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33.33% La guilde des dragons / Chapter 8: Révélation problématique

Capítulo 8: Révélation problématique

Là, c'est bon, je suis mort ! Enterré ! Pulvérisé ! j'irais même jusqu'à dire oblitéré ! Yrana avait donc raison, je suis le fils de Sulfuris, un grand dragon noire, athlétique, yeux bleu nuit, il avait deux cornes derrière la tête dont une brisé, je ne sais comment, de physique, j'avais l'impression de me voire version futur, mais je sus aussi le problème que ça posait, il n'est pas chef des Griffes Sanglantes, donc JE ne suis pas héritier légitime, quand les autres vont apprendre ça, parce que forcément, ils vont l'apprendre, je serais exclu du groupe, puis de mon clan, je finirais en bannis avec plus rien :

_calme toi ! j'ai pas put te reconnaître en tant que mon fils, rien ne pourra le prouver !

_à part qu'on est identique ?

_je ne peux pas me battre avec les dragons, ils me prennent toujours pour l'assassin de notre reine !

_donc...je dois prouver que tu es innocent...tout en empêchant que les autres sachent qui est mon vrai père pour éviter de me faire virer au mieux ou exécuter au pire.

_ils ne feront pas cette erreur, même avec cet info !

Alors là, je me marre ! Moi, fils bâtard de la reine avec son amant qu'on accuse d'avoir tuée la compagne de ses rêve, échappant à la mort juste parce qu'ils ont besoin d'unité pour gagner :

_non, je vais crever ! c'est Sanira qui commande !

_oh...mon plan a donc marché, je me doutais qu'elle prendrait le contrôle de la situation !

_donc, tu es au courant que tu me condamne à mort, elle me veut mort depuis ma naissance, alors explique moi la partie du plan qui me manque...OU JE GARDE MA PUTAIN DE TÊTE ATTACHE AU RESTE DU CORPS.

_mais tu vas te calmer oui ? On dirait moi sans alcool !

Géniale, c'est un ivrogne en plus, je suis le plus malchanceux au monde ou quoi, il me condamne à mort et il s'en fiche, dans le genre père modèle on repassera :

_tu seras récompensé champion !

Champion ? je...je suis son champion ? Alors là, je suis scié :

_un problème ?

_c'est...c'est la première fois qu'on m'appelle champion, j'ai eut le droit à d'autre noms moins...flatteurs.

_j'suis désolé, je ne pouvais pas rester et changer ça !

_pas grave !

Je baissais la tête et finit par partir, la mission qu'il vient de me confier en plus de cette foutue guerre, ne va pas être simple, je dois identifier le responsable de tout ce merdier, c'est l'arrivé d'une Ingrid venant me chercher qui coupa mes pensées :

_te voilà...j'ai...j'ai...

La pauvre fille était essoufflée, je m'asseyais et la laissa tranquillement reprendre son souffle :

_Ingrid ? Tout va bien, demandais je d'un ton légèrement inquiet.

_j'ai lut les notes...Sulfuris n'est pas avec les deux jambes, il se sert d'eux pour une mission en son nom.

_quel peut être le but ?

_ils n'en savent pas plus, ils veulent le tuer dès qu'ils en auront l'occasion.

_tu peux garder un secret ?

_oui Tolryk, sans problème !

Je lui racontais que Sulfuris m'attendait à l'avant poste, me disant que je suis son fils et me demandant de l'aider dans son enquête :

_alors là...j'aimerais pas être à ta place.

_ha ha...très drôle, tu sais que ta place ici est aussi en danger que la mienne si jamais je me fais griller, d'autres notes ?

_oui, une de Sulfuris, planqué dans un coffre, sans doute une prise par le chef, j'ai pas réussi à comprendre un mot.

Elle sortit un carnet de sa sacoche, vu le travail sur le cuir servant de couverture et de la reliure, c'était du travail elfique, cet andouille a tenté de retranscrire le journal de mon père et notre langue mal écrite n'aide pas à sa traduction :

_grr...pourquoi ces andouilles d'oreilles pointus se sentent obligé de faire ce genre de bêtises !

_tu peux le traduire !

