บท 2: Chapitre 2 : Début de la régence

A/N : petite erreur de ma part je n'ai pas mis les mois au chapitre 1, je ne mettrai pas les jours par soucis de simplicité mais si vous voulez savoir le chapitre 1 se déroulait le 16 septembre 1380. Le début de ce chapitre se déroule le jour suivant du chapitre 1 (le 17 septembre)

Septembre 1380 France

Nous allons à Paris avec mon frère à cheval accompagné d'une dizaine de chevaliers qui faisaient office d'escorte. J'allais enfin découvrir le Paris du XIVème siècle que j'imagine être bien différent de celui de l'époque moderne. Après tout, du peu que j'ai vu de Melun et des villages que nous traversons, Paris doit être sale et constituée de fragiles maisons en pan de bois. Chose que je devrai changer durant mon règne.

Le voyage à cheval fut plus court que prévu. Tandis que la traversée de Paris pour aller à la résidence royale fut plus longue que prévue du fait de la foule de Parisiens qui, sachant la nouvelle de mon accession au trône de France m'acclamait, pendant toute la traversée alors qu'on faisait sonner les cloches des églises et de Notre-Dame en l'honneur de mon retour à Paris et de la mort de mon père le roi.

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Résidence royale – Paris

« Sa majesté le roi Charles VI ! » annoncèrent les gardes alors que j'entrais dans la salle du trône.

« Votre majesté, nous devons organiser les funérailles de votre père et votre couronnement en attendant la venue des régents » dirent les conseillers de mon défunt père.

« D'accord, le corps de mon père reposera à la Nécropole de St Denis aux côtés de ma mère et son cœur lui, reposera à la cathédrale de Rouen comme il l'avait souhaité. Si vous ne voyez pas de problème nous l'enterrerons à la fin du mois et la cérémonie de mon couronnement se tiendra à Notre-Dame de Paris début octobre après l'enterrement de mon père. »

« Il faudra alors préparer le corps dès que possible majesté et pourquoi voulez-vous rompre la tradition et ne pas vous faire couronner à Reims ? » Me répondirent-ils

« Alors faites venir l'évêque de Paris lui donner les derniers sacrements si ce n'est pas déjà fait et commencez les préparations de son enterrement ! Pour la tradition, la capitale est à Paris et non à Reims et le peuple parisien pourra ainsi y assister. » Répondis-je, cette mesure devait à mon sens marquer mon autorité et me différencier de mes prédécesseurs.

« Maintenant que nous avons réglé cela, dois-je attendre l'arrivée des régents avant de pouvoir voir mes précepteurs ? » Demandais-je. Je voulais en effet organiser au plus vite mon emploi du temps auprès d'eux afin d'être en mesure de réaliser ma quête hebdomadaire, +1 en santé n'est pas inutile après tout.

« Non majesté, mais vous devriez peut-être choisir un nouveau maître d'armes maintenant que vous êtes roi, votre maître actuel messire de Béhuard est après tout le chevalier vassal de votre oncle le Duc d'Anjou. Mais sinon monsieur de Creney est là et est prêt à vous recevoir pour reprendre vos leçons »

« Vous avez raison, faites venir le connétable de Clisson, il sera mon nouveau maître d'armes et m'enseignera parfaitement les arts de la guerre, lui qui a guerroyé avec du Guesclin. Quant à monsieur de Creney j'irai de ce pas le rencontrer si vous me le permettez. Et trouvez de nouveaux précepteurs pour mon frère Louis. » Dis-je, avant de me rendre aux leçons de mon précepteur.

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Octobre 1380 Résidence royale – Paris

La cérémonie de couronnement s'était plutôt bien déroulée tout comme les premières semaines de ma nouvelle vie. Mes oncles étaient arrivés depuis quelques jours et commençaient à se disputer sur la gestion du pouvoir. Heureusement, il ne s'intéressait pas trop à moi, ce qui me laissait le champ libre pour mes actions.

Tout d'abord, j'avais pu librement définir mon emploi du temps auprès de messieurs de Creney et de Clisson, j'ai pu donc effectuer ma quête hebdomadaire sans trop de soucis hormis le fait que mes conseillers et les régents étaient un peu réticents à me voir courir à dans Paris.

En outre, j'ai commencé à former une "garde prétorienne" avec le soutien du Duc de Bourbon, le seul régent à m'être fidèle et à ne pas penser à ses propres intérêts ( A/N : en fait, si puisque la pérennité du Duché de bourbon dépend du soutien de la couronne française mais il n'en reste pas moins le Duché le plus fidèle à la couronne), en recrutant les orphelins de mon âge et en leur donnant une éducation de chevalier : ils apprenaient à lire, écrire et compter avec les moines et à se battre et à commander avec les chevaliers du Duc de Bourbon. Avec la guerre, beaucoup avaient perdu leurs parents, cela évitait qu'ils ne deviennent des bandits et sèment le trouble plus tard dans la capitale et je gagnais des personnes fidèles pour me protéger au-delà des lois féodales. A terme, je prévoyais de faire des meilleurs d'entre eux mes généraux, les autres resteraient mes gardes prétoriens et pourraient m'offrir leurs points de vue en matière militaire.

