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90.66% Fantasia : La dernière épopée / Chapter 68: Chapitre 26 : ...il vengera.

บท 68: Chapitre 26 : ...il vengera.

Tard le soir, lors de l'attaque contre les marchands d'esclaves à Elmoth, se tenaient devant une maison, en panique, deux hommes équipés d'armures en mailles de l'église de Mitra. L'un d'eux toquait continuellement à la porte tandis que l'autre lui intimait d'arrêter et d'abandonner. Or, juste après, ils entendirent tous deux quelqu'un déverrouiller la porte et elle s'ouvrit enfin. Toutefois, ils ne trouvèrent pas celle qu'ils cherchaient mais une femme en fauteuil roulant, une Damnée de surcroit. L'un d'eux lui informa de la situation : 

— Est-elle là alors ? Nous avons besoin de son aide, la boutique d'esclaves est prise d'assaut par deux individus redoutables. Sieur Valkyar nous a informé que la seule aide qu'il nous donnerait serait celle de la guerrière bestiale. 

 

— C'est donc ça alors ? marmonna la femme. 

 

— Oui, il faut faire vite ! Les esclaves n'ont pas été encore localisés et le bâtiment est en proie aux flammes. Avec sa force, on pourrait- 

 

— Attendez je vous prie. Maitreeeesse !!! cria subitement la femme. 

 

On entendit alors un râle provenir de l'intérieur et une femme hurler : 

— Qu'est-ce qui y'a Laura ? Je t'avais dit de juste les virer… C'est l'heure de la sieste là ! 

 

— Des membres de Mitra veuillent que tu partes les aider. Quelqu'un s'en prendrait aux marchands d'esclaves. 

 

— Quoi ?! Attends… 

 

Les deux hommes, perplexes, entendirent donc quelqu'un bouger un meuble dans cette maison plonger dans l'obscurité. C'est alors qu'elle cria : 

— Qu'ils peuvent aller se faire voir ! Je fais ma sieste moi !!! 

 

Sans qu'ils ne puissent régir, une commode vola juste au-dessus de la tête de Laura et se fracassa sur les euxs, les assommant sur le coup. Laura ria légèrement sur le coup : 

— Elle ne changera jamais ! Pourtant, elle qui est mordue de la baston… C'est vraiment la meilleure des maîtresses. 

 

Elle ferma la porte et rentra, retournant dormir tout en ayant la conscience tranquille. 

 

Au même moment, équipée de son armure, Adamantine se dirigeait le plus vite qu'elle pouvait vers l'endroit que lui avait indiqué Elio. Elle entendit provenir de plus loin des incantations de sorts mais aussi des discussions. En effet, les habitants non loin de l'endroit furent réveiller par la cloche de l'église qui servait à mobiliser ses membres. Ceux-ci avaient ouvert leur volet, curieux et certains discutaient entre eux de la situation, faisant des suppositions sur ce qui pouvait bien se dérouler. 

Arpentant donc, sous cette plaine lune écarlate, les rues pavées presque désertées, Adamantine tomba nez à néezdevant une scène particulière. Des membres de Mitra entouraient un groupe d'individus qu'elle ne put bien apercevoir. Elle vit ensuite certains se faire projeter contre les murs ce qui la permit d'enfin voir à travers cette masse de personnes. Un homme habillé d'un long manteau noir et d'un masque métallique noir en était le fautif. Il défendait d'autres individus très peu vêtus, une trentaine environs, et Adamantine devina donc ce qu'il se passait. Si bien, qu'elle s'en couvrit les yeux de la main. Elle respira un grand coup, prit une expression froide et s'avança lentement vers la scène. De plus en plus de membre de Mitra se firent projeter pendant qu'on entendait des cris d'enfants, des pleurs et des inquiétudes. Mais bien qu'elle devina ce que cet homme masqué faisait, elle se devait d'intervenir car oui, elle le connaissait. Elle rentra dans le cercle, observée avec surprise par tous. Elle pointa sa lame vers l'homme masqué et clama alors : 

— Tes manigances s'arrêtent là mécréant ! Moi, Adamantine Dandelion, fière chevaleresse et noble d'Aladanne est venu pour mettre fin à ce chaos que tu instigues. 

 

— Noble ? interrogea un membre de Mitra. 

— Dandelion ? dit un autre. 

— C'est elle ! Celle qui est réputé pour avoir participé à la défense de ForteMarbre. 

