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100% L'Aube du Monde des Monstres (INHUMAN'S LAND) / Chapter 9: CHAPITRE IX – SON NOM

บท 9: CHAPITRE IX – SON NOM

Dans la rue timidement éclairé, les voies étaient pratiquement vide, dépourvu de tout mouvement. L'espace était suffisamment grand pour que deux véhicules puissent y circuler côte à côte sans toutefois entrer en collision.

Raphael marchait négligemment en dandinant alors qu'il était accompagné par une demoiselle qui semblait prendre un malin plaisir à lui ébouriffer les cheveux. Il donnait l'air d'un enfant avec qui l'on jouait.

Malgré tout, son expression restait neutre.

La demoiselle en question faisait presque une taille de plus que ce dernier. Elle avait les cheveux long, un visage fin avec des pommettes qui ressortaient. Elle souriait constamment, ainsi sa dentition d'une blancheur immaculé ressortait pleinement. Elle avait des pupilles d'un brun éclatant ainsi qu'une légère moustache qui contrastait avec les contours méticuleux de son visage.

Pour le reste, elle ressemblait à une femme ordinaire suivant les standards de l'époque. Sa plastique n'avait rien de singulier, ses formes ni fines ni larges.

Amanise s'amusait à jouer avec son jeune frère, lui lançant des pics par occasions tout en lui tirant le cuir chevelure lorsqu'elle le pensait s'échapper. Seulement, contrairement à une certaine époque, ce dernier se montrait beaucoup moins réactif, ce qui vite fit d'ennuyer la demoiselle qui se repris.

''Tu réapparais une fois la réunion terminée, tu trouves ça amusant ?'', balança Raphael alors qu'il continuait à avancer, les mains dans le dos.

''Oh… c'est vrai qu'il y avait quelque chose comme ça de prévue aujourd'hui'', dit-elle en faisant mine de ne s'en souvenir que maintenant.

Raphael la regarda du coin de l'œil avant de souffler.

''De toute façons, de quoi ces vieux débris voudraient bien discuter ?'', elle s'approcha de l'oreille de son petit frère et y chuchota avant d'être repoussé en arrière.

''Je suis certain que tu étais déjà rentrée avant qu'elle ne commence, si tu étais intéressé, tu aurais pu y participer… '', il sourit à pleine dents avant d'ajouter, ''ne me confonds pas avec ton larbins là-bas en bas.''

''Huh'',

''Mais je peux te dire que le vieux attend ton rapport.'', il s'arrêta, se tourna pour la regarder fixement alors qu'elle le dépassait sans s'en soucier, ''J'ai l'impression qu'il se doute de quelques choses.''

Elle s'arrêta à son tour un instant, semblant hésitante puis continua d'avancer, désormais suivi par le jeune homme essayant d'arranger ses cheveux en bataille.

''Comment avance ton réacteur ? Tu as pu obtenir plus d'aide avec cette réunion ?'', demanda t'elle,

''…''

''Je vois.

''Les choses sont en train de prendre une bien étrange tournure. Nous pourrions en avoir besoin plus tôt que nous l'avions estimé alors ne relâche pas tes efforts''

A ce moment-là, le ton de la conversation changea. 

Son expression devint plus sérieuse, empreinte de froideur et d'incertitude. Raphael derrière elle sembla réaliser ce qui s'en dégageait. Pour toute réponses, il secoua la tête avant de demander à son tour,

''Comment s'est passé ton exploration cette fois-ci ? Tu as mise bien plus de temps que la dernière fois…''

Elle resta silencieuse un moment puis se retourna à son tour, mais elle continuait de marcher à reculons, ''Mon cher petit frère, je crois que le temps nous est compter,

''L'extérieur a subi une métamorphose au-delà même de tes prédictions, nous n'avons pas pu exploré au-delà de cette foret, 

''Les animaux à l'extérieur, où il serait plus exact de dire les bêtes ont quelque chose d'étrange, les plus parts d'entre eux, du moins de ceux que nous avons observé sont à peine reconnaissable. Même leur schéma naturel est bien diffèrent de ce que nous leur reconnaissons.

''Aussi, le nombre de cavité autour de la surface a encore augmenté de manière notable, les plus récentes que nous avons pu constater sont bien plus profondes que les précédentes, malgré cela nous n'avons pas pu apercevoir ce qui en est à l'origine…

Raphael écoutait tout cela religieusement, semblant faire des connexion dans son esprit.

