Lorsque le soleil fut au zénith ;
Le roi appela l'hyène le bourreau
Dégaine ton épée de son fourreau.
Va et rapporte-moi ce qui est mien ; sa tête.
L'hyène se dirigea vers le renard et le secoua
Pour le réveiller mais il était profondément endormi.
Il le prit et l'amena au milieu de la cours. Là ; il vomit
Quelques prières pour apaiser l'esprit de la forêt
Afin qu'il accepte leur sacrifice. Soutenu par deux serviteurs
De chaque côté le renard continuait à ronfler. « Malheur
A toi offenseur de la paix. Tu fus indiscret.
Tu paieras ainsi avec ta vie. Ton acte condamne
Ta progéniture ; ni dans les savanes, ni dans les plaines,
Ni dans la forêt on attendra plus parler de toi.
Tu mourras avec tes souvenirs ; nous t'oublierons
Pour toujours. » hyène le putois
Eu finis son discours. Le renard comme un clairon
Ronflais de toutes ses forces. Il dormait profondément.
Il était loin de se monde. Il ignorait tout
Tout ce qui se passait au tour de lui. Rapidement
Alors que l'hyène saisi son épée ; le premier coup
De tambour retentit.
Le roi lion assis dans son trône eu le cœur serré.
Des idées lui traversaient l'esprit. Retentit
Ensuite le second battement du tambour l'hyène pressé
Ne pouvait se retenir de garder son épée.
Au troisième coup du tambour le roi arrêta
L'hyène. L'épée effleura la peau ; prête à décapiter
Le renard qui dormait toujours profondément.
Il eut un très long silence.
Le roi transpirait à grosse goûte. « Comment ?
Comment est-ce possible ? je lui dois sa licence !
Il faut savoir se garder de faire confiance
A une femme. Sa femme est sa souffrance.
Au jour du malheur une meilleure amitié
Dépasse une certaine parenté.
Ni son oncle, ni sa tante, ni ses cousins n'eurent pitié
De sa situation. Seul son ami a été
A ses côtés pendant son malheur.
La mort ne vaut rien au moment du sommeil.
C'est vrai le sommeil ignore la mort. La pâleur
De la mort ne saura infecter le sourire du sommeil.
Le renard est vraiment un sage
Si aujourd'hui il meurt ; il aura dormi.
Il sera vainqueur ; je serai perdant. Mon cœur frémit.
Et je nie sa mort. Je lui donne le breuvage
De la licence. » il se parlait tout seul.
Quand il reprit ses esprits ; il ordonna
Qu'on relâche le renard. Le brouhaha que déclencha
La foule réveilla le renard tout ignorant.
Le roi prit la parole : « je donne ta liberté. Ton esprit ludique
Et ta sagesse, tes connaissances intrinsèques
M'émeut d'avantage et m'éduque comme un enfant.
Sachant tout connaitre ; ignorant qu'on ne connaît pas tout.
Ta femme celle pour qui tu vis est ta traitresse.
Tu sais et tu as succombé. Ta maladresse
Causa ta perte ; ta parenté t'abandonna. Pour
Ton salue seul ton ami t'épaula
Jusqu'au dernier moment où tu vainquis
La mort par le sommeil. A ta femme j'ai promis
La moitié de mon royaume. Tu règneras là.
La moitié de ma fortune est à toi.
Je donne à tout le peuple sa liberté.
Tu règneras sur le royaume de la gauche et moi
Celui de la droite tous en fraternité.
Quant à ta femme décides de son sort
Car désormais ta main pèse de pouvoir.
Je vous remercie votre majesté de se devoir
Que vous me faites offre. Parmi les morts
Je serais actuellement à l'heure qu'il est.
Ma femme m'a trahi ; ma femme vous a sauvé
Ensuite vous m'avez épargné.
L'homme qui dans cette forêt est le seul que je hais
Est devenu maintenant mon bienfaiteur.
Si ce n'est pas ma femme ; vous serez en pleur.
Ma femme ma malfaitrice,
Ma femme ma bienfaitrice ;
J'accepte encore me tromper
Oui ! Mon cœur est tronqué
Mais elle reste toujours ma femme
Je l'aime.
La grande forêt retrouva sa quiétude ;
Dirigée désormais par deux rois
Ils se soutiennent l'un et l'autre dans la foi
De la sagesse et de la justice dans sa plénitude.
voilà ! je suis à la fin de cette petite histoire. Je suis à mes débuts ; j'ai donc besoin de votre soutien. pour le prochain livre je promets que ce sera encore plus long. Merci beaucoup de me lire !