Capítulo 9: Qu'est-ce qui ne va pas avec la soupe ?
Lu Yaran observait Qin Yan quand elle la vit s'arrêter : « Que se passe-t-il Yan Yan ? Tu ne te sens pas bien ? »
« Oui, je ressens un léger malaise. Puis-je emporter la soupe dans ma chambre ? » demanda prudemment Qin Yan.
Lu Yaran était en colère parce que Qin Yan faisait une scène, mais elle ne montra pas son mécontentement devant Qin Yicheng : « Bien sûr, mais tu dois finir toute la soupe. Ne néglige pas ton petit-déjeuner, ça ne serait pas bon pour ta santé, » dit-elle avec inquiétude.
« Oui maman, je ne gâcherai pas ton dur labeur en laissant la soupe, » Qin Yan sourit sarcastiquement à Lu Yaran.
Lu Yaran sentit que quelque chose n'allait pas dans l'expression de Qin Yan mais elle ne put dire quoi exactement. Alors elle la laissa partir avec un sourire.
Qin Yan retourna dans sa chambre. Elle regarda la soupe froidement. Dans la salle à manger, elle avait déjà compris que quelque chose n'était pas normal avec la soupe. Maintenant, elle la sentit à nouveau et ses soupçons s'accrurent. Mais elle ne pouvait pas déterminer seule ce qui n'allait pas. Bien qu'elle connaisse la plupart des herbes chinoises, elle n'était pas sûre de combien d'ingrédients avaient été ajoutés à la soupe. Donc, elle décida de faire analyser la soupe en laboratoire.
Elle prit un petit récipient vide, versa la soupe dedans et le ferma correctement. Le reste de la soupe fut jeté dans les toilettes. Elle mit le flacon fermé dans son sac à main et sortit de la chambre à grandes enjambées.
Arrivée au salon, elle vit tout le monde discuter et rire. Qin Yicheng la remarqua et demanda : « Yan Yan, tu sors ? »
« Oui papa, comme je l'ai mentionné plus tôt, je dois sortir. Je reviendrai dans 2 heures maximum, » dit-elle doucement.
« Tu ne te sentais pas bien tout à l'heure ? Maintenant tu sors ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu cherchais des excuses parce que tu ne voulais pas déjeuner ? Yan Yan, tu as vraiment déçu maman, » dit tristement Lu Yaran.
« Maman, pourquoi ton imagination s'emballe-t-elle ? Je reconnais que je ne me sentais pas bien tout à l'heure, mais après avoir pris la soupe, je me suis sentie très énergique. C'est grâce à ton amour que je me sens bien maintenant. Alors, j'ai décidé de continuer ma journée. Pourquoi penses-tu autant ! » dit Qin Yan avec un sourire moqueur dans les yeux.
Lu Yaran regarda Qin Yan avec morosité. 'Pourquoi cette fille me répond-elle ! Comment ose-t-elle ! Jusqu'à hier, elle n'avait même pas le courage de me regarder dans les yeux. Qu'est-ce qui a changé en si peu de temps !'
Lu Yaran ignorait que Qin Yan était désormais une personne complètement différente. Aussi bien Qin Muran que Lu Yaran détestaient Qin Yan mais les méfaits de Qin Muran restaient inconnus de sa mère. Lu Yaran continuait de penser à Muran comme une fille innocente et douce. Elle ne savait donc rien de ce qui s'était passé la veille au soir.
« Sœur, puis-je venir avec toi ? Je n'ai pas grand-chose à faire aujourd'hui donc je peux t'accompagner. Nous pourrions également faire du shopping au centre commercial Privilege, » demanda Qin Muran avec un ton enjôleur.
Qin Yan refusa avec un sourire, « Muran, je suis vraiment désolée mais je préfère être seule aujourd'hui. Je ne veux pas toujours dépendre de toi. J'ai aussi besoin d'être indépendante. »
Qin Yicheng approuva d'un hochement de tête les paroles de Qin Yan quand il entendit Qin Muran dire : « Mais qu'est-ce que tu racontes sœur ! Je suis toujours là pour toi, quand tu as besoin de moi ! Nous pouvons nous accompagner mutuellement. Pourquoi veux-tu te débattre seule ! »
« D'accord, assez avec tout ça ! Être dehors seule une journée n'est pas une sorte de bataille. Muran, laisse ta sœur partir. Elle a raison. Elle ne peut être constamment sous la garde de sa famille. Et il est déjà grand temps. Yan Yan, pars et passe une bonne journée, » dit Qin Yicheng en faisant ses adieux à Qin Yan.
Qin Muran voulait garder un œil sur Qin Yan mais l'intervention de Qin Yicheng l'en empêcha. Elle fit la moue à son père mais ne dit rien.
Qin Yan quitta la maison et se rendit directement à l'hôpital. Elle était inquiète pour le petit garçon. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait un sentiment familier avec le garçon.
Lorsqu'elle arriva à l'hôpital, elle vit l'infirmière qu'elle avait rencontrée la veille. Elle se dirigea vers elle et demanda : « Sœur, comment va le petit garçon que j'ai amené hier ? Peux-tu me parler de son état ? »
L'infirmière reconnut Qin Yan et lui dit : « Oh, tu parles du petit prince de la famille Xi ! Sa fièvre a baissé hier et sa famille l'a transféré à l'hôpital des Anges de la capitale. »
Qin Yan entendit cela et ne sut pas si elle était contrariée ou soulagée. Elle était soulagée de savoir que le petit était en sécurité mais était aussi contrariée de ne pas pouvoir le voir.
Alors que Qin Yan était plongée dans ses pensées, l'infirmière interrompit ses réflexions en disant : « Mademoiselle, je suis pressée maintenant. Comme tu as sauvé le garçon, si tu veux demander quelque chose, tu peux t'adresser au médecin. » Après avoir dit cela, l'infirmière partit.
Qin Yan savait maintenant que le petit gars était en sécurité, donc elle laissa tomber ses inquiétudes. Maintenant, le prochain problème devant elle était la soupe qui devait être testée. Elle chercha en ligne un laboratoire de tests alimentaires et quitta l'hôpital pour le laboratoire.
Arrivée au laboratoire, elle leur donna l'échantillon de soupe et on l'informa qu'elle devait attendre une heure pour les résultats.
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