Aussi, j'ai essayé de faire la même chose avec les filles orphelines et les garçons les moins disposés aux combats mais à une moindre échelle et dans le plus grand secret possible puisque je voulais faire d'elles des espionnes : que ce soit pour coller des informations mais aussi pour assassiner mes ennemis, je pense notamment au Duc de Bourgogne et au Duc d'Anjou mes oncles.

Enfin, j'essayais de me tisser un réseau de fidèles parmi les nobles et les autres décisionnaires à Paris. D'une part, dans le but d'accomplir ma quête concernant la régence et d'autre part, afin d'avoir des conseillers fidèles une fois que je me suis émancipé.

« Votre majesté, vous dormez ? récitez-moi la déclinaison de rosa ? » me réprimanda monsieur de Creney mon précepteur.

Je devrai aussi faire une loi pour généraliser l'usage du français, il n'y a pas de raison à continuer le latin et le français devrait unir les régions de France.

« Rosa, Rosa, Rosam, Rosae, Rosae, Rosa pour le singulier et pour le pluriel Rosae, Rosae, Rosas, Rosarum Rosis Rosis… Et je réfléchissais ! » Répondis-je

…

Je viens de me souvenir que le Duc d'Anjou s'est servi de l'argent de la couronne pour rembourser ses dettes juste avant de revendiquer Naples au début de la régence du moi original. Bien que, ne plus le voir en France me plait beaucoup, s'en prendre à mon argent ne me plait pas du tout. Pour essayer de l'en empêcher je dois en parler aux conseillers de mon père et le président du parlement de Paris Jehan Pastoret.

«Monsieur Pastoret ! » L'appelai-je en entrant dans son bureau.

« Oui Majesté ? »

« Quels sont les conditions nécessaires pour que vous instauriez une loi ? »

« Et bien il faut que la majorité du conseil de régence soit d'accord, chose difficile si vous voulez mon avis. » Me répondit-il

« Dans ce cas, pouvez-vous me rendre un service ? un service que je n'oublierai pas bien sûr ? »

« Oui Majesté » affirma-t-il, une arrière-pensée assez visible pour que je la voie.

« Bien. Vous allez proposer un projet de loi qui interdit l'utilisation du trésor à des fins personnels sans motif valable pour le bien du royaume auquel cas le fautif sera coupable de trahison. Vous aurez le soutien du Duc de Bourbon et du Duc de Berry . » Ordonnai-je

« Oui Majesté »

Bien que j'aie en effet le soutien du Duc de Bourbon, celui de mon oncle le Duc de Berry n'est pas acquis et il ne pourra l'être que temporairement en échange de faveurs. Aussi je pense qu'une dispense de payer l'impôt le temps de la régence devrait suffire puisque ce n'était pas lui qui est visé par la nouvelle loi que je veux mettre en place.

…

Maintenant que l'aval de mon oncle est acquis il est temps de passer à autre chose.

Il faut peut-être que je commence à réfléchir à quelle technologie acheter en premier, puisque je connais déjà le principe de rotation des cultures, l'agriculture n'est pas une priorité.

« Magasin »

Magasin :

Liste des traits:

...

Liste des compétences:

tir à l'arc, escrime à une main, escrime à deux mains, leadership, intendance, espionnage, combat à mains nues, self défense, ...

Liste des technologies:

Débloqués :

Haut-fourneau : four à assistance hydraulique alimenté par de la houille permettant une plus grande production sidérurgique grâce à l'usage de moules. Plan de conception et localisation des gisements de charbon et de fers. Coût : 50 000 écus, 5Pts

Ciment et béton : fabrication du béton et du ciment. Coût : 30 000 écus

Imprimerie : plan de conception de l'imprimerie du XVème siècle. Coût 30 000 écus

Je n'ai pas de points actuellement, donc pour le moment je dois dire adieu au haut-fourneau quand bien même j'ai les moyens d'obtenir la technologie. A contrario, Le ciment et béton et l'imprimerie sont très accessibles et j'aurai un retour sur investissement très vite. D'une part, je vais pouvoir faire une refonte de l'urbanisation en France avec le ciment et le béton. D'autre part, l'imprimerie va me permettre de généraliser l'utilisation de la langue française et de commencer à diminuer l'influence de l'Eglise en imprimant des bibles en français.

A/N : Et voilà la fin du chapitre. Pour le coût des technologies, il pourra être modifié dans le futur puisque je ne connais pas très bien le « pouvoir d'achat » de l'époque et le revenu moyen d'un noble en France et du revenu de la couronne. J'ai essayé de prendre en compte vos retours (Alternatehistory et Questionable Questing) et le style d'écriture a un peu changé : dites moi ce que vous en pensez