— Mais alors, elle- 

 

— Traite de bavardage mes braves ! ordonna-t-elle. Je vois un bâtiment en proie aux flammes, que ceux qui s'y connaissent en magie de l'eau aillent soutenir vos confrères. Les autres pourront rester pour m'aider… 

 

— B-bien ! acquiesça l'un d'entre eux face à la pression de la capitaine. 

 

Pendant ce temps, derrière son masque, Mylon eu de telles sueurs froides qu'il s'en figea. 

A-ada ? Mais qu'est-ce qu'elle fait là ? E-elle sait pour ? Et merde, elle a l'air sérieuse ! Elle va se mettre en travers de mon chemin ? Pourtant, je la connais, elle n'accepterait jamais ce qui est fait à ces pauvres gens. 

 

« Mais son devoir, intervint l'ombre dans son esprit. Je te l'avais dit, à cause de sa fierté, de son rôle, elle est destinée à se mettre en travers de ton chemin. Laisse-moi t'aider, je peux nous en débarrasser. Vois ça comme un acte de sympathie de ma part. » 

 

Toi… Tais-toi, je sais ce que je fais. Tu ne la connais pas ! 

 

C'est alors qu'émanait d'Adamantine une aura glacée. Sa lame se recouvrit de glace pendant qu'elle prit une position offensive. Elle se préparait à se jeter sur lui et intima alors : 

— Je t'arrêterais là et maintenant ! 

 

Oh merde, elle a l'air vraiment en colère ! Elle sait alors ? Zut, zut, zut, zut. Je dois- 

 

Trop tard, elle se jeta sur lui à toute vitesse. Il n'eut le temps que de créer une lame de pierre pour parer le mouvement qu'il reconnut bien. 

La parade ondulée ? 

 

Puis celle-ci enchaîna avec le ruissellement arctique mais quelque chose clochait. Mylon s'était déjà entraîné avec elle, il avait déjà subi ses coups et c'est comme si elle n'était pas… sérieuse ? Il découvrit aussi une sorte de langage inexplicable derrière ces mouvements particuliers, comme si les deux discutaient dans cet échange de coup silencieux : 

« Mais qu'est-ce que tu fais bon sang ? » 

« Ada ? Je- ce qui me paraît juste... » 

 

Toutefois, ils furent coupés par un brasier soudain. Le bâtiment des marchands d'esclaves devint un vrai enfer de flammes. Des flammes qui s'élevèrent haut dans le ciel dans un tourbillon insatiable, comme si elles cherchaient à atteindre les étoiles. Sous le choc, Adamantine l'interrogea : 

— C'est, c'est toi qui à l'origine de ça ?! Qu'as-tu fait ? Pourquoi prendre tant de v- 

 

— Il y a erreur ! cria-t-il. Certes, certains le méritaient mais ce n'est pas moi là, c'est, c'est… le Pantin ? 

 

Un peu plus tôt, dans la salle où s'affrontait l'homme au masque de corbeau, l'évêque Maximilien et le chef des marchands d'esclaves : Maximilien s'était enfin défait des fils de l'homme et avait rejoint Demetricus. L'un comme l'autre furent poussés dans leur retranchement et c'est ainsi que l'évêque utilisa sa dernière carte. Il incanta : 

— Ô Stella, notre mère, toi adorée par tes fidèles. Prête-moi la force de tes croyant, prête-moi la force de tes enfants. Fais de moi la main qui vient purifier les péchés et les impies… 

 

À ces mots, une lueur blanche s'émana des membres de Mitra qui s'efforçaient d'éteindre l'incendie. Leur mana fut alors transmis à l'évêque ce qui les fit s'effondrer au sol, vidé de leur force. Maximilien fit apparaître un cercle blanc au niveau de sa main ainsi que plusieurs sous et au-dessus de l'homme masqué. Demetricus interrogea inquiet : 

— Mais que fais-tu ? Mon établissement, tu ne vas quand même pas- 

 

— Tais-toi ! Je fais ce que j'aurais dû faire il y a longtemps. Je dois me débarrasser de cet immonde Pantin. 