Frère et sœur travaillaient sur un projet particulier qui avait pour enjeu le retour à la surface dans une certaine mesure.

Pour se faire, ils avaient même trouvé un moyen détourné de monter à la surface. Ainsi, ils effectuaient des explorations de temps à autres. 

''Ce n'est qu'un avis approximatif jusque-là, mais je ne pense pas trop m'avancer en affirmant que la mutation se développe constamment.

''Apres trois année, je crois qu'elle a atteint un niveau plutôt effrayant. Ce que tu as pu rencontrer ne sont que des formes évolué de ce que nous connaissons, ou plutôt régressé,

''Le point clé reste que cette foret est très loin de l'épicentre donc j'ose penser que nous avons été relativement chanceux jusqu'à présent, par contre il y a de quoi s'inquiéter en ce qui concerne notre retour a la surface…

Au bout d'un moment, ils atteignirent leur domicile alors qu'un silence de réflexion s'était installé entre eux a un moment donné.

''A propos, je n'ai pas vu ton ''cobaye'', tu l'as abandonné quelque part ou quoi ?'' demanda Raphael alors qu'il se dirigeait vers une des chambres.

''Je t'ai déjà demandé de ne pas l'appeler ainsi, tu l'en veux encore ? je ne te savais pas aussi mesquin…'' lui dit-elle avec sourire évident sur le visage.

''Huh…''

''Bref, il dort à l'intérieur, il a bien travaillé une fois encore''

Haaah…

Un cri profond sortie de la chambre adjacente…

Raphael fut pris de surprise, se dirigeant en toute hâte vers l'origine du cri. Sa sœur en arrière semblait ne s'en soucier que peu.

Oh Adonis… dit-elle à la manière d'un chuchotement à peine audible.

Dans un paysage onirique, le monde semblait comme frappé de confusion. Ciel et terre étaient a des positions défiant toute logique alors que la brume semblait tout engloutir de son épaisseur.

De sa position particulière, la terre fourmillait de vie animal. La verdure s'épanouissait, se mêlant a l'habitat déjà étrange pour former une spectacle rompu de chaos.

Le ciel était recouvert d'ombre, elles avaient l'air de la projection de grands arbres alors qu'elles couvraient tout, assimilant l'horizon dans ses branches tentaculaires.

Ce monde n'avait rien d'ordinaire, la végétation y avait des formes atypiques, les animaux étaient composé d'apparences qui créeraient l'émoi observé de l'extérieur. Le vent soufflait de l'intérieur vers l'extérieur. Et la pluie, qui ressemblait plus à des petits nuages de perles 'tombait' du bas vers le haut.

Malgré tout, il semblait se dégager un sentiment d'homogénéité propre à cet espace.

Pourtant ce sentiment était mis à mal par une structure claire et tangible qui trônait au milieu de cet ensemble singulier.

Un bâtiment fait de briques se tenait là. Il était beaucoup plus clair que l'ensemble. Dans ce monde onirique, il était d'un éclat palpable, étant la structure la mieux représentée. D'ailleurs, ce complexe ne se mariait pas avec l'ensemble de l'espace.

Il flottait au milieu, ne touchant ni ciel ni terre. Verdure et animaux s'en tenaient écarté, tel une présence horrifique.

Là où le monde était coloré dans sa large mesure, ce complexe restait terne et froid. Il n'inspirait rien et semblait tout repousser.

Dans une des ailes du complexe qui ressemblait fortement a un hôpital, un individu courrait a pleine jambe. Il criait et se débattait alors que chacun de ses pas raisonnaient dans cet espace comme un coup de Massu.

Ses longs cheveux malgré son effort physique restaient collé sur son corps comme s'ils flottaient dans l'air, ses pupilles d'un vert émeraude brillaient dans cet espace fait de gris.

Il semblait à la fois poursuivi et à la poursuite de quelque chose.

Derrière lui, une vague de plusieurs mètres de haut se propageait en engloutissant tout sur son passage. En simultané de cette dernière, un individu vêtu d'une longue blouse usé paraissait surfé sur la vague. Il tenait dans ses mains des outils chirurgicales, ainsi qu'un minuscule petit objet qui lui était collé à la poitrine.

Il restait cela dit très flou et fugace.

Adonis qui courait depuis un moment déjà ne parvenait pas à échapper à ses poursuivants, vivants ou non.

