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61.9% Consumé par le feu / Chapter 26: Un prix bien trop grand

章 26: Un prix bien trop grand

Narrateur externe

Si c'était ça le prix à payer après ce beau cadeau que lui avait fait Mathis, Lucia était prête. C'était un contrat. Elle l'avait signé. Donc elle savait déjà ce qu'elle devait faire. Mais là, c'était plus que ça. Elle lui est redevable. Parce que oui, il a beau être arrogant, mais il y a une chose que l'on doit reconnaître. Mathis ne fait pas des promesses dans le vide. Jamais avant lui, quelqu'un n'a eu autant de considérations pour les problèmes de Lucia. Ce n'est pas elle qui viendra assurer le contraire.

Mathis Johnson

Après notre entrevu, Lucia est retournée à son poste et moi, je me suis replongé dans ma routine habituelle. Aux environs de 11 heures, je reçois le docteur Bounce. Mélanie et moi, nous avions grandi ensemble jusqu'au moment où cette dernière devait quitter le pays pour continuer avec sa spécialisation en gynécologie au Canada. Lors de notre discussion, cette dernière réitère ses promesses concernant le travail de Lucia à l'hôpital. Ce qui me rend heureux.

Pour Lucia, les choses se dessinent au fur et à mesure. Et elle serait très heureuse de l'apprendre. Ce n'est que maintenant que la nouvelle vie que je lui avais promis commence vraiment.

- Une place se libère dans 3 mois. Je pense qu'elle pourra commencer à ce moment là, me promis Melanie. Elle pourra commencer à ce poste là ou commencer au bas de l'échelle et gravir les échelons par la suite. Si elle fait ce choix, elle pourra commencer dès maintenant. Mais tout ça dépendra d'elle bien sûr.

- Entendu. Mais ne lui propose pas les choses comme ça. Elle est capable de choisir de commencer au bas de l'échelle. Je ne veux pas de ça pour ma femme.

- La femme du grand Mathis ne fait pas n'importe quel boulot.

- Ce n'est pas le but. Lucia est... Je veux qu'elle soit à l'aise. C'est tout. Tu me tiens au courant pour la suite Mel.

- De rien Mat. Je te comprend. On parle de ta femme tout de même. Tu n'as pas à me remercier pour ça. Je suis contente de te rendre service. Même si je n'avais pas été invité au mariage, elle ajoute en riant.

- C'était un petit mariage. En petite comité en plus.

- Je vois. Tu pourras m'inviter au cinquantième. De ce que je vois, par ici les choses changent. Je désespérais de te voir marier. Mathis, le dragueur favori de la presse, celui qui multipliait les conquêtes au lycée, elle dit en éclatant de rire. Et voilà c'est fait. Même si j'ai toujours cru que tu finirais avec Maëlle, elle déclare étant plus sérieuse cette fois. Que s'est il passé ?

- Et bien, comme tu vois. Je suis marié. Comme tu l'as toujours voulu, je me suis rangé. Mais pas avec la personne à laquelle tu as toujours pensé.

- Que s'est il passé ?

- Longue histoire, je dis après un soupire. Une très très longue histoire.

- Hmmmm ! Je ne fais pas de commentaire. On en reparlera quand tu te sentiras prêt. Je sens que cela te pèse jusqu'à lors.

- Hmmm !

- J'y vais. On se tient au courant.

Dans mon bureau, Andrew remplace Mélanie qui est répartie à peine. Il me raconte ce qui est arrivé à Lucia la dernière fois qu'elle était au club. De plus, c'était répétitif.

- Et pourquoi tu ne m'en informes que maintenant ?

- Madame ne voulait pas...

- C'est madame qui t'emploie Andrew ? Tu veux vraiment te retrouver au chômage ?

- Non, il me répondit la tête baissée.

Agacé, je fis venir à nouveau Lucia dans mon bureau. Dès qu'elle est arrivée, j'ai explosé de colère.

- Pourquoi ne m'as tu pas informé de ce qui se passe au club à chaque fois que tu y vas ?

- Te mettre au courant de quoi ? Ce n'était pas si important que ça. Je ne t'ai pas attendu pour régler ce genre de bavure dans ma vie. J'y suis habituée. Comment crois tu que cela a été en prison ? Là bas ce n'est pas la fête non plus. Tu peux me croire.

- Ah bon !

- Bah oui ! Ces genres de chose entre femmes deviennent la norme dans notre société. Que crois tu que tu aurais pu y faire ? Te pointer pour sauver ta fausse femme en danger ? Pourquoi tu ferais ça ? Je crois que tu as mieux à gérer pour le coup Mathis. Je sais me protéger.

