Le soleil se levait sur Konoha, baignant le village caché de la Feuille dans une lumière dorée. Les premières lueurs de l'aube réveillaient doucement les habitants, annonçant le début d'une nouvelle journée. Au sein de la famille Namikaze, la maison était déjà animée.
Minato, un garçon de six ans aux cheveux blonds éclatants et aux yeux d'un bleu vif, se préparait avec enthousiasme pour son premier jour à l'académie ninja. Malgré son jeune âge, il était déjà d'une rare intelligence, doté d'une perception du monde que peu de gens possèdent même à l'âge adulte. Son père, bien que simple citoyen, lui avait transmis une part de sa sagesse et de ses rêves, éveillant en lui une passion pour les arts ninja. En fait, son talent était déjà reconnu car il avait réussi à impressionner Jiraya, l'un des trois ninjas légendaires, facilitant ainsi son inscription à l'académie.
Hikaru, âgé de deux ans seulement, regardait son grand frère avec admiration. Bien qu'il soit encore trop jeune pour comprendre pleinement l'importance de ce jour, il ressentait déjà une profonde admiration pour Minato. Les yeux pétillants de curiosité, il essayait de suivre chacun de ses mouvements, tentant de comprendre ce qui rendait son frère si spécial.
"Tu es prêt, Minato ?" demanda leur mère, Mikoto Namikaze, en ajustant le col de la tunique de son fils aîné.
"Oui, maman ! Je suis tellement impatient de commencer !" répondit Minato avec un sourire éclatant.
Alors que Minato se dirigeait vers la porte, Hikaru trottina maladroitement derrière lui, essayant de le suivre. Minato se retourna et, avec un sourire affectueux, se baissa pour ébouriffer les cheveux de son petit frère.
"Je reviendrai bientôt, Hikaru. Quand tu seras plus grand, toi aussi tu iras à l'académie. Et je te montrerai tout ce que j'aurai appris," dit Minato avant de sortir.
Hikaru, les joues rebondies et les yeux grands ouverts, leva les bras vers son frère en murmurant d'une petite voix : "Minato... moi aussi... ninja..." Il essayait de dire beaucoup plus avec ses mots limités, mais l'adoration dans son regard disait tout.
Mikoto, en souriant, prit Hikaru dans ses bras. "Ne t'inquiète pas, Hikaru. Tu seras un grand ninja, tout comme ton frère."
Hikaru, toujours dans les bras de sa mère, se blottit contre elle en fixant la porte par laquelle Minato venait de sortir. Dans son esprit enfantin, il voyait déjà des images de lui-même courant aux côtés de son grand frère, maîtrisant des techniques incroyables et protégeant leur village.
"Minato, fort !" dit Hikaru avec détermination, ses petites mains serrées en poings.
Mikoto rigola doucement. "Oui, Minato est fort. Et toi, tu seras fort aussi. Maintenant, que dirais-tu d'un bon petit déjeuner, mon petit ninja ?"
Les yeux de Hikaru s'illuminèrent à l'idée de la nourriture. "Oui, maman !"
Alors qu'ils se dirigeaient vers la cuisine, Hikaru attrapa une cuillère en bois et commença à agiter l'air avec, imitant les mouvements de combat qu'il avait vus chez Minato. Chaque geste était maladroit, mais rempli de la même détermination et enthousiasme que son grand frère.
"Regarde, maman ! Moi aussi, ninja !" cria-t-il avec joie, ses mouvements imprécis mais pleins de passion.
Mikoto observa avec attendrissement son petit garçon, voyant déjà en lui l'éclat du futur shinobi qu'il deviendrait. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire en voyant son enthousiasme et son amour pour son grand frère.
"Oui, mon amour. Toi aussi, tu seras un grand ninja," murmura-t-elle en le serrant doucement dans ses bras.
La journée se poursuivit, remplie des rires et des jeux d'un enfant de deux ans, mais au fond du cœur de Hikaru, une flamme venait de s'allumer. Une flamme qui ne cesserait jamais de brûler, le guidant sur le chemin de son propre destin ninja, aux côtés de son frère Minato.