Au-devant de lui, la forme qu'il paraissait poursuivre était encore plus fugace. Elle était à peine discernable et plutôt que de se mouvoir, elle flottait dans cet espace, ne sortant jamais du bâtiment mais étant a jamais distante de Adonis.

Il s'écria, ''Attends-moi, je t'en prie, dis-moi qui tu es, ne t'en vas pas, je suis désolé, qui es-tu'', alors même qu'il disait cela, des larmes s'échappait de ses yeux avant de s'effilocher dans l'espace gris.

S'il lui était impossible rattraper ce après quoi il courait, ce qui lui collait aux trousses avaient meilleur succès.

A plusieurs reprises, il était rattrapé et englouti par la vague, charcuté par l'homme en blouse usé. Il se débattait de toute ses forces pour reprendre le contrôle, ''Lâché moi professeur, ils m'attendent, lâchez moi, je dois y aller''.

De la colère et de la haine transparaissaient dans son regard à chaque fois.

Il alternait les langues lorsqu'il s'adressait à l'ombre fugace devant lui et à la marée arrière.

Adonis semblait dans un combat sans issue, larmes et sueurs parcourant son corps.

''Lâche moi enfoiré'', une voix s'infiltra dans son monde et l'en extirpa brusquement.

Il était là aussi recouvert de sueur. Il agrippait le coup de Raphael qui ne cessait de lui donner des coups.

''Oh, désolé'', dit-il avant de le lâcher aussi vite.

Le visage blanc de Raphael avait pris une teinte de rouge verdâtre alors qu'il toussait à reculer.

Son expression était mêlé de douleur et de haine. Il semblait revivre une expérience assez désagréable, ce qui ne manqua pas d'amuser sa sœur qui était resté en retrait et observait toute la scène avec un jubilement qu'elle ne faisait pas l'effort de dissimuler.

Adonis se réveilla tout endolori, le corps recouvert de sœur.

Son expression n'était pas des meilleurs. Cette expérience n'était pas nouvelle pour lui non plus malgré le fait que les souvenirs qu'il en conservait était a chaque fois divers et varié.

Il tenta de se lever péniblement avant de s'écrouler de nouveau sur le lit, ses jambes se dérobant sous ses pieds.

Son bracelet fit un petit bruit en frappant l'abord du lit.

''Reste tranquille, tu as encore besoin de repos,'' annonça Amanise a l'endroit de ce dernier après avoir prise sa température de sa main, ''Tu es encore brulant de fièvre''.

Adonis l'écouta sans rechigner, l'expression démontrant la pâleur de son état.

De l'autre côté du lit, Raphael reprenait lentement des couleurs, la rage dans son regard ne faiblissant a aucun moments. Pour toute considérations, sa sœur lui offrit un sourire timide, elle avait toujours avec lui cette aptitude attendrissante quoi qu'il la trouvait quelque peu condescendante.

Dans une large mesure, Raphael ne pouvait grand-chose à Adonis et il en était conscient. Il avait certes des moyens de se défendre, d'ailleurs une vraie lutte entre ces derniers serait remporté par lui d'un manière ou d'une autre après tout l'intellect serai mis en jeu, mais physiquement parlant, Adonis le surclassait de plusieurs niveaux.

Pourtant l'état physique de ce dernier n'était pas des meilleurs.

Depuis qu'il avait été retrouvé et ramené en ces lieux lors d'une escapade de Amanise en extérieur, Adonis était physiquement diminué.

Il avait de nombreuses marques étranges éparpillées tout autour de son corps. Sa masse musculaire semblait en décorrélation avec son physique, tel un individu ayant été affamé au cours d'une longue période. Au début, il était à peine capable de se mouvoir de lui-même.

Apres de multiples interventions secrète de Amanise et quelques passages dans une cuve à nano particules, il retrouva peu à peu une agilité qui semblait gravé dans son corps et sa chair.

C'est à partir de ce moment-là qu'il devint l'acolyte de Amanise dans ses escapades secrètes.

Adonis ne connaissait rien a son environnement actuel, d'ailleurs il ne faisait pas partir des recensés de cette station, sa présence rendu public pouvant générer une certaine commotion après tout personne n'avait pu entrer ou sortir de cette station depuis la dernière grande catastrophe qui avaient pousser tous à s'y refugier. 

De fait, il devint une sorte d'assistant de l'ombre pour la responsable du département des soins bien malgré lui.

