L'annonce fait le tour de chaque coin de rue, tout le monde crie le même mot en boucle comme des animaux poussant inlassablement le même cri.
Cessez-le-feu, le boss demande de ce replié !
Le chat blond tombe de fatigue l'épuisement de toute cette course contre une montre invisible. L'adrénaline l'avait aussi permis de rester éveillé et conscience, mais le clébard, elle s'effondre sous le poids de ses blessures qui avait toutes parfaitement cicatrisé. Bien sûr il n'y avait pas que les blessures qui l'on mis dans cet état, le fait de perdre autant de sang là énormément affaiblie, cela me donne un sursaut de joie et je me mis à applaudir.
Félicitations tous les deux... Vous avez bien tenu et maintenant, un peu de repos sera là votre récompense, bien entendu, je ferais en sorte que plus aucun démon rôde autour de vous. Alors dormez sans crainte.
Tout deux endormis, mon regard se posa sur la petite humaine Makoto. Elle était avec le vieil homme, je me demandais presque comment il arrivait à tenir pour écouter toutes ses plaintes ennuyeuses mais bonnes, fallait croire que ça lui faisait un peu de compagnie.
-Je sais, que je vous ennuie... Makoto, affiche un air dépité même à la limite de l'ennui.
-Pourquoi dis-tu ça ? L'homme, assis devant elle, posant sa main sur sa tête
- Je me plains de mes problèmes, car j'ai l'impression qu'on me laisse de côté, parce que je ne suis qu'une humaine stupide avide de vengeance... Le regard tourné vers le sol, Makoto arbore quelques larmes sur le coin de ses yeux gris.
-Ah ah, le vieil homme, lui caresse la tête, comme s'y, il avait en face de lui, une petite fille. C'est bien de se rendre compte de son problème, mais tu ne devrais pas te freiner à ta simple apparence, l'homme se lève et prend deux tasses qui ornent de fleurs vertes puis les pose sur la table. La vengeance peut-être bien, mais aussi terrible...
-J'en suis parfaitement consciente. Lui répond-elle. Mais je n'arrive pas à comprendre votre morale...
Il prend la théière à ses mains, l'une tenant le manche et l'autre le couvercle, il verse le contenu dans sa tasse puis il fait de même avec celle de Makoto. Il dépose la théière au centre de la table et s'assoit.
-Écoute, la vie n'est pas égale et je pense que tu dois sûrement le deviner. Le veille homme prend sa tasse et bois une gorgée. Donc retiens bien ce si ... La plus grande difficulté pour un homme est de pardonner à une personne ayant tué, femme, enfant ou même violé et il est d'autant plus facile de pardonner à son pire ennemie... Le grand-père boit quelques secondes de grandes gorgées. Et toi serais tu capable de pardonner à une personne ayant fait souffrir des gens a t'elle point que tu ne puisses l'imaginer ou te laisserais tu tenté par la vengeance... En traquant le psychopathe qui a détruit ta vie ?
-Je ne sais pas... Makoto prend une légère gorgée du breuvage. Mais je pense que si je rencontre cette personne un jour, je ne le pardonnerai jamais... J'en suis certaine. Makoto, regarde sa tasse, l'homme pose son coude sur le bord de la table et lui fait signe de la tête, comme pour l'inviter à continuer le discours. J'aimerais... Enfin, peut-être que si j'ai une famille, du moins si un jour, je voudrais avoir des enfants qu'il puisse pardonner à cette personne qui m'a tout arraché.
-Je suis sûre que ça se produira, par contre si tu as une famille, ils seront sûrement moins impactés voir étranger à l'assassin de tes parents et vivront une vie sans se soucier du passé.
- Oh... Makoto était surprise de la réponse de l'homme, pourtant elle était en accord avec ses paroles et lui sourit simplement.
La fille aux cheveux gris, s'enfonce sur le dossier de sa chaise en lâchant à énorme soupir de soulagement. Elle regarde par une fenêtre de la pièce. Elle observait différentes personnes passées d'âge différent, mais étrangement, aucun enfant n'était visible. Le vieil homme remplit à nouveau les deux tasses. Le bruit du breuvage résonné jusqu'à l'oreille de l'humaine et semblent l'apaiser, toujours d'en un silence de mort l'homme se lève de sa chaise avec difficulté puis se rend devant la fenêtre.
-Qu'est-ce qui t'intrigue, petite ?
- Je regarde les gens passés, mais étrangement, aucun enfant n'est visible, pourtant, on devrait avoir des cris de joie à nous en faire mal à la tête, des jeux stupide à nous rappeler l'innocence, mais rien. Makoto, exprimée toutes ses paroles sur un même ton monotone et un regard dépourvu de tout émerveillement comme à son habitude.
- La réponse est simple. L'homme retourne à sa place en bougeant légèrement un bras en montrant l'extérieur à travers sa fenêtre. Il n'y a aucun enfant ou presque qui vit chez ce cartier remplie de démon. Le vieillard s'assoit avec difficulté et Makoto le regard surpris de ses paroles prononcées. Même si tu croises des enfants, dis-toi que malheureusement, ils ne sont pas s'y innocents qu'ils en ont l'air, loin de là.
