Bab 124: Le déni d'une mort

• Azalée

« C'est ça. », dit Arius, « C'est le secret que personne ne connaît. » Ses yeux semblaient lointains mais il ne regrettait plus les décisions qu'il avait prises enfant.

Il paraissait tout de même triste, « Je n'ai pu la tenir qu'une fois. » La nuit devenait silencieuse mais ni l'un ni l'autre de nous ne s'en souciait.

« Alors elle se fait appeler 'Liliana' maintenant ? », lui demandai-je.

« Ouais. », acquiesça-t-il, « Dès le début, c'était toujours son nom. Canaria, c'est comme ça que moi seul la connaît. » Il marqua une pause, « Elle a une famille aimante. Des amis soutenants... Elle mène une vie normale. » Il me regarda, « Elle a tout ce que je souhaitais qu'elle ait. » Il sourit.

Je lui souris, « Alors, tu ne l'as jamais rencontrée ? »

Il regarda de nouveau l'école, « Non... » Sa voix était claire, mais sonnait si lointaine.

Mon cœur se serra pour lui, « Tu as choisi de ressembler à un pervers pour pouvoir la voir. » Je ris.