_bien sûr, il l'a retranscris dans ma langue, mais très mal écrit, ça va me demander pas mal de temps !

_rentrons, me conseilla Ingrid, nous sommes toujours en zone ennemis, ce serais bête de se faire avoir si près du but.

Je gardais le carnet et suivit Ingrid jusqu'au volcan. Je vis les autres chefs qui attendaient mon retour, Krya m'enlaça tendrement et sentis mon carnet calé entre mon flanc gauche et mon aile, elle me proposa d'en parler en privé et je lui proposais notre chambre. Krya accepta et m'accompagna, nous laissions Ingrid dans ces quartiers pas très loin de chez nous et quand nous vîmes Goryak au seuil de notre grotte, nous savions que nous étions à bon port, il sauta au cou de sa mère et me regarda :

_salut champion.

Je vis sa queue remuer de droite à gauche et nous rentrions chez nous, Krya coucha Goryak puis me rejoignit :

_qu'as-tu appris sur cette roche ?

_et bien...Sulfuris m'y attendais, dissimulé par un sort !

_le Sulfuris ? Je croyais qu'il voulait te capturer !

_c'est...autre chose, je ne sais pas si je dois t'en parler.

Je baissais la tête, je ne veux pas lui mentir ou cacher la vérité, elle m'a toujours fais confiance, je ne peux pas me permettre de perdre ça :

_je le garderais secret si c'est ça qui t'inquiète !

_et bien...Sulfuris est mon vrai père !

_oh bordel...je comprends mieux ta tête, que cache-tu sous ton aile ?

_son journal, les elfes ont voulut le traduire pour connaître son plan, je suis mal à quel point ?

_tout va dépendre de quel poste avait Sulfuris, le roi des dragons surpasse tout !

_oui...Sauf que c'était Arkorn et Amaélys !

_pas si il prouve le contraire ryk !

Krya me regarda tendrement puis je sentis sa patte droite me caresser gentiment :

_tout se passera bien...crois moi, a-t-il confier autre chose !

_oui...qu'il n'est pas responsable des meurtres dont on l'accuse, c'est à moi de trouver qui a tout manigancé !

_il a des pistes !

_oui...je préfère pas le partager ici, les murs ont des oreilles !

_je crois savoir de qui tu parles !

Goryak venait nous rejoindre et coupa cette conversation. Je jouais avec lui un moment puis Krya me dit :

_il ne reste que la forteresse, les dragons se sont rebellé sur toute l'île et les deux jambes sont désorganisé !

_oui, mais aussi sans doute renforcé par les survivants des autres camps !

_Tolryk, ils sont terrorisé ! On peut les écraser sans aucun problème ! _Krya...il faut s'en méfier, quasi battu ils sont pire encore que dominant

Krya réfléchissais un instant, ces batailles furent trop facile à mon goût, ils cachent quelque chose :

_TOLRYK, hurla Korak, on a des EMMERDES direct au volcan !

Je rejoignis Korak et luis demanda quel genre d'emmerder avant qu'une secousse me fit perdre l'équilibre :

_c'est quoi cette merde, on est sous l'archipel !

_bataillon de catapulte naine avec des baliste en protection, ils veulent détruire le volcan.

_ils doivent savoir qu'on l'a repris...on peut les attaquer !

_les balistes nous auraient si ce n'est pas les catapultes !

Je courrais à ses côtés tout en réfléchissant à un plan, je retrouvais Laryka avec son équipe qui fortifiais le volcan :

_si tu as un plan, c'est maintenant ou jamais !

J'entendis les cornes dehors et les rochers s'écraser contre le volcan, je regardais l'ouverture au dessus de moi et quand Laryka vit mes ailes se déployer, je l'entendis :

_ça y est, il a pété une durite le chef !

_je suis plus agile et rapide, je peux peut être ralentir les attaques ennemis le temps de renforcer les troupes au sol !

_tu vas y rester, il y a des dizaine de catapultes et de baliste dehors, sans compter ces taré de barbus !

_il ne me connaissent pas ! Je peux les surprendre !

_ou laisser ton clan sans chef...à toi de voire !

