissons agréables. Mon regard se posa sur lui. Il était assis dans un fauteuil près de la fenêtre, feuilletant un vieux livre, les muscles de ses bras tendus sous le tissu fin de sa chemise.
Il tourna la tête soudainement, attrapant mon regard avec un sourire en coin.
Arrête de me manger des yeux, coquine, murmura-t-il par télépathie, son ton chargé de malice et de désir.
Un sourire étira mes lèvres. Alors mange-moi ce soir, vilain.
Il éclata de rire, un son grave et riche qui me fit frissonner jusqu'au bout des doigts. Je détournai les yeux, feignant l'indifférence, mais mon cœur battait déjà plus vite.
Me levant avec une nonchalance feinte, je m'éclipsai vers la cuisine pour chercher de quoi grignoter. Mais à peine avais-je atteint la table qu'une présence chaude se glissa derrière moi.
"Alors, tu mouilles déjà dès le matin ?" murmura-t-il contre mon oreille, sa voix rauque et pleine de malice.
Je frissonnai violemment, mais gardai mon calme. "Chut ! Va voir les enfants," murmurai-je en essayant de le repousser doucement, même si ma voix tremblait légèrement.
Il grogna doucement, mais ses mains restaient sur mes hanches, ses doigts traçant des cercles lents sur ma taille. "Tu es cruelle, Aelynn," susurra-t-il en déposant un baiser brûlant sur la peau de mon cou.
Je me mordis la lèvre, sentant la chaleur monter en moi, mais je restai ferme. "Plus tard," dis-je en chuchotant, le cœur battant à tout rompre.
Il soupira et, à contrecœur, recula. "Tu me tortures," fit-il mine de bouder, un sourire amusé toujours sur les lèvres.
Je le regardai s'éloigner, le souffle court, déjà impatiente de ce que la nuit promettait. Ce soir, il serait à moi, et je comptais bien savourer chaque instant.
*******
La maison était enveloppée d'un silence apaisant. Les enfants dormaient profondément, bercés par la chaleur réconfortante de la villa. Pourtant, je sentais mon corps vibrer, chaque fibre de mon être électrisée par une anticipation qui ne me laissait pas en paix. Ce soir, j'avais décidé que Marcus et moi partagerions un moment unique, un moment où plus rien d'autre ne compterait.
J'avais tout préparé. La robe que je portais, légère et transparente, épousait chaque courbe de mon corps, révélant juste assez pour éveiller le désir. Le tissu doux glissait sur ma peau, accentuant chaque frisson. Toute la journée, je m'étais préparée, poussant mes propres limites. Je savais que ce soir, je voulais tout.
En entrant dans la chambre, mes yeux se posèrent immédiatement sur Marcus. Il était assis au bord du lit, torse nu, plongé dans ses pensées. La lumière tamisée des bougies dansait sur ses muscles, et je sentis mon souffle se couper. Lorsqu'il leva les yeux et me vit, son regard s'assombrit de désir, un sourire en coin étirant ses lèvres.
"Tu es une vision," murmura-t-il, sa voix grave résonnant dans la pièce.
Je m'approchai lentement, savourant chaque pas, sachant que ses yeux suivaient chacun de mes mouvements. "Et toi, tu es bien trop habillé pour ce que j'ai prévu," répondis-je avec un sourire provocant.
Il se leva, s'approchant de moi avec une intensité qui me fit frissonner. Ses mains trouvèrent mes hanches, ses doigts traçant des cercles légers sur ma peau nue.
"Tu joues avec le feu, Aelynn," murmura-t-il en se penchant pour murmurer à mon oreille.
"Peut-être," répondis-je, un sourire taquin aux lèvres.
Avec une lenteur exquise, ses doigts effleurèrent mes épaules, glissant le long de mes bras avant d'attraper le bord de ma robe. Il tira doucement, laissant le tissu glisser sur ma peau, jusqu'à ce qu'il tombe en un amas léger à mes pieds.
Je me tenais là, nue sous son regard perçant, mon cœur battant à tout rompre.
"Magnifique," murmura-t-il, ses mains explorant mes courbes, savourant chaque frisson qu'il provoquait.
Je sentis ses lèvres effleurer ma clavicule, laissant une traînée de baisers brûlants le long de mon cou. Il s'arrêta juste sous mon oreille, sa respiration chaude contre ma peau.
"Dis-moi ce que tu veux, Aelynn," murmura-t-il.
"Toi," répondis-je dans un souffle.
Il m'allongea doucement sur le lit, ses mains glissant sur mon corps avec une tendresse qui contrastait avec l'intensité de son regard. Ses lèvres explorèrent ma poitrine, ses baisers devenant plus audacieux, et je sentis chaque nerf de mon corps s'embraser sous son toucher.
Chaque instant était empreint de douceur et de passion, un mélange parfait d'amour et de désir brut. Ce soir-là, sous la lueur vacillante des bougies, Marcus et moi avons partagé plus qu'un moment : nous avons affirmé que nous étions, corps et âme, l'un à l'autre.
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