- Pour ma femme, non. Tu es assez grande pour te gérer comme tu dis. Sauf que c'est mon club Lucia. Et je ne tolère pas ce genre de bavure. Les gens qui fréquentent ce club sont venus pour se détendre et non se faire insulter. Tant que ce genre de situation perdurera, il est normal que je m'inquiète.

- Ton club ?

- Y a t'il quelque chose que tu n'as pas entendu ?

Lucia compris dès lors pourquoi il a été aussi facile pour moi de lui trouver cette carte VIP. C'était mon club. Mais la manière dont je lui ai parlé à l'air de l'écœurer tellement vu sa grimace.

- Les arrogants ne font rien d'autre que d'édifier des châteaux où ils cachent leurs craintes et leurs doutes, s'énerve Lucia. Toi, tu es une personne aigrie qui croit qu'il suffit de bousiller la vie des autres pour ressentir une once de bonheur.

- Le bonheur !

Je souris.

- Le bonheur, madame Johnson, c'est pour le commun des mortelles, je repris. Les gens comme moi ne se contentent pas de si peu. Les sentiments c'est juste superficiels. C'est pour des personnes qui ne s'aime pas assez et qui attendent l'approbation des autres. L'amour, c'est surfait. Le bonheur aussi. Ou peut être en connais tu un autre genre de bonheur ?

- Pffffff ! Tu es pathétique mon cher. Heureusement que ce mariage est pour de faux. Je sens que je n'aurais pas supporter d'être mariée à toi pour de vrai. Tu es insupportable et grossier. Pas étonnant que personne ne t'aime.

Piqué au vif par les mots de Lucia, je contourne mon bureau et me rapproche d'elle. Je la prend par la taille et la colle contre moi.

- Et pourquoi ça ? Tu crois que je ne saurais pas te faire du bien ? Te procurer ce bonheur que tu attends beaucoup trop des autres ?

- Lâche moi, crie Lucia.

- Quoi ? Tu ne voudrais pas essayer ? Plus d'une fois je t'ai vu baver en me matant pourtant.

Lucia riait nerveusement.

- Quoi ? Vas tu prétendre le contraire ?

- Mathis, tu es bien drôle de croire que tu as autant d'importance que cela à mes yeux. Vraiment ! Tu es fou.

- Tu veux me dire que même comme ça je ne te donne pas envie de goûter ?

- Goûter à quoi ? Pas le moins du monde. Tu me repugnes, même.

- Tu mens.

- On s'en fout de ce que tu pourrais penser Mathis. Tu ne m'intéresses pas le moins du monde. C'est un fait. Point, barre.

Je l'enlace encore plus d'une main et colle mes lèvres aux siens. Je me fraie une ouverture entre ses lèvres et y glisse ma langue dans sa bouche. De l'autre main, je lui tiens la tête et approfondis encore plus le baiser. Elle ne me repousse pas. Au contraire, elle participe activement. J'attends qu'elle soit à fond. Puis je me détache lentement des ses suavissimes lèvres.

J'aurais pu tenter de me convaincre que j'ai fait ça pour la remettre à sa place. Mais qu'importe qui nous aurait vu nous embrasser aurait remarqué mon regard luisant de desirs lors de l'acte. Et j'en veux encore. Mais ça, jamais je ne l'accepterai.

- Tu vois bien que j'avais raison ? Tu crèves d'envie que je te prenne. Même là, maintenant, sur cette table.

J'y glisse ma main dessus. ses yeux suivent les mouvements de ma main et elle se pince les lèvres par la suite. Elle en a autant envie que moi. De cela, j'en ai la certitude.

Narrateur externe

- Visiblement tu n'as l'intention de foutre quoique ce soit pour m'enlever cet angoisse, j'irais à New York moi même.

- Bon vent Luciana. Si l'on se retrouve dans cette position c'est grandement de ta faute. Cette idée saugrenue de me faire passer pour mort, c'était la tienne. J'avais pourtant tenter de t'en dissuader. On aurait pu nous enfuir avant le mariage. Mais toi, tu voulais punir ta sœur. Comme si cela ne te suffisait pas de lui piquer son homme.

- Tu parles d'un homme. Donc toi tu te comptes parmi les hommes ?

En cavale, dans cette chambre d'hôtel miteux, le couple n'arrivait pas à se mettre d'accord de qui est le responsable de leur malheur et comment en sortir. Sébastien croit que c'est un châtiment divin alors que Luciana lui balance que c'est justement parce qu'il est un incapable qu'ils en sont arrivés là.

- Bien évidemment tu ne mentionneras jamais que tu es une accro des casinos. Rappelle moi un endroit où tu n'as pas été bannie à cause de tes dettes.

- Au moins moi, j'ai le mérite d'avoir tenté quelques choses. Et comme toujours, c'est encore moi qui vais sauver ton petit cul d'incapable.


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