Je grognais vers ma sœur et décolla, j'étais juste dehors qu'un rocher fonçais vers moi, en un éclair, je le saisis et le renvoyant vers eux, broyant des catapulte et une ou deux balistes :

_c'est quoi c'bordel, cria un nain, buter moi ce lézard ailé.

Avant que d'autres tirs ne se fassent, je rugis et cracha mes boules de feux vers les autre machines de guerre :

_on vous a laissé le grand Continent et décidé de vivre ici et ça ne vous suffit pas, vous allez le payer !

_on n'a pas peur de toi, t'es ridicule !

Mes flammes détruisirent d'autres catapultes, un trait de baliste fut tiré, je l'esquivais mais la pointe m'entailla légèrement le flanc gauche, je grognais de rage et plongea vers eux, ils ne pourront pas se servir de leurs armes de siège au sol, les tirs cessant, Laryka sortit par la grande porte seule, jetant un rocher sur les machines :

_vous allez voire les barbus, on va vous griller !

_CHARGEZ MES FRÈRES, hurla le chef.

Un bataillon de nain chargea, moi et Laryka les repoussions pour notre liberté et surtout pour notre survie, je coupais un nain en deux d'un coup de griffe quand j'en vis un autre bondir sur ma sœur, une hache à la main, je plongeais et reçu le coup à sa place, la hache figé dans mon épaule droite, je m'écroulais au sol et Laryka les consumaient, ils partirent en cendre, même leurs armures, alors qu'elle me croyait inconscient, mais je me relevais, arracha cette maudite hache et la lança sur un nain prêt à l'attaquer dans le dos, elle le vit s'écrouler raide mort et vit les nains hésiter un instant, je titubais légèrement et rejoignis ma sœur, mes plaies saignaient mais mon envie de brûler ces barbus me donnaient suffisamment d'énergie pour finir le boulot :

_tu es sûr que tu peux le faire ?

_oui...si ils leur faut un démon à craindre, je le serais !

Je rugis deux fois plus fort, les nains reculaient et les six autres chef de clan se présentaient, ils est temps de les faire partir, nous chargions tous ensemble et éliminions le reste, dans la fureur du combat, nous fûmes tous blessé, plus ou moins gravement, selon les normes humaines, pour nous, ce n'étaient que des égratignures, plus ou moins grave tout de même, les nains battirent en retraite, leur machines de guerres furent des tas de cendres et les corps des vaincus garnirent le seuil du volcan, il était encore debout et les sept chefs furent encore en vie...mais pas intact, faut l'avouer, alors que les six autres fêtèrent la victoire, je titubais et m'écroulais au sol...sans doute dû à la perte de sang.

A mon réveil, sans vous mentir, quelques heures de soin et de repos plus tard, je vis Laryka près de moi :

_j'suis mort ! Dis je.

_non, tu es vivant frérot...beau combat, on aurait dit...

_si tu oses dire papa, je t'arrache la tête !

Je grognais de suite et Laryka grogna de suite, sur le même ton que le miens, ça me fit presque rire :

_tu compte faire quoi maintenant ?

Je grommelais de douleurs mais sut quoi faire :

_reprendre notre île !

_ah ah...très drôle, fit elle d'un ton sarcastique, sérieux, c'est quoi le plan ?

_ils ont pensé nous avoir non ? Ils ont foiré, c'est le bon moment pour contre attaquer !

_tu es plus que taré en fait, répondit Laryka, vous êtes tous blessé, encore heureux, vous êtes encore en vie...les chef de clans je parle, du côté des chefs de guerres, je penses être la meilleur, ils craignent les autres...du genre vraiment naze, si tu vois ce que je veux dire !

_pourquoi tu as changé d'avis sur moi, tu es celle qui a lancé le mouvement, tous contre Tolryk ?

_pour tout te dire, une partie de moi ne voulait pas faire ça, une partie de moi pensait que j'avais tort de te tourmenter...mais il ne me restais que papa, je ne voulais pas tout perdre, mais quand je vois ce que tu peux faire, tu es deux fois plus héroïque que Sanira, mon idole.

