Capítulo 6: Chapitre 6 Retour à la réalité.
Kikomori se tenait devant le portail imposant de son nouveau lycée, le cœur battant d'appréhension. Pour une raison qu'il ne comprenait pas entièrement, ses souvenirs semblaient flous, comme si une partie de son passé avait été effacée ou enfermée dans un recoin inaccessible de son esprit. Chaque pas vers le bâtiment semblait étrangement lourd, mais ce n'était pas la peur qui l'habitait : c'était une impression de déjà-vu, de familiarité troublante.
L'air frais du matin semblait essayer de le réveiller, de le sortir de cette torpeur étrange. Les élèves autour de lui riaient, bavardaient, courant ça et là avec insouciance. Kikomori, cependant, restait immobile, fixant le portail noir qui se dressait comme une barrière entre lui et un avenir incertain.
Un professeur passa près de lui et lui lança un regard bienveillant ''Allez, ne reste pas planté là. C'est le jour de la rentré''
Kikomori hocha la tête machinalement, sans répondre. ''oui''. Mais pourquoi avait-il l'impression qu'il manquait des morceaux ? Il entra dans la cour, son sac lourd sur l'épaule, observant les visages autour de lui.
La cour était pleine de visages, mais aucun ne lui était familier. Il se sentait observé, mais pas de manière évidente, juste cette sensation étrange de ne pas être à sa place. Il avança lentement, ses pas lourds, son sac sur l'épaule comme un fardeau invisible.
Un groupe de garçons passa près de lui, riant à haute voix, sans prêter attention à sa présence. Kikomori les regarda un instant, mais il n'eut pas envie de se joindre à eux. Il s'éloigna de la foule, cherchant un coin plus calme. Tout ici semblait trop bruyant, trop vivant, comme un monde parallèle auquel il n'arrivait pas à s'intégrer.
Dans un coin de la cour, une porte ouverte menait à l'intérieur d'un bâtiment. Kikomori se dirigea vers elle, espérant y trouver un peu de solitude. La porte se referma doucement derrière lui.
À l'intérieur, l'atmosphère était plus calme. Le bâtiment semblait plus ancien que les autres parties du lycée, avec des murs ornés de photos jaunies et des couloirs étroits où l'écho de ses pas se perdait dans le silence. Kikomori s'arrêta un moment, observant les lieux. Ici, tout paraissait figé dans le temps, comme si cet endroit avait été oublié par les élèves et les professeurs.
Il se dirigea lentement vers une salle au fond du couloir, son esprit encore préoccupé par cette étrange sensation d'avoir oublié quelque chose d'important. Une porte à moitié entrouverte attira son attention. Il la poussa doucement, entrant dans la pièce sans vraiment savoir ce qu'il cherchait.
La salle était vide, à l'exception de quelques bancs et d'un vieux bureau près de la fenêtre. Il s'approcha du bureau, jetant un regard sur le livre qui y reposait. C'était un vieux manuel de physique, couvert de poussière, avec des annotations griffonnées sur les pages. En le feuilletant, Kikomori tomba sur une page qui semblait marquer un passage précis, entouré de cercles noirs. Il s'arrêta un instant, intrigué.
Les mots inscrits étaient vagues, mais étrangement familiers :
"Ne jamais oublier qui tu es, même si tu oublies tout le reste."
Un frisson parcourut son échine. Comment ces mots résonnaient-ils en lui ? Pourquoi avaient-ils l'impression de lui parler directement ? Il referma le livre brusquement, mais la sensation d'avoir touché quelque chose de profond, d'intrinsèquement lié à son passé, ne le quittait pas. Ses mains tremblaient légèrement, et une pression étrange monta dans sa poitrine, comme un poids insupportable qu'il ne pouvait ni comprendre ni fuir.
Un bruit léger de pas derrière lui le fit sursauter. Kikomori se retourna rapidement, mais la pièce était toujours vide. Ses sens étaient en alerte, mais il n'y avait personne. Peut-être avait-il juste imaginé ce bruit, ou peut-être… non, il n'était pas sûr de rien.
Il s'éloigna du bureau, son regard toujours plongé dans les pages du livre qui lui revenaient en tête. Il se rendit compte qu'il était en train de se perdre dans des pensées qu'il n'arrivait pas à contrôler, des pensées qui semblaient venir de loin, d'une partie de lui qu'il ne parvenait pas à retrouver.