De toute manière, pour ce qu'il en pensait, il n'était pas des plus affecté, y voyant une occasion d'en apprendre davantage sur la situation générale du monde qui l'entourent.

A cet égard, s'associer à cette fratrie s'avérait être une bénédiction pour lui. Il put découvrir énormément sur la situation générale de la station quoi que peu d'information provinrent de Raphael, les origines de cette dernière ainsi que l'état du monde extérieur au moment du cataclysme, de ce que ces deux-là en savait.

En fait, concernant l'extérieur, vu qu'il en provenait, il était plus au fait de l'évolution de l'éco système actuel. Ainsi, eux l'instruisaient sur le passé et lui leur racontait ce qu'il savait du présent. 

Il avait beau écouter ses histoires et les assimilés, elles ne pouvaient que sonner étrangement à ses oreilles.

D'une part, il se sentait familier à elles, ayant l'impression d'en être parti intégrante, d'autre part il s'en sentait étranger comme quelqu'un assistant au déroulé de la vie d'un autre avec qui il n'aurait aucune relation. Sans savoir expliquer le pourquoi, il se savait étranger a la grande histoire qui lui était raconté, elle ne sonnait aucunes alarmes dans son esprits, tout au plus quelques sursauts sur certains mots clé.

Adonis avait beau se forcer, rien ne lui revenait, son esprit était tel un papier blanc, n'ayant aucune archives remontant au-delà de quelques semaines.

Il n'avait aucune mémoire de sa vie, aucun souvenir de son existence.

 Amanise trouvait cela fascinant, mais lui en était effrayé au plus au haut point. Il avait beau s'interroger et interroger les deux autres personnes qu'il pouvait côtoyer jusque-là, les retours qu'il avait demeurait étrangers d'une quelconque expérience qu'il aurait pu avoir dans son passé.

Notre passé initie qui nous sommes en tant qu'individu, ce a quoi nous aspirons, ce pour quoi nous luttons ainsi que ce qui nous procurait bonheur et joie, et Adonis n'avait rien de tout cela.

Il était tel une coquille vide.

C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles Raphael ne pouvait pas l'encadrer, s'imaginant bien des choses a propos de ce dernier, la ou Amanise y voyait un sujet d'expérience précieux.

Les sensations.

Voila ce qu'il restait a Adonis de son vécu. Des réponses mécaniques de sa chaire face a certains stimuli.

Ainsi que ses rêves, aussi ambiguë fussent ces derniers, ils donnaient l'impression a Adonis d'avoir une histoire, un passé ainsi qu'un but. Ces rêves n'étaient pas d'une grande variété, ils regroupaient les mêmes éléments la plus part du temps.

Un laboratoire, une vague submergeant ainsi qu'un individu flou qu'il lui était impossible d'atteindre.

Outre lui rappeler que même s'il ne s'en souvenait pas, il avait malgré tout un vécu, ces rêves étaient une source de grande angoisse pour lui car ils lui faisaient ressentir qu'il oubliait quelque chose d'extrêmement important, une situation suffisamment traumatisante pour lui revenir constamment en mémoire sous forme d'horreur nocturne.

Mais la seule information valable qu'il n'ait jamais sorti d'une de ses escapades involontaire dans son monde onirique fut son nom.

Adonis !

Ce dernier resonnait comme un éco dans cet espace particulier, les voix le portant étant bien souvent diverses dans leur tonalité et même dans la forme linguistique utilisé. Pour lui, il ne put s'agir de rien d'autre que son nom. D'autant plus que son corps tout entier y répondait instantanément.

Il lui arrivait souvent de se dire, ''Adonis, ça sonne plutôt bien comme nom'', et a cette pensée, un léger sourire se dessinait sur son visage avant de se vaporiser tout aussi vite lorsque la question de la personne qui avait pu le nommer ainsi surgissait dans son esprit.

Il devait bien avoir une mère, un père, une fratrie, une famille en somme. Il devait bien avoir quelqu'un pour qui il comptait dans ce monde.

Mais rien ne le garantissait, rien n'était moins sûr. Ces origines tout comme ses affiliations revêtaient un voile de ténèbres dans son esprit.

Il avait besoin de réponses.

Il lui fallait comprendre.

Découvrir ses origines et retrouver les siens s'il y avait des êtres y correspondant dans ce monde.

Son nom, voilà tout ce qu'il lui restait ainsi que le seul indice a sa disposition.