_Je...c'est vrai tout ça ? Juste parce que je botte des culs, que je crame des mecs et...et que je risque ma peau ?

_non...depuis le premier jour où je t'ai vu, je...je me suis senti...différente, comme maman te gardait tout le temps, un jour, elle m'avait demandé de la seconder, pour que si jamais elle ne pouvait plus le faire, qu'il y a quelqu'un d'autre pour le faire, tu étais si petit et fragile, je n'avais jamais vu ça...je m'en veux de ne pas t'avoir soutenu !

Là, elle m'a coupé le sifflet, Laryka se fit du soucis pour moi, elle a juste joué la méchante parce qu'elle ne voulait pas se retrouver seule, sans parents...c'est pas que moi, dans le genre relation parent enfant, j'ai eut une sacrée veine...mais Laryka idolâtrait Arkorn, moi, j'ai même pas de héros, j'ai toujours vécu dans un trou pas plus gros qu'un terrier puis dans une grotte ridicule :

_Tolryk, tu es quelqu'un de très important, tu es ton propre héros !

_Laryka, s'il te plaît...arrête ! On m'acclame parce qu'on est en temps de guerre, si on gagne, je resterais le même, l'avorton, même mort, les paroles d'Arkorn resteront gravé dans leurs stupides crânes vides !

_pas si je m'en occupe !

J'ai failli éclater de rire, ok, son équipe de guerrière est l'élite de l'élite chez les dragons, mais les vétérans n'écoutent que les leurs et JAMAIS une dragonne...même elle :

_Laryka...même avec les dieux derrière toi, ces vieux tas d'écailles ne t'écouteront pas, sauf dans un seul cas...

_lequel ?

_faut que je les tabasse...et je le ferais avec un grand plaisir.

Laryka voulut me couper mais Krya venait de nous rejoindre :

_désolé de vous couper, je m'inquiétais !

Laryka finit par sortir et Krya pris sa place, je ne fus pas très surpris de me prendre une gifle :

_ne me refais jamais ça !

_désolé !

Pour la première fois de toute ma vie, Krya venait de me frapper et ce coup fut bien bien pire que ce que les nains ont put me faire subir tout à l'heure :

_ça doit faire mal ! Me dit Krya.

_très drôle...tu voulais que je sois un héros et quand je le suis, tu me gifles !

_tu n'es pas un héros, tu es dingue ! Je tiens à toi et tu fonces tête baissé dans un potentiel piège !

_j'allais pas les laissé détruire notre centre de commandement et d'opération !

Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais mal, je pensais bien faire et à l'entendre, c'était mal :

_je suis fière de toi quand même, tu as survécu à ce traquenard et vaincu ces nains !

Je baissais la tête, je souffrais encore légèrement de mes légères blessures de guerres, juste deux trois cicatrices, pas plus ! Elle soigna mes blessures et me regarda tendrement :

_si tu veux voire tes futurs enfants, joue la plus prudent !

Je souriais et baissais la tête, elle a raison, si je veux avoir ma famille et vivre heureux, je dois rester en vie...une mission risqué en temps de guerre :

_tu vas avoir besoin de repos, la prochaine étape est la forteresse, une fois celle ci tombé, Sangterre sera à nous !

_mais pas les autres, Sangterre est au centre de l'archipel, on sera constamment en danger et en sous nombre pour la garder sous contrôle !

_personne ne t'as mis au courant ?

_de quoi ?

_la rébellion a commencé sur toute les îles suite à nos actions ici, toutes les autres îles commencent à se dresser contre l'envahisseur, ils seront bien trop occupé à ce concentré sur le contrôle des autres île que reprendre Sangterre sera impossible pour eux !

_comment sais-tu ça ?

_Tolryk, j'suis aussi rusé que toi, si on attaque une autre île et la rébellion attaque les autres, ils ne peuvent pas envoyer de renforts pour reprendre Sangterre, c'est évident voyons !

Krya me sourit et pour la première fois, je me sentis bête, j'allais me planquer mais Krya me cala contre elle :

_tu es merveilleux mon grand, ça arrive de ne pas pensé à tout, c'est tout !

Elle m'embrassa et m'emmena dans notre chambre pour du repos bien mérité.