 

Demetricus chercha alors, paniqué, son produit le plus précieux et lui attrapa la main. Il comptait s'enfuir quand des fils métalliques lui barrèrent la route et lui enlevèrent l'elfe. Le Pantin amena alors la femme jusqu'à lui grâce à ces fils et l'immobilisa. Celui-ci se prononça ensuite en regardant les flammes qui ravageaient l'endroit : 

— Ah les flammes. Dans la pénombre de la nuit elles s'élèvent, dansantes, virevoltantes, gracieuses. Brillantes d'une lueur dorée et ambre, elles exercent cette valse inlassable. Créatrices de la vie, faucheuses funestes, ne sont-elles pas belles ? Nées d'une simple étincelle, elles consument insatiablement jusqu'à disparaître. 

 

— Qu'est-ce que raconte ce fou, marmonna Demetricus. Il a perdu la tête ? 

 

Toutefois, il regarda Maximilien qui continuait son chant. Il vit alors apparaître des sphères lumineuses en plus des cercles ce qui le fit s'exclamer : 

— Max, s'il te plaît, arrête ! Il faut qu'on récupère l'elfe, c'est notre seul moyen de rembourser toute ces conneries ! 

 

— Cela ne te concerne plus, grogna l'évêque mettant en pause son chant. C'est une affaire de l'église dorénavant. 

 

— Qu- Mais c'est qui ce gars bordel ? 

 

Toutefois, l'homme au masque de corbeau continuait son monologue de son côté. Seul dans une sorte de spectacle de geste, comme s'adressant à une foule, il clama : 

— Vies éphémères : elles qui ne peuvent exister que par l'échange, offrant la vie contre la mort, lumière contre ténèbres. Malheureusement, l'une sans l'autre ne peut exister, partout où la lumière brille, les ténèbres la rattrape. Mais la lumière peut-elle naître des ténèbres ou bien n'est-elle destinée qu'à les engendrer ? Car partout où elle brille, elle projette des ombres. Ombres funestes, c'est d'elles que naissent les flammes vengeresses. 

 

C'est alors que des flammes entourèrent les deux autres mais aussi les fils du Pantin. Ces fils se mirent à s'agripper au sort de lumière de l'évêque mais… 

— Les flammes, intervint Demetricus. Elles consument ton sort Maximilien ! Je m'en fiche maintenant, lance le avant que- 

 

— Sa grâce est éternelle, continua l'archevêque. Sa bonté est envers ses fidèles, sa colère envers les impies. Toi qui oses me défier, goûte à sa puissance : Ars Lumina ! 

 

Une colonne de lumière commença à déferler au-dessus de l'homme masqué et de l'elfe mais il n'en bougea point. Ses innombrables fils ralentirent le sort et lui permirent de continuer : 

— Ô flammes du purgatoire qui viennent punir les pécheurs, vous qui êtes nés de la haine, de la bonté, de la déviance, de la morale, de la souillure, de la pureté... brûlez, brûlez ! Emportez ces ignares, ces blasphémateurs. Que vos âmes retournent à la terre, ce sont elles qui vous laveront de vos péchés : Caedes Stella, Infernalis Inferno ! 

 

C'est alors que le sort du Pantin s'éleva du sol en un tourbillon de flammes. Un tourbillon qui emporta tous ceux dans la salle et même ceux à l'extérieur, laissant leur sort incertain alors que l'on pouvait entendre des cris d'agonies et de souffrances. 


บท 69: Chapitre 27 : Tombée de rideau

— Qu-qu'as-tu dis ? demanda Adamantine. Le Pantin ? Tu es un acolyte du Pantin ?! 

 

Mylon était confus de la situation : cet homme était-il si connu que ça ? Il n'en avait jamais entendu parler, lui. Mais Adamantine s'adressait à lui comme si elle ne le connaissait pas, à vrai dire, elle jouait bien la comédie. La colonne de feu, qui s'était alors élevé dans le ciel, attira l'attention de tous et disparut soudainement. On pouvait entendre gémir à travers le silence qui s'était installé des blessés. Cela perturba tous ceux présents autour de nos deux héros, les muant dans le silence et l'incompréhension. C'est alors qu'une petite fille intervint parmi les ex-esclaves. Portant le corps de sa petite sœur dans ses bras, elle pleurait avec un regard vide de vie. Elle s'approcha de Mylon, tira sa veste et demanda d'une voix brisée : 

— Ca y'est, j-je sais ce qu'a Heli… E-elle est partie c'est ça ? Comme les hommes de tout à l'heure, elle-elle ne reviendra plus ? Elle ne se réveillera plus jamais ? Ils-ils l'ont… 

 

— Annie… 

 

Il s'accroupit adonc pour pouvoir mieux voir son visage. Mylon posa sa main sur l'épaule de la jeune fille en ne prêtant plus attentions aux autres. Il devait être là pour elle, pour la sortir de la solitude, pour lui éviter de sombrer. Même si son masque déformait sa voix : sa tristesse, sa peine et sa culpabilité s'entendirent dans son intonation. 