Alors qu'il s'apprêtait à quitter la salle, il aperçut une vieille affiche accrochée sur le mur, près de la porte. C'était une photo en noir et blanc d'un élèves de college , prise il y a des années, avec un titre manuscrit : "Le demon de la rentrée 1999". Kikomori s'approcha de l'image, et son regard se figea sur un jeune garçon au premier plan, un visage qu'il lui semblait inconnues . Mais son regard… Ce regard lui semblait d'une étrange intensité, presque comme s'il le connaissait.
Il s'attarda un instant sur la photo avant de se détourner brusquement. Ce n'était pas possible. Il n'y avait aucune raison que ce visage lui soit familier.
Il s'éloigna de la salle, son esprit embrouillé, tandis que l'écho de ses pas se mêlait à un murmure imperceptible, comme une voix lointaine qui semblait l'appeler.
Kikomori se précipita hors de la salle, le cœur battant plus fort, comme si la photo avait réveillé quelque chose de profondément enfoui en lui. Ses pas résonnaient dans le couloir, mais il avait la sensation d'être suivi. Il se retourna brusquement, mais il n'y avait personne. L'endroit semblait figé, comme un vieux film en noir et blanc qui se rejouait encore et encore, répété jusqu'à l'obsession. Une impression de déjà-vu persistait, comme si le temps lui-même se jouait de lui.
Mais Kikomori s'arrêta net lorsqu'il aperçut un groupe d'élèves dans une pièce adjacente, la porte entrouverte. Une fumée épaisse flottait dans l'air, et les rires étouffés des adolescents résonnaient faiblement. Les visages étaient flous, mais il reconnaissait cette scène. Un groupe d'élèves, comme il en avait vu tant d'autres. Rien de spécial, juste un moment comme un autre. Pourtant, une étrange sensation le parcourut.
Sans y penser, il s'avança légèrement, attiré par la curiosité, mais un bruit de pas derrière lui le fit sursauter. Quand il se retourna, il se retrouva face à un groupe d'élèves, qui avaient visiblement repéré sa présence.
Leurs regards étaient durs, moqueurs, comme s'ils savaient quelque chose qu'il ignorait. L'un d'eux, un garçon grand au visage marqué par une cicatrice sur la joue, s'avança vers lui, un sourire dédaigneux aux lèvres.
"Eh, toi ! T'as rien à faire ici," lança-t-il d'une voix menaçante, ses yeux scrutant Kikomori avec une malveillance évidente.
Kikomori sentit une vague d'anxiété monter en lui, mais il n'eut pas le temps de réagir avant que l'un des autres garçons, un petit aux cheveux en bataille, s'approche à son tour et lui pousse violemment l'épaule. "T'es juste un peu perdu, non ? T'es pas à ta place ici, mec," ricana-t-il, avant de lui donner un coup dans le ventre.
Un instant de silence. Kikomori sentait la colère monter en lui, une colère qu'il ne reconnaissait pas. Une chaleur qu'il n'arrivait pas à contrôler. Il recula de quelques pas, haletant légèrement. Mais un autre coup, plus fort cette fois, le fit trébucher, et il s'écrasa contre le mur.
"Alors, tu vas te laisser faire comme ça ?" lança le garçon cicatrisé, sa voix plus rauque.
Kikomori n'avait pas le temps de répondre. Une explosion de rage le submergea. Ce n'était pas comme une simple colère. C'était… quelque chose de bien plus profond, de plus ancien, comme si une autre partie de lui avait pris le contrôle.
Sans prévenir, il se redressa brusquement et, dans un mouvement fluide, repoussa le garçon qui l'avait frappé, le projetant contre le mur avec une force inhumaine. Les autres élèves reculèrent, stupéfaits
Ses yeux se durcirent, sa vision devenant plus nette, plus tranchée, comme si quelque chose d'autre avait pris place en lui. Une voix familière, mais inconnue, résonnait dans sa tête, lui dictant chaque mouvement.
"Tu ne veux pas me provoquer," murmura Kikomori d'une voix basse et menaçante....
PENSAMENTOS DOS CRIADORES 
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humble_soul7778 I'm resuming writing but in French, thank you for your understanding.
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