Quelques jours plus tard, Sanira regardait un plan de la forteresse ennemi, sans doute volé et à ma grande surprise, elle ne me donna aucun rôle dans ce plan :

_Tolryk, vu ton insubordination, tu ne prendras plus part au combat, même si j'aimerais te voire mort pour avoir la paix !

Le plus surprenant fut que Laryka prenait ma défense au lieu des six autres nouveaux chefs...en même temps, elle ne leurs à pas laissé de temps de s'expliquer :

_si il n'est pas avec nous, je retire mes troupes !

_pas question, tu fais partis de mon plan !

_pas sans mon frère ! Ils nous a mené jusque ici, sans lui on a aucune chance !

_c'est faux Laryka !

Les autres chefs finirent par prendre la suite, je regardais le plafond et finit par entendre Krya :

_si Tolryk n'est pas avec nous, la rébellion s'étouffera, on a besoin de lui, que tu l'apprécies ou non !

_jamais ! On a jamais eu besoin de lui et on n'en aurait jamais besoin, il restera loin de ce combat.

A ma grande surprise, les quelques troupes sauvé des autres clans prirent de même ma défense, disant que si je n'y étais pas, une défaite nous attendaient, Sanira était contre et finit même par me virer de la salle. Je partis de la salle et bien sûr, je me décidais à réfléchir à mon propre plan, si il ne reste que la forteresse, je me dois d'identifier le chef responsable du secteur, l'analyser et identifier ses points faibles, je me demandais bien qui pouvait être notre enculé en chef :

_besoin d'aide ? Me fit Tyrok, posé sur mon épaule.

_Tyrok ? qu'est-ce-que tu...

_tu croyais franchement qu'on allait la suivre et pas toi, me répondit Trogan, c'est quoi ton plan pour reprendre Sangterre ?

_j'ai besoin de savoir qui dirige ?

_selon mes connaissances, continua Korak, un chevalier de l'Ordre, il est persuadé qu'on est le Mal incarné, il a des armes plus perfectionné que les catapultes et les balistes.

_on en sais plus ?

_non...pas que je sache, il sort peu depuis notre révolte !

_si jamais il a une peur viscérale, ça pourrait faciliter les choses !

_en quoi ? Demanda Marifala, les deux jambes on peur de tout !

_il y a peur et phobie ma grande !

Zilla me regarda comme perdu et je finis par expliquer :

_quand on fais face à sa peur, on peut se faire pousser des couilles et l'affronter, si on fais face à sa phobie, la panique prend le dessus...dans le cas de la phobie, notre victoire serait simplifié.

Ils avaient l'air de comprendre et Krya finit par nous remettre dans le monde réel :

_tu sais vers quoi tu vas si tu lui désobéis ?

_oui...et je m'en fous !

Tout ce que je veux, c'est vivre libre et que les autres dragons le sois également, ni plus ni moins. Je finis par sortir de notre base et sortit dehors, les forces ennemis, surtout humains, se sont retranché dans leur forteresse, dernier bastion ennemi sur Sangterre, je buvais de l'eau douce et fraîche d'un lac en réfléchissant à un plan quand j'entendis un cri de terreur, j'allais voire la zone non loin et vit une troupe de garde accompagné un type dans une imposante armure, tentant d'escalader un rocher :

_mais sire, ce n'est qu'une minuscule araignée !

_j'ai horreur de ces créatures !

Le terrifié des araignées avait une imposante armure ressemblant à celle de ce groupe de chevalier dont Arkorn m'avait parlé, les chevalier de l'ordre, ces idiots ont décidé de tuer toute chose que leur religion n'accepte et concerne comme création des Ténèbres, bien sûr on en fait partis...cette andouille venait de me donner le plan idéale pour sa chute, je repartais vers notre camps mais avant que je puisse retrouver les autres, Sanira m'attrapa par le cou et me cala contre le mur :

_tu vas payer pour ta désobéissance !

_si tu veux notre défaite...vas y enferme moi !

Avant que je puisse dire autre chose, elle demanda à deux de ses gardes fétiche de m'enfermer jusqu'à la fin de la guerre.