Malgré tout, les réponses auxquelles il aspirait ne pouvaient pas être trouvé dans ce domaine. Il le ressentait clairement, les réponses à ses questions étaient là dehors, dans le brouillard hivernale, les tempêtes de sables ainsi que la nature sauvage.

L'extérieur était sa destination, ou plutôt son point de départ.

Mais il le réalisait bien, ce n'était pas encore le moment d'y retourner.

Le peu de temps qu'il y avait pas passé le lui avait faire prendre conscience.

Mortel !

L'extérieur était dangereux. Un danger qu'il ne pouvait pas négliger ni ne pouvait gérer de sa seule aptitude, d'autant plus qu'il le sentait clairement, il n'était pas encore au mieux de ses aptitudes.

Il était tel une bête blessé et isolé ; une bête féroce qui devait reconstruire ses racines. Il lui manquait les ressources nécessaire pour affronter les épreuves de l'extérieur.

Plus important encore, il ne savait pas par où commencer.

Il n'avait aucunes consciences propre de l'étendu du monde, mais de ce qu'il avait appris auprès de Amanise et son frère, les terres à l'extérieur s'étendaient sur des distances et des surfaces incommensurable.

Pour se retrouver lui-même, retrouver les siens, regagner ses souvenirs, tout cela, il aurait besoin d'être extrêmement bien préparé, physiquement, mentalement et techniquement. 

L'heure était au renforcement.

''Quelques mois, je devrai me préparer durant cette période'', se dit-il à lui alors qu'il entendit Amanise reprendre la parole, ''Comme c'est mignon, mon petit Raph, il me fait penser exactement à toi lors de tes crises après tes cauchemars !

''Pour autant lui en vouloir lorsque vous êtes à ce point similaire.

''Quant à te faire bousculer, tu devrais vraiment arrêter de te retrouver au-dessus de lui à son rêve dans ses moments-là, Hehh'' 

Raphael se racla la gorge avant de lancer un regard noir en direction de sa sœur.

Cette dernière fit mine de ne pas le voir du tout avant de poursuivre, ''Bref, préparez-vous, vous me retrouvez au salon, il faut qu'on parle

Adonis eut un léger tic en entendant ce mot, cela lui sembla d'un étrange même s'il n'en comprenait pas la raison.

Il acquiesça puis se dirigea vers la douche.

La douche fut de courte durée.

Il se vêtit d'une des robes de Amanise avant de se rendre auprès des autres déjà installé.

''Il faut vraiment que l'on te trouve des vêtements plus accommodant, c'est assez gênant.'' Lâcha Amanise, l'observant d'un regard moqueur.

''Tu trouves ?'', demanda-t-il, l'air incrédule, ''moi je trouve ceux-ci plutôt confortable. Evidemment, c'est bien moins plaisant que les vêtements que j'avais au depart, mais ils me satisfaisant plutôt bien.''

Amanise ne sut pas quoi dire en entendant cela,

Raphael quant a lui avait regagné son sérieux habituel. Son esprit s'éleva au point de ne même pas faire attention a la légère conversation entre Adonis et sa sœur.

La salle était assez spacieuse, elle était construite dans un style contemporain reflétant l'époque de l'invention des appareils numériques. Tous les appareils alentours fonctionnaient de manière mecanique, ce qui contrastait avec les installations habituelles qui s'assurait de tout numériser.

La seule chose vraiment moderne était la table autour de laquelle ils s'étaient rassemblé.

Elle était faite dans un alliage particulier, on l'aurait de base catégoriser de 'métamorphe' car elle était capable de se façonner selon les besoins de son propriétaire. Mais Raphael l'avait depuis longtemps modifier pour en ajuster les capacités, la transformant en table a 'projection'.

Hors mis les pieds sur lesquels elle se tenait, l'ensemble était une forme de projection holographique en trois dimension avec une dimension supplémentaire pour la physique des projections, une forme de d'hologramme haptique.

A une certaine époque, l'on aurait considéré ce simple équipement comme un super ordinateur.

Raphael était absorbé par l'une de ces projections qu'il tenait en main, la modifiant par moments aux gré de ses pensées.

Adonis qui observait le tout n'en était pas impressionner ni même émerveillé. Ce n'était pas la première que ces derniers tenaient un rassemblement ou même qu'il assiste a l'usage de cet équipement particulier mais même en son for intérieur, il avait l'impression qu'il était déjà au fait de pareils outils, son corps n'exprimant aucunes surprises.