— Je suis désolé. Ce n'est pas ta faute qu'elle est partie. Ce qui lui est arrivé est inhumain et les méchants en viennent d'être châtiés. Je suis là pour toi si tu veux, tu n'as pas à être seule. 

 

— Ma-mais je lui avais promis pleura-t-elle. Je lui avais promis qu'on se retrouverais une fois vendus. Qu'on aurait notre propre maison où nous pourrions jouer à la poupée toutes les deux comme elle en rêvait. 

 

Cependant, l'un des membres de Mitra profita de ce moment, de cette ouverture pour attaquer cet homme masqué. Il se jeta sur eux, prêt à abattre sa lame sur ce vulgaire malfrat… 

Mylon put atoutefois entendre un bruit métallique. Il se retourna rapidement et la vit donc : Adamantine. Elle s'était interposée entre lui et le membre de Mitra, parant de son épée celle de l'homme d'église. Celui-ci, stupéfait questionna : 

— Qu-que faites-vous dame Dandelion ? Vous ne prenez quand même pas le partis d'un criminel ?! 

 

Le regards froid et colérique, Adamantine gronda aux hommes d'églises : 

— Par Stella, il est temps de cesser ces idioties ! Il y a plus urgent que de s'en prendre à des citoyens du royaume ! 

 

— Mais, ce sont un criminel et des escl- 

 

— Cet homme n'a aucunement commit de meurtre en face de nous et n'est même pas sur le lieu. Aussi suspect qu'il ait l'air, il a le droit à l'assomption d'innocence. Et puis, voyez-vous la marque de la Mélusine sur ces pauvres gens ? Non, celons la loi du Royaume, ils sont libres. Même s'ils sont d'ex-esclaves, regardez-les : fatigués, affamés, affaiblis et mal traités. De ces négligences, de ce traitement, un enfant s'en est allé rejoindre Stella... Est-ce vraiment ce que vous souhaitez ? Est-ce vraiment pour assassiner des enfants que vous vous battez ? 

 

— Mais, ce n'est pas nous- 

 

— Défendre de tels actes, c'est être complice ! continua la chevaleresse. Imaginez votre propre enfant dans de tels conditions, cela ne vous révolterait pas ?! Ce n'est pas parce que leur parent les ont abandonnés qu'ils méritent un tel traitement. 

 

Les membres de Mitra se muèrent dans le silence face à aux paroles d'Adamantine, chacun regardant le sol, honteux. Elle rangea donc son épée et fit un geste de la main vers la bâtisse en flamme : 

— Si vous souhaitez vous repentir, il est encore temps. Stella a dit celons la Verita : aime ton prochain comme ta famille, haïs les dé- 

 

Elle arrêta pour omettre ce passage et continua : 

— Il est donc temps d'écouter notre déesse et d'aller s'occuper des blessés. Entendez-vous ces râles d'agonies ? C'est qu'il y a des survivants et c'est le plus important dans cette tragédie. Notre, votre rôle est de leur porter secours. Supporteriez-vous de devoir annoncer à leur famille qu'ils sont morts par votre négligence ? 

 

— Je- Bien madame ! s'écria un des membres de Mitra. 

 

— V-vous avez raison, nous devons les aider ! 

 

— Bien, je vous confie cette tâche pendant que je m'occupe des enfants. En tant que chevaleresse, je ne peux me permettre de les laisser entre les mains d'un individu suspect. Allez-y maintenant ! 

 

La plupart d'entre eux l'écoutèrent donc et partirent au secours des blessés tandis qu'une poignée d'entre eux resta sur place pour s'occuper des évanouis, victimes de l'homme masqué. C'est alors qu'un dernier pointa sa lame vers Mylon et clama : 

— Je veux bien mais je refuse de le laisser partir ! On ne connaît pas son identité ni s'il est impliqué. Tu vas donc bien gentiment nous suivre jusqu'à la cathédrale. 