- Un cartier à démon ? Makoto, écarquille les yeux. Vous avez bien dit un cartier à démon !? Le t'ont de cette dernière était beaucoup plus énervé que le précédent.
- Oui, tu as bien entendue, cet endroit et le pire lieu dans lequel tu peux vivre. L'homme boit un coup. Enfin, techniquement, toute cette ville est une prison pour n'importe qui. L'homme s'exprime avec une voix qui donnait l'impression une exagération de chacun des mots prononcés.
- Je comprends maintenant la réaction de Cipher. Makoto, laisse tomber sa tête sur ses mains en soupirant à nouveau, mais cette fois pour exprimer son ignorance.
- Il ne faut pas réagir comme ça ? Ton ami avait cas expliqué mieux la signature, mais il a préféré t'envoyer bouler alors emmerde le bien.
- Vous avez sûrement raison. Makoto lève brusquement la tête et fixe l'homme d'un visage méfiant. Attends, vous, vous êtes aussi un démon, pas vrai ?
- Oui, malheureusement. Le vieux démon soupire.
L'humaine, c'était levé brusquement tout en laissant tomber sa chaise au sol. Le vieux démon, soupire à nouveau beaucoup plus fort que la précédente, il avait ses yeux rivés sur la chaise tomber. Il s'appuie sur la table et prononce quelques mots.
- Tu sais, j'ai autre chose à ne faire que de tué des enfants en pleine puberté. Tu sais, j'ai autre chose à ne faire que de tué des enfants en pleine puberté. Je peux t'aider pour quelque chose, mais faut d'abord que tu m'écoutes.
Les deux commencent à parler, j'écoute chaque détail, qu'ils échangeaient, mais cela était ennuyeux que je me mis à bâiller. Les yeux sur le point de ceux fermés, je les frotte légèrement. À nouveau le regard rivé sur Jiyu et Cipher, ils étaient sur le point d'ouvrir à nouveau les yeux. Le chat lui avait beaucoup plus de mal à immerger alors que son amie, avait ouvert soudainement les yeux, ça faisait froid dans le dos. À nouveau, debout, elle regarde aussitôt le contenu de la boîte, les quatre chats étaient bien présents et tous vivant, regardant ensuite à chaque recoin où elle ce situé, la fille aux cheveux noirs reprend la boîte en main et repris son chemin plus calmement. Le garçon avait fini d'émerger, il ouvre doucement les yeux et se redresse doucement. Il tapote sa veste et son pantalon puis s'étire. Il met ses mains dans les poches et revoit à nouveau Alice qui est apparu devant lui. Sans l'adrénaline qui avait eu jusqu'à présent, il la suit calmement. Les deux suivaient le même chemin en étant détendues, l'une ayant guéri de ses blessures et l'autre n'éprouvent plus aucune fatigue. Le chemin emprunté allait bientôt découler sur un croisement qui les fit s'entrechoquer l'un contre l'autre, la fille recule de quelques pas lâchant la boîte et l'autre était au sol, la main légèrement courbée donc deux doigts pausé sur son nez. La petite fille avait disparu en même temps que le choc qu'ils s'étaient pris. Le chapelier redresse la tête et prononce quelques mots de surprise. Cipher ?!
Le garçon était assis par terre ses doigts posés sur son nez et au son de la voix de son amie, il écaille ses yeux et son expression fut changée. Cette dernière arbore une nouvelle facette de sa personnalité, il avait arrêté de respirer pendant un laps de temps, la tête redresser plus aucun mot ne lui vient. Il n'en revenait pas d'être tombé sur elle dans un moment si calme et il arborait un visage à la fois rassuré, mais d'une profondeur si triste que des larmes étaient apparues dans le coin de ses yeux. Mon chapelier voulut prononcé des mots, cependant ses lèvres à peine décollé que son bras droit fut agripper et tiré vers l'avant en entraînant le reste de son corps, en l'espace d'une seconde des bras l'avez entouré, le son des sanglots de son meilleur ami était presque étouffer par les vêtements de cette dernière, la tête de ce dernier était posé sur son épaule, une chaleur agréable lui recouvert tout le corps, elle avait l'impression que tout sa fatigue, ses angoisses, ses peurs étaient désormais dissiper. Le garçon l'a serré de plus en plus bougeant légèrement la tête de gauche à droite. La fille calme n'avait pas effectué le moindre geste et comme si elle venait de réaliser la situation, sa tête s'enfonçait près de l'épaule gauche du blond et le prit dans ses bras puis murmura quelques mots.
Je suis désolée.
Le garçon rétorque à son tour d'une frêle voix et les larmes continuant à couler.
J'ai eu si peur... Ne m'abandonne pas... Ne m'abandonne pas...
Il répétait ses mots plusieurs fois, tout en étouffant ses pleurs des plus en plus incontrôlables. Le chapelier le sert de plus en plus fort et après une bonne dizaine de minutes, le chat de cheshire avait arrêté de pleurer et relâcha son ami puis essuyait le reste des larmes qui avaient séchées sur ses joues.