''Eh bien commençons!''

''Raph, je t'ai déjà fait part dans les grandes lignes de ce que nous avons découverts à l'extérieur, que penses-tu de la marche à suivre désormais ?

Comme sortant de sa rêverie, il lâcha le model qu'il avait en main, puis après quelques instants de réflexion, il prit la parole…

''Je ne peux que faire une estimation avec l'ensemble des données dont nous disposons en ce moment mais je peux affirmer avec certitude de nouveau que la situation de la station est plus que critique !

''J'estime qu'il reste à la station approximativement six mois d'autonomie avant que la situation ne devienne irrémédiable.

''Cela reste pourtant dans le meilleur des scenarios, je m'inquiète davantage des caves que vous avez découverts aux alentours de la station, je crains qu'il faille se préparer au pire.

''Dans l'ensemble, nos problèmes les plus urgents sont le manque de communication avec les autres stations ou même n'importe quel autre source d'assistance extérieur.

''Le tarissement des ressources alimentaires et l'impossibilité actuel de les renouveler.

''La menace inconnu qui semble se rapprocher dangereusement d'ici.

''La grippe des profondeurs qui a connu une recrudescence ces dernières semaines, surtout au niveau de Solis.

''Et le plus important et handicapant de tous, le retour à la surface.

Chacun des deux autres écoutaient religieusement les explications de Raphael même si tous deux comprenaient le tout à un niveau diffèrent.

Amanise était la responsable de la Zone des soins, elle était de fait impliqué dans chaque aspects de la station, en fait, elle agissait plus profondément encore que ce qu'on attendait d'elle pour sa fonction.

Adonis n'était qu'un nouvel arrivant, il n'était pas encore complètement au fait des évènements se déroulant dans la station. Il avait eu naturellement quelques échanges avec ses récents partenaires, surtout Amanise mais ce n'était pas suffisant pour s'en sentir totalement investi. Il comprenait surtout la menace extérieur dont il était mention vu qu'il l'avait exploré lui-même.

Et dans l'autre sens, il ne saisissait pas l'incapacité actuel de se rendre à la surface pour les gens de cette station, après tout lui et Amanise avaient déjà fait quelques aller-retour sans grand accro.

Il garda silence et écouta le dérouler des évènements pendant que la fratrie discutaient des prochaines actions à mener à bien.

Apres un certain moment de réflexion, Amanise se redressa, ''Déjà, je vais retourner à la surface dans les prochaines semaines, l'on pourra voir quoi faire concernant les communications, je pense que l'antenne de diffusion est un objectif accessible désormais que j'ai Adonis pour me seconder.

''Comment une femme peut se sentir tout de suite plus en sécurité avec un vaillant jeune homme a ses côtés,'' ajouta-t-elle le sourire aux lèvres en lorgnant vers son frère.

Ce dernier faisant mine de ne pas relever.

''Bref, je tacherai de renforcer ton uniforme d'ici là.'' Dit-il platement.

''Nos uniformes, cher frère''… ''Aussi, il me faut retourner à Triax, je crois que mon autre second ne sera pas ravi avec tout le boulot que je lui ai laissé.''

Adonis qui écoutait attentivement se décida à participer à la conversation alors qu'une nouvelle question lui trottait dans la tête, ''Qu'est-ce une antenne de relai en fait ?

''Aussi pourquoi cela serait-il utile pour ce qu'il y a à faire exactement ?''

Raphael regarda le nouvel intervenant d'un air incrédule, il savait que ce dernier avait perdu la mémoire mais il lui arrivait encore d'être surpris lors que ce dernier posait des questions de 'culture générale', ce qui arrivait assez souvent.

''Un antenne relai est un outil indispensable pour nous aider à recevoir de l'aide extérieur, pour pouvoir communiquer avec les autres stations'' finit-il par dire après un moment de silence.

Adonis écouta sa réponse et fit expression d'incrédulité, il secoua la tête en direction de la seule demoiselle a la table avec eux. Cette réponse n'était pas vraiment explicative, on aurait dit que Raphael avait fait un effort d'être plus cryptique dans sa réponse.

La relation entre ses deux-là ne semblait pas prête de s'améliorer de ci-tôt.

Amanise intervint à ce moment-là.

Elle sortit de sa poche un objet que Adonis avait déjà vu en sa possession a une époque, seulement il en ignorait totalement la nature.