La journée continua avec une chaleur douce et une lumière dorée enveloppant Konoha. Mikoto préparait le petit déjeuner, remplissant la maison des délicieux arômes de riz, de poisson grillé et de soupe miso. Hikaru, toujours avec sa cuillère en bois, s'était assis à table, tapant doucement sur le bord en rythme avec une chanson qu'il fredonnait.
"Minato, fort ! Hikaru, fort ! Ninja tous les deux !" chantait-il joyeusement, ses petites jambes balançant sous la table.
Mikoto sourit en écoutant son fils. Elle apporta les plats sur la table et s'assit en face de lui, regardant ses yeux pétillants d'excitation. "Tu sais, Hikaru, un bon ninja doit aussi bien manger pour être fort. Alors, mange bien."
Hikaru hocha vigoureusement la tête et attaqua son bol de riz avec une cuillère, les grains de riz collant parfois à ses joues alors qu'il mangeait avec enthousiasme. Mikoto, en souriant, essuyait doucement les grains de riz avec un chiffon.
Après le petit déjeuner, Mikoto décida de profiter du beau temps pour emmener Hikaru au parc. Les rues de Konoha étaient déjà animées avec des ninjas et des civils vaquant à leurs occupations. Hikaru trottinait joyeusement à côté de sa mère, ses petites mains serrées autour de ses deux doigts.
Le parc était un endroit magnifique avec des arbres en fleurs et un petit terrain de jeu où les enfants pouvaient s'amuser. Hikaru repéra une balançoire libre et, avec des yeux brillants, tira doucement la main de sa mère vers elle.
"Maman, balançoire !" dit-il en pointant du doigt.
Mikoto acquiesça avec un sourire et le souleva pour l'installer sur la balançoire. "Accroche-toi bien, Hikaru," dit-elle en commençant à le pousser doucement. Hikaru riait, le vent caressant son visage alors qu'il montait de plus en plus haut.
"Regarde, maman, je vole comme un ninja !" cria-t-il joyeusement, ses bras tendus comme s'il allait s'envoler.
Mikoto riait doucement en le regardant. "Oui, tu voles haut, mon petit ninja."
Après un moment sur la balançoire, Hikaru courut vers le toboggan, ses petites jambes trébuchant parfois mais ne perdant jamais son enthousiasme. Il grimpa maladroitement les marches, puis glissa avec un cri de joie, se retrouvant à nouveau sur le sol, prêt à recommencer.
Entre-temps, plusieurs autres parents et enfants étaient arrivés au parc, et Hikaru trouva rapidement des camarades de jeu. Il se fit de nouveaux amis, partageant ses jouets et jouant à des jeux de ninja imaginaires. Ses nouveaux amis étaient fascinés par ses histoires de Minato, et bien que Hikaru ne comprenne pas tout, il racontait avec enthousiasme comment son grand frère était le plus fort et comment il allait devenir comme lui.
Les heures passèrent rapidement, et bientôt il était temps de rentrer à la maison pour le déjeuner. Mikoto appela Hikaru, qui courait encore autour du parc avec ses nouveaux amis. En entendant sa mère, il accourut vers elle, ses joues rouges de plaisir et de fatigue.
"Viens, Hikaru, il est temps de rentrer," dit Mikoto en prenant sa main.
"Encore un peu, maman ?" demanda-t-il avec des yeux suppliants, mais Mikoto secoua doucement la tête.
"Tu pourras revenir demain, mon chéri. Mais pour l'instant, il faut rentrer et manger," répondit-elle.
Hikaru accepta avec un sourire et la suivit en trottinant, racontant avec enthousiasme toutes les aventures de la matinée. De retour à la maison, ils préparèrent ensemble un déjeuner simple mais délicieux. Hikaru s'endormit brièvement après avoir mangé, épuisé par l'excitation de la matinée.