 

Mylon esquissa un regard dans la direction de l'homme, puis vers Adamantine et enfin vers les ex-esclaves. Il acquiesça de la tête ce qui surprit l'homme mais il intima une dernière fois à la fillette : 

— Annie, je suis désolé. Je t'ai dit que tu ne serais pas seule, que je serais là mais je dois partir. Je suis sûr que cette chevaleresse sera gentille avec vous alors ne t'inquiète pas. Adieu… 

 

— Que- 

 

— Tu as vraiment crus que j'allais me rendre ? cria-t-il à l'homme. Dans tes rêves ! 

 

Mylon s'échappa donc en courant à toute vitesse, serpentant dans les ruelles et poursuivit par deux d'entre eux. Pendant ce temps, Adamantine s'occupa des enfants et laissa en liberté les adultes qui eux se rendirent au niveau d'Elio. Là-bas, celui-ci les conduisit jusqu'à un endroit à l'écart de la place principale, un endroit où l'église patrouillait que très peu et qui était presque inhabité. Il installa certains dans une vieille cabane abandonnée tandis que d'autres voulurent partir de leur côté, ayant des connaissances en ville ou bien voulant désormais se débrouiller seul. Ce fut le cas pour le thérianthrope et la femme qui défendirent le sous-sol. Avec chacun leur connaissance, ils partirent de leur côté. Adamantine, elle, conduisit les enfants vers l'endroit le plus sûr pour eux : le couvent de Lumis. Cet établissement qu'ils avaient visité possédait encore de la place pour les accueillir, surtout qu'ils n'étaient qu'une dizaine. Cela allait donner plus de charge à ces pauvres nonnes dont l'église se dégradait de plus en plus mais soit... 

De toute façon, il y en a un qui va en entendre parler et qui va devoir assumer ses responsabilités en se remuant les fesses ! Se dit Ada. 

 

En parlant du loup, celui-ci arriva facilement à semer les membres de Mitra. Il se posa dans un coin de ville, à l'abri des regards et brûla la veste et le masque, ne laissant derrière lui que des cendres et une flaque de métal solidifié. Il s'installa ensuite sur un toit, dans un coin à l'abri des regards et, alors qu'il attendait sagement, il put entendre simultanément dans la ville des explosions. Il se mit ainsi à étudier avec « Search » la ville et put ainsi deviner ce qu'il se passait. Il en eu des sueurs froides et bégaya à lui-même : 

— Ce-ce Pantin est effrayant, à lui tout seul il a… ? Tout ça en une soirée ? Non, il a dû préméditer ça à l'avance ! Viser autant de lieu en une soirée… Pourquoi maintenant ? Est-ce un hasard de timing ou lui ai-je forcé la main ? 

 

Toutefois, il ne put y répondre de lui-même et décida de ne pas agir. Il en avait déjà fait assez et la fatigue le gagnait. Avec tout le mana qu'il avait dépensé, avec l'heure qu'il était et tout cet exercice, il s'assoupit sur ce toit en pierre plat. 

Au niveau de la cathédrale de la ville, sur son toit et plus particulièrement sur son pique, se tenait là cet étrange homme au masque de corbeau. Tenant dans ses bras et contre lui l'elfe Damnée, il clama à la vue de la ville : 

— Ah quel beau spectacle ! Ne trouves-tu pas ma chère ? La souillure de cette ville, tous ces gens se croyant au-dessus de tout et qui font de l'esclavagisme un profit sont enfin punis. C'est un début grandiose dans ma quête ! Un avertissement, un jour historique ! Certains appelleront cela « terrorisme », acte malfaisant, profanation ou encore acte de défiance envers le Royaume mais moi, je déclare cela comme un entracte. Un entracte entre deux périodes que l'on ne définira dans l'histoire qu'à la fin de cette aventure. 

 

Il regarda alors au loin, comme s'il pouvait apercevoir une personne et déclara en levant son chapeau : 

— Mon cher ami, toi qui m'as forcé la main, toi qui as agi quand personne n'osait le faire, nous nous retrouverons sois en certains. 

 

C'est alors que l'elfe s'adressa à l'homme d'une façon perdue et dans sa langue. Il répondit alors : 

— Ne t'inquiète pas ma chère, je te promets de te ramener chez toi. De toute façon, je dois me faire oublier après un tel spectacle. Je crains qu'ils ne les envoient après moi maintenant mais soit, c'est le but. 

 

Il disparut donc avec l'elfe dans l'obscurité de la nuit. 


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