Le jour de la bataille contre la forteresse, du moins je le suppose, vu le calme dans ce réseaux de grotte, j'étais couché contre le mur de ma cellule, fixant la seule sortie possible, j'ignorais depuis quand j'étais là, des jours, des semaines...c'est le son d'un choc contre la paroi qui me réveilla, quand le rocher qui bloquait la voie fut briser et que je vis un des gardes de Sanira, inconscient, suivit d'une tête connu, j'ai cru rêver :

_sl'ut frangin !

_Laryka ? qu'est-ce-que tu fais là ?

_je viens te sortir de là parce que entre bosser avec toi ou Sanira, j'ai fais mon choix !

Je me relevais et me demandait bien comment elle a put changer d'avis aussi vite :

_entre « envoie tes troupes direct sur des défenses anti-dragon en diversion » et « tir de soutient et fais attention à tes troupes »...le choix est vite fais !

_ne me dis pas qu'elle est en train de saccager le peu de nos troupe contre cette forteresse.

_si je suis là, c'est pas juste pour risquer ma place !

Je finis par la suivre jusqu'à la côte sud de l'île, Sangterre n'est pas réputé pour ses forêts abondantes ni pour ses sources d'eau, c'est du plat avec du gazon dessus, excepté quelques bosquets, après avoir traversé le plus grand au sud, peu avant la forteresse, nous arrivions à ce que je supposais être l'infirmerie de camps dirigé par Yrana :

_Sanira va tous me les tuer, d'habitude, elle fais mieux que ça !

_Yrana, dis-je, quel est la situation ?

_Tolryk, que les dieux sois loué, Laryka t'a trouvé, j'ai plus de blessé que de remède, si tu as un meilleur plan c'est le moment ou sinon, nous sommes vaincu.

_j'en ai un, Laryka, comment va ta troupe ?

_en forme, j'suis pas suicidaire !

_rejoins moi avec ton unité complète avec les six autres héritiers, mon plan doit marcher et nous faciliter la victoire !

_ok frangin.

Je traversais l'infirmerie en jurant à moi même que jamais mes yeux devront voire un spectacle si désastreux de dragon mourant, mort ou infirme à vie pour des décisions militaires, je retrouvais les autres héritiers et à ma grande surprise, ils furent tous ravie de me voire :

_te voilà enfin terreur, fit Trogan.

Marykka examinait la bataille et je la rejoignit, je soufflais dans une corne que les araks m'avaient donné, elle diffuse un son qu'elles seules peuvent entendre et Korak me rejoignis :

_c'est quoi ton plan ?

_Korak, j'ai appris que le chef a peur des araignées, des araks vont s'introduire par une galerie dans les fondations de la forteresse vu qu'à mon grand étonnement il en à bâti une, quand elles arriveront à entrer...

_ils fuiront à toute jambe avec un minimum d'équipement et l'accès nous sera garantis, réagit Marifala, bien joué.

_mais comment être sûr que...

Zilla fut coupé par l'arrivé de ma sœur et de sa troupe et d'un cri de terreur venant de la forteresse :

_étape une effectué, Korak, est ce que tu peux voire si Yrana a des projectiles mortels en stock !

Il partis de suite vers l'infirmerie alors que je guettais l'ouverture la porte de la forteresse, après quelques minutes, la porte s'ouvrit et Korak revenait :

_désolé, j'ai trouvé que ces élèves auprès des blessés !

_Yrana ne quitterais jamais son poste sauf si...

Quand je vis que Krya était absente en plus, je craignis le pire, la seule raison pour qu'Yrana quitte son poste, c'est qu'une dragonne va pondre, quand je vis le chef et une petite escorte partir vers l'ouest alors que Sanira et ses troupes massacraient le reste des troupes humaines, c'est sûr qu'entre des araks d'un côté et des dragons de l'autre, ils sont foutus :

_Laryka, avec moi, je crois savoir ce que cet enfoiré veut faire !

_les filles, vous me cramez tout les humains que vous croiserez, ne leur laissez pas la chance de se rendre !

_chef oui chef ! Rugir toute son équipe en coeur !