L'après-midi passa paisiblement, Mikoto profitant du moment de tranquillité pour faire quelques tâches ménagères pendant que Hikaru dormait. Lorsqu'il se réveilla, ils passèrent un peu de temps à lire des livres d'images et à jouer avec des jouets dans le salon.
Le soir venu, Minato rentra de l'académie, les yeux brillants de l'excitation de sa première journée. Il raconta à sa famille comment il avait rencontré de nouveaux amis, appris des nouvelles techniques et comment il avait hâte de revenir le lendemain. Hikaru, toujours fasciné par son grand frère, écoutait attentivement, absorbant chaque mot.
"Un jour, moi aussi je serai à l'académie avec toi, Minato !" dit Hikaru avec détermination.
"Je n'en doute pas une seconde, Hikaru," répondit Minato avec un sourire affectueux. "Et quand ce jour viendra, tu seras le meilleur ninja que Konoha ait jamais vu."
La journée se termina paisiblement, la famille Namikaze se rassemblant autour d'un dîner chaleureux. La lune monta lentement dans le ciel, baignant le village d'une douce lueur argentée. Hikaru s'endormit rapidement, bercé par les douces paroles de sa mère et les promesses d'un futur brillant et aventureux.
Cette journée marqua le début d'une série d'événements qui forgeraient les destins de Minato et Hikaru, unissant les deux frères dans une quête commune de force, de courage et de protection pour leur village bien-aimé.
La nuit tombée, le village de Konoha était enveloppé d'un silence paisible, les étoiles scintillant faiblement dans le ciel. Hikaru, épuisé par sa journée remplie d'émotions et d'activités, s'endormit rapidement, blotti dans son lit, ses rêves habituellement peuplés d'images de son grand frère et de ses jeux imaginaires.
Mais cette nuit-là, son rêve prit une tournure différente. Hikaru se retrouva dans un monde tout noir, le vide l'entourant de toutes parts. La solitude et l'obscurité commencèrent à s'infiltrer en lui, la peur grandissant de plus en plus fort. Il se mit à paniquer, son petit cœur battant à tout rompre, cherchant désespérément une sortie ou un signe de vie.
Dans ce monde noir, Hikaru se sentait complètement désorienté. Les ténèbres semblaient s'enrouler autour de lui comme des bras froids, étouffant toute lumière et tout espoir. Ses petits pieds cherchaient un sol invisible, ses mains tendues dans le vide, cherchant un appui qui n'était pas là. La peur s'insinuait profondément en lui, une peur qui dépassait tout ce qu'il n'avait jamais ressenti. Chaque battement de son cœur résonnait dans ses tempes, une pulsation constante qui semblait vouloir le pousser plus loin dans les abysses de ce monde inconnu.
Dans cette obscurité profonde de ce monde sans fin, Hikaru se sentait comme une minuscule étincelle de vie enveloppée par un océan de néant absolu. Le noir était si dense qu'il semblait presque palpable, pressant contre sa peau et obscurcissant ses pensées. Chaque pas qu'il tentait d'effectuer était comme s'enfoncer dans un cauchemar éveillé, où l'air lui-même semblait étouffer ses cris de terreur naissante. Il tenta de courir, de fuir ce monde qui le poursuivait, mais ses jambes semblaient enracinées au sol, refusant de répondre à sa volonté désespérée.
Il essaya de crier, mais aucun son ne sortit, seulement le silence oppressant qui semblait se refermer autour de lui comme une cage invisible. La peur s'insinuait dans chaque fibre de son être, ses mains devenant moites alors qu'il cherchait désespérément une issue, un semblant de lumière pour le guider hors de ce dédale ténébreux. Mais il n'y avait que l'obscurité, une obscurité qui semblait grandir et se nourrir de sa propre angoisse grandissante.
