Le lendemain matin, comme pour présager la série d'événements bouleversants qui allaient se produire dans la famille Beazell, la couleur des feuilles de l'arbre avait commencé à passer du vert luxuriant à un mélange de brun doré et de cramoisi, annonçant l'arrivée de l'automne.
Il n'y avait pas de joyeux chants d'oiseaux dans les arbres, signalant les jours moroses qui les attendaient.
L'odeur aiguisée et piquante de l'automne remplissait l'atmosphère et les seuls signes de vie ce matin-là étaient le groupe de journalistes qui s'étaient rassemblés devant la villa Beazell très tôt avant le lever du jour pour arracher quelques minutes d'interview avec M. Beazell.
On aurait dit qu'ils avaient dormi sur place tellement on ne savait pas quand ils étaient arrivés.