Il s'agissait d'un objet de forme rectangulaire, il pouvait aisément tenir dans la main de Amanise bien qu'il la dépasse légèrement. L'épaisseur de l'objet n'était pas plus grande que le bout de son doigt.

Les deux surfaces de l'objet étaient presque identiques. L'une des face avaient l'aspect d'un miroir car elle reflétait très faiblement les rayonnements alentours.

A un moment donnée, Amanise toucha une des excroissances de l'objet, il y en avait un total de quatre. L'objet se mit à briller de par sa surface revêtu de glasses.

Il se mit à scintiller, des images apparus sur cet espace puis alors que qu'elle tapotait l'espace devant Adonis, une projection de lumière apparu devant eux.

Adonis était admiratif devant ce spectacle assez unique.

Il n'aurait su dire si le lui d'avant sa perte de mémoire avait assisté a quelque chose de ce genre et s'il en connaissait les rouages, mais son lui actuel était émerveillé.

Pourtant ce n'était pas la première fois qu'il assistait a quelques de ce genre.

Depuis qu'il était arrivé dans cette station, bien des choses avaient réussi a l'émerveiller.

L'ascenseur qui lui permettait ainsi qu'à Amanise de se rendre vers leur sortie secrète, l'illusion du ciel qui existait dans ce sous-sol, les appareils qui parvint à régénérer ses blessures après qu'il ait été ramené la toute première fois.

Bien des choses semblaient échapper à sa compréhension et il avait le sentiment profond que même avec sa mémoire intacte, il y aura la bien des choses qui échapperait malgré tout à sa conception de la réalité.

Ses yeux restaient rivé sur les images projeté devant lui, elles défilaient tel la représentation de la vision de quelqu'un.

''Je doute que tu ne connaisse pas ça, ou plutôt cela serait très inquiétant en temps normal, mais puisque ta perte de mémoire est déjà établi, c'est acceptable.

''Ceci est ce que l'on appelle un téléphone, smartphone, portable… il a une pléthore de nom en fonction des individu. Il s'agit de l'objet le plus populaire et le plus utilisé que l'humanité ait connu… du moins se fut avant la première grande catastrophe.

Elle marqua un silence puis se raclant gorge, elle reprit.

''Il s'agit principalement d'un appareil de communication entre autre choses. Il permet d'entrer en contact avec des d'autres individu possédant ce même type d'appareil et se trouvant a de courte, moyenne et longue distance de nous, l'émetteur.

''Seulement, avec les évènements s'étant produits dans l'histoire et l'évolution de la nature, la portée de cet appareil s'est retrouvé grandement réduite.

''Là où il pouvait couvrir la planète entière à une époque, désormais il ne se limite qu'à quelques kilomètres, tant que les conditions d'utilisations sont réunis. Aussi, le fait que l'humanité ait choisit principalement la vie sous terre désormais à désavantagé sa propension, réduisant grandement son usage.

''Désormais, sa fonction de transmission sert surtout l'interconnexion entre les différentes bases ou stations. 

''Pour notre cas, il s'est produit un incidents il y a quelques années qui a endommager sévèrement l'outil qui permet la transmission, l'antenne relai.

''Il s'agissait d'un problème inquiétant déjà à l'époque mais pour certaines croyances et raisons, sa résolution a été relayé jusqu'à maintenant.

''Mais maintenant, la situation est plus que critique comme tu l'as compris. 

''Ainsi il est vital de réparer ce dernier si l'on veut obtenir de l'aide d'autres stations.''

Adonis écouta sagement le cours qui lui était fait sur la situation actuelle ainsi que la culture au travers de l'histoire. Il était ignorant de bien des choses et toutes ces nouvelles connaissances lui serait utile pour ses projets avenir.

Dans l'immédiat, il réfléchit quelques secondes alors que Amanise rangeait son appareil et il lui vint une inquiétude a l'esprit, ainsi il la formula.

''Je comprends a peu près les enjeu, et naturellement je t'accompagnerai lors de ta prochaine exploration, mais il y a une chose qui m'échappe… une fois que nous aurons réparé l'appareil et qu'il deviendra possible de contacter cette autre station, sommes-nous sûr qu'ils nous viennent en aide ?

''D'ailleurs, de quel manière pourrait être émise cette aide ?''

Amanise qui l'écoutait jusque-là se mura dans le silence.


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