Et puis, la lumière apparut. Une lueur lointaine, vacillante mais chaleureuse, comme un phare dans la tempête de son cauchemar. Hikaru fixa la lumière avec désespoir, espérant que ce soit sa rédemption, sa libération de cette prison de ténèbres qui menaçait de le dévorer tout entier. La lumière apparut au loin, se mouvant gracieusement comme la course du soleil à travers le ciel. La lumière se rapprocha, révélant la silhouette d'un homme. Cet homme tenait une épée et ses mouvements étaient d'une élégance et d'une fluidité telles qu'on aurait dit qu'il dansait. Chaque coup d'épée illuminait l'obscurité environnante, apportant un semblant de réconfort à Hikaru.
L'homme s'arrêta finalement, regardant directement Hikaru. Bien que le visage de l'homme fût indistinct, Hikaru sentait une présence bienveillante émaner de lui. Sans que Hikaru ne s'en rende compte, il se mit à imiter la manière de respirer de l'homme. Cette respiration était étrange et profonde, chaque inspiration et expiration semblant atteindre les tréfonds de son être. Hikaru ressentit une douleur intense, comme si quelque chose en lui luttait pour s'adapter à ce nouveau rythme.
Lorsqu'il commença à imiter la respiration de l'homme à l'épée, Hikaru ressentit une douleur lancinante envahir tout son être. Chaque inspiration était comme un poids sur sa poitrine, chaque expiration un effort difficile. Sa poitrine se serrait, ses poumons semblaient brûler. Mais malgré la douleur croissante, Hikaru ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il n'arrivait pas à s'arrêter, comme si quelque chose au plus profond de lui l'obligeait à continuer. Ses larmes se mêlaient à la sueur sur son visage, sa respiration devenant saccadée sous l'effort. La douleur était si intense qu'elle lui paraissait insupportable, mais il ne pouvait pas s'empêcher de suivre le rythme étrange et hypnotique.
Il continua de respirer de cette manière, encore et encore, malgré la douleur croissante. Finalement, la douleur devint insupportable et Hikaru se mit à crier, son cri résonnant dans le vide sombre de son rêve.
Il se réveilla brusquement, le cri encore sur ses lèvres, trempé de sueur. Sa mère, Mikoto, était là, le serrant fermement dans ses bras. Elle le berçait doucement, chuchotant des paroles apaisantes pour calmer son esprit tourmenté.
"Chut, c'est fini, mon chéri. Ce n'était qu'un mauvais rêve," murmurait-elle en caressant doucement ses cheveux.
Hikaru, encore sous le choc, se blottit contre sa mère, sentant la chaleur et la sécurité qu'elle lui offrait. Ses petites mains agrippèrent le tissu de sa chemise de nuit, cherchant le réconfort dans sa proximité.
"Maman... j'avais si peur," dit-il entre deux sanglots, sa voix tremblante.
"Je sais, mon amour. Mais je suis là maintenant. Tout va bien," répondit-elle doucement, continuant à le bercer jusqu'à ce qu'il se calme.
Au bout d'un moment, la respiration de Hikaru se fit plus régulière et il commença à se détendre, ses paupières devenant lourdes à nouveau. Mikoto resta à ses côtés, veillant sur lui jusqu'à ce qu'il s'endorme paisiblement, ses rêves troublés dissipés par l'amour maternel.
Cette nuit étrange marqua le début de quelque chose de nouveau pour Hikaru, une connexion mystérieuse avec une puissance qu'il ne comprenait pas encore. Mais pour l'instant, il était simplement un petit garçon qui avait besoin de sa mère, trouvant refuge dans ses bras aimants.
La main douce de Mikoto essuyait les larmes sur les joues de Hikaru tandis qu'elle l'écoutait décrire son rêve. Son visage exprimait l'inquiétude et la confusion en entendant les détails du rêve de son fils.
Elle posait des questions douces pour essayer de comprendre ce qui avait pu effrayer son fils, mais Hikaru omettait de mentionner la partie où il avait imité la respiration de l'homme de son rêve. Pour lui, c'était encore un mystère.
"Et puis l'homme s'est arrêté et il m'a regardé, maman. Mais je n'avais pas peur de lui, juste de l'obscurité autour," disait Hikaru d'une voix tremblante, cherchant les mots pour expliquer ses émotions confuses.