Alors oui, j'exagère en disant toute l'équipe, elle n'a qu'à peine un dixième de la totalité de son équipe mais ce sera plus tard que j'y reviendrais, Laryka et moi partions poursuivre ce chef, si son plan est de supprimé Krya pendant la bataille, il croit rêver si il se croit gagnant :

_si il compte bien faire ça, je vais m'occuper de son escorte et je te laisserais te charger de lui !

_merci Laryka !

_je sais que tu tiens à elle, elle sera sauve crois moi !

_je ne le croirais qu'avec ce monstre six pied sous terre...si il reste quelque chose de son corps !

Connaissant Krya, elle a dû se trouver une grotte non loin et bien entendu, nous vîmes les humains avec leurs chef, guetté une caverne non loin :

_ils doivent attendre qu'elle les pondent, on est exténuée après la ponte, Krya sera sans défense !

_ok Laryka, ils sont huit avec le chef, tu saura géré seule !

_sept gars ? Ouais...je vais faire diversion, sauve ta copine !

Alors que Laryka attira les hommes de mains, j'en profitais pour entrer dans la caverne pour assister à la ponte de Krya :

_non...le compagnon doit être dehors !

_Yrana, le chef et son escorte son issus prêt à vous assassiner, je suis là pour vous...

_le coup parfait, fit le chevalier de l'ordre !

Je vis un chevalier dans une armure blanche immaculé, une cape rouge au dos et une épée à deux mains en aciers :

_vous allez tous les trois mourir !

Je grognais et finis par lui sauter dessus, toute griffe dehors, j'ignore comment cet idiot a réussi à garder son armure mais je savais ce qu'il allait subir :

_mon armure est conçu pour résister a vous sale monstre !

_ouais...mais pas le fer !

Yrana me donna un baquet d'eau et regarda le chevalier :

_il n'y a pas que vos mage qui maîtrise certaine chose, j'avais prévu ce baquet pour un chevalier comme toi, dès que l'eau entrera en contact avec du métal ou affilié, il rouillera de suite !

_c'est...

_c'est pour coupé une ponte et menacé la vie d'une dragonne sans défense !

Elle l'arrosa de suite et toute son armure rouilla de suite, il fut forcé de la retiré ou sinon, c'est le tétanos, même son arme fut inefficace :

_vous allez me le payez !

_vois-tu abrutis, le monstre ici, c'est toi, il faut être lâche pour s'en prendre à une créature sans défense, tu mériterais une vie de misère, sans famille, ni amis, que si jamais tu as des fils, tu mériterais qu'ils t'ignorent presque même une dispute, tu vas crever tout seul et personne ne gardera un souvenir de toi...et crois moi, pour avoir tenter d'attaquer ma compagne que j'aime à la folie, tu vas souffrir.

Et effectivement, je l'ai torturé à mort pendant des heures, quand son âme a quitté son corps, je luis ai coupé la tête et jeta ce qui restais de son corps dans le fond de la caverne, le lieu idéale pour un rat comme lui, je vis même son nom gravé sur le plastron de son armure...sir Hervé...pas de bol, tu as finis comme tu as toujours vécu. Je retrouvais Krya qui couvait ses trois œufs, je frottais mon museau contre elle et sourit, Yrana me disait qu'elle va avoir besoin de beaucoup de repos, elle resterait auprès de Krya pour l'aider, je me sentais un peu inquiet jusqu'à l'arrivé de Laryka :

_l'escorte est éliminé...je vois que Krya est encore en vie ?

_oui, le chef est mort !

_et bien, je crois que tu as une victoire à annoncer !

Là, je suis dans le purin jusqu'au cou, moi devoir faire un discours ? Je soupirais et entendis des rugissements dehors :

_ne me dis pas qu'ils sont là ?

_bien sûr que si, ils ne te voyaient pas revenir !

Je déglutis et sortit de la caverne, toute la troupe, excepté Sanira et ses soldats, j'allais commencer mais un déclic me surpris, je me tournais vers l'origine du son et vis un trait de baliste me foncer dessus, partant de la forêt en contrebas, j'étais comme figé, faut croire qu'un bête piège va mettre fin à ma vie.


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