"Un homme avec une épée dans un monde noir... C'est bien étrange, mon chéri," murmura-t-elle, essayant de dissimuler son inquiétude.
Mikoto le prit dans ses bras, le berçant doucement comme elle l'avait fait quelques minutes auparavant. "C'était juste un rêve, mon chéri. Les rêves peuvent sembler très réels, mais ils ne sont pas réels. Tu n'as rien à craindre."
Elle continuait de le bercer doucement, espérant apaiser les peurs de Hikaru. Mais au moment où elle commençait à se détendre un peu, Hikaru, en repensant à l'homme de son rêve, se mit à respirer à nouveau de la même manière que dans son rêve. Une respiration profonde et étrange, semblable à celle de l'homme mystérieux.
À mesure que Hikaru respirait de cette manière, la douleur qu'il ressentait dans sa poitrine augmentait, ses sourcils se fronçant sous l'effet de cette sensation dérangeante. Mikoto, alarmée par le changement subit de son fils, posa une main sur son front pour vérifier s'il avait de la fièvre. Mais son front était frais.
C'est à ce moment-là que son mari, le père de Hikaru, entra dans la chambre avec Minato à ses côtés. Ils avaient entendu les cris de Hikaru et s'étaient précipités pour voir ce qui se passait.
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda le père avec inquiétude, prenant Hikaru dans ses bras pour le soutenir.
Hikaru se tortillait légèrement dans les bras de son père, sa respiration irrégulière et douloureuse continuant. Le père prit une décision rapide.
"On doit l'emmener à l'hôpital tout de suite," dit-il d'une voix résolue.
Minato, les yeux grands ouverts d'inquiétude pour son petit frère, attrapa la main de sa mère. "Maman, qu'est-ce qui arrive à Hikaru ? Pourquoi il respire comme ça ?"
Mikoto, tentant de garder son calme malgré la confusion et la peur grandissante, caressa doucement la joue de Minato. "Je ne sais pas, Minato. Mais papa va s'occuper de lui. Reste avec moi, d'accord ?"
Les pas pressés du père de Hikaru résonnèrent dans le couloir alors qu'il portait son fils vers l'extérieur, cherchant de l'aide médicale pour comprendre ce qui tourmentait Hikaru. Mikoto et Minato les suivirent de près, des questions sans réponse tourbillonnant dans leurs esprits.
À l'hôpital, l'équipe médicale prit immédiatement en charge Hikaru, préoccupée par son état de détresse. Les infirmières et les médecins travaillèrent rapidement pour stabiliser sa respiration laborieuse, utilisant leurs compétences et leur expérience pour ramener Hikaru à un état de confort. Après plusieurs efforts, la respiration de Hikaru finit par se normaliser, apaisant les craintes de ses parents.
Une fois que Hikaru fut installé dans un lit d'hôpital et sous surveillance médicale, la famille se rassembla autour de lui, cherchant des réponses à ce qui venait de se passer. L'infirmière qui s'était occupée de lui expliqua honnêtement qu'elle ne comprenait pas complètement la situation. Malgré les apparences, la santé de Hikaru semblait s'améliorer au fur et à mesure de sa souffrance. C'était un phénomène étrange et inexplicable pour elle.
"Nous avons surveillé ses signes vitaux et son état général, et tout semble maintenant normal," déclara l'infirmière avec un ton mêlé de perplexité et de soulagement. "Mais si jamais il ressent à nouveau quelque chose d'inhabituel ou de douloureux, il est crucial de nous en informer immédiatement."
Mikoto et son mari échangèrent un regard préoccupé, réalisant que quelque chose de mystérieux et potentiellement sérieux était en jeu. Ils remercièrent l'équipe médicale pour leur aide et leur vigilance, puis restèrent près de Hikaru, veillant sur lui avec une attention accrue.
Hikaru, quant à lui, se sentait épuisé mais aussi intrigué par ce qui venait de se produire. Ses pensées se tournaient vers l'homme de son rêve, se demandant s'il y avait un lien entre ce mystérieux personnage et les sensations étranges qu'il avait ressenties. Mais pour l'instant, il se concentrait sur le réconfort de sa famille et sur le fait de se sentir en sécurité dans leur présence aimante.
La nuit avançait lentement, enveloppant l'hôpital dans un calme relatif. Hikaru finit par s'endormir, ses parents restant à ses côtés, prêts à intervenir à tout moment si le besoin s'en faisait sentir.
Plusieurs jours s'écoulèrent après l'incident à l'hôpital, et la vie semblait reprendre son cours normal pour Hikaru et sa famille. Malgré les préoccupations initiales, rien d'étrange ne se produisit, à l'exception notable de quelques changements dans le comportement de Hikaru.
D'abord, il devint étrangement plus énergique qu'auparavant. Sa vivacité et sa curiosité semblaient décuplées, comme s'il absorbait chaque instant avec une intensité nouvelle. Hikaru était toujours un enfant vif et enjoué, mais maintenant il rayonnait d'une énergie presque palpable.
De plus, il semblait être immunisé contre les rigueurs de l'hiver. Alors que Konoha était plongée dans les mois les plus froids, Hikaru se surprenait parfois à jouer pieds nus dans la neige. Sa mère, Mikoto, le réprimandait doucement pour son imprudence, mais elle était étonnée de constater que Hikaru ne semblait pas être affecté par le froid glacial.
Mikoto se demandait si c'était lié à l'incident étrange à l'hôpital, mais elle préférait ne pas s'en inquiéter davantage tant que son fils semblait en bonne santé et heureux. Elle se contentait de surveiller de près Hikaru, veillant à ce qu'il ne prenne pas trop de risques malgré son énergie débordante.
Mikoto soupira doucement, un sourire amusé flottant sur ses lèvres alors qu'elle observait Hikaru, son petit garçon têtu mais plein de vie.
"Il n'y a pas de mais, tu mets ces sandales quand tu sors, un point c'est tout," insista-t-elle doucement, tendant de nouveau les sandales shinobi vers lui.
Hikaru plissa le nez, mais il savait qu'il ne pouvait pas résister longtemps à la détermination de sa mère. Il prit finalement les sandales dans ses mains, les regardant avec une expression boudeuse mais amusée.
"D'accord, d'accord, maman. Pour toi, je les mettrai," répondit-il finalement, ses yeux pétillants d'une malice espiègle.
Mikoto sourit, satisfaite de sa victoire temporaire. Elle savait bien que Hikaru était un enfant déterminé, mais elle espérait lui enseigner quelques bonnes habitudes, surtout avec l'hiver rigoureux de Konoha.
"Merci, mon chéri. Maintenant, viens ici, il est temps de rentrer à la maison," dit-elle doucement, tendant la main vers lui.
Hikaru hocha la tête et se laissa guider par sa mère, ses petites sandales shinobi attachées fermement à ses pieds. Ensemble, ils rentrèrent à la maison, le rire de Hikaru remplissant l'air alors qu'il partageait avec sa mère les petites aventures de sa journée.
À l'intérieur, le foyer de la famille Namikaze rayonnait de chaleur et de bonheur, un sanctuaire où Hikaru pouvait grandir entouré de l'amour et de l'attention de sa famille. Et tandis que la neige continuait de tomber doucement à l'extérieur, la lumière du soleil intérieur brillait encore plus fort dans les cœurs de chacun.
Les jours passèrent ainsi, remplis de moments de jeu bruyants et d'aventures innocentes pour Hikaru. Sa famille observait avec affection comment il semblait absorber chaque expérience avec une fascination enfantine, se demandant si ces changements étaient temporaires ou s'ils marquaient une nouvelle phase de développement pour leur fils.
Pendant ce temps, Hikaru continuait à grandir, capturant la lumière du soleil dans ses yeux bleu vif, tandis que ses rêves et ses pensées se mêlaient à la découverte de ce monde ninja qui s'ouvrait à lui.
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