Quand Salvatoris et Mélissa entrèrent à nouveau dans le hangar, ils virent tout deux Alice, debout, illuminé par la lumière du soleil couchant filtrant par le toit en ruine. Son apparence n'était pas spécialement meilleure qu'avant, au point qu'elle semblait pouvoir se briser au moindre coup de vent. Cependant, Mélissa se jeta dans ses bras. Ses yeux étaient larmoyants alors qu'une joie sincère, si ce n'est plus, l'envahissait, au point ou elle n'arrivait pas à penser au moindre mot. Voyant la réaction de Mélissa, Alice lui parla d'une voix robotique, mais étrangement rassurante, alors qu'un sourire scindait son visage.
« Je-e suis de retour. C'est fi-ini maintenant. »
La voix tremblante de Mélissa lui répondit ensuite, alors qu'elle gardait sa tête enfoncée dans le thorax d'Alice.
« Tu-tu... Tu avais promis de fai-ire attention ! »
« Désolé... Mais, je-e suis là maintenant. Plus besoin de t'inquiéter. »
Alice semblait un peu attristée à l'idée d'avoir fait subir des siècles d'attente à Mélissa. Mais elle était en même temps submergée par la joie que lui procurait ces retrouvailles, ainsi que l'idée qu'elle pourrait à nouveau arpenter cette terre.
« Je... je suis si heureuse de te re-evoir ! »
Déclara Mélissa, des larmes coulant de ses yeux, alors qu'un sourire timide s'inscrivait sur son visage.
« Moi aussi. »
Lui répondit Alice tout en resserrant son étreinte autour de Mélissa, faisant rougir davantage cette dernière, dont le sourire s'intensifiait. Toutefois, une question sembla briser la joie de ces retrouvailles.
« Mélissa, il-il est arrivé quoi à ta voix ? Tu m'avais aussi pro-omis d'en prendre soin ! »
La bonne humeur de Mélissa sembla chuter, alors qu'elle relevait la tête, un sourire amère inscrit sur son visage.
« Mo-oi aussi, je n'ai pa-pas pu tenir tout mes engagements...Après la mo-rt de Li-i-i...na... j'ai... »
Mélissa se stoppa, laissant Alice, attristée par la réponse alors qu'elle regardait le sol quelques secondes, la bouche serrer. Mais, elle n'eut pas le temps d'y réfléchir plus longtemps. Son regard était plongé sur Salvatoris.
« Si tu est ici... c'es-est que tu désires connaître toute l'histoire de ton monde, et nous aider, n'est-ce pas ? »
Salvatoris hocha la tête, une expression résolue passant sur son visage.
« Tu risques de te perdre à jamais si je te montre la suite. Sache que-e ça ne gênera pas mes plans, au contraire. Mai-ais je me dois de te le dire avant d'aller plu-us loin. »
« Je le sais, et m'y suis préparé. »
Alice regarda ensuite une machine rectangulaire border de ligne grisâtre, chuchotant au creux de l'oreille de la proche Mélissa, mal alaise devant la réponse résolue de Salvatoris, qui venait de lui rendre une amie chère.
« Il n'a déjà-à plus l'air d'être le même. La première fois, il ava-ait hurlé à la simple idée que je le touche, et la seconde fois, c'étai-t la curiosité qui le motivait...là... c'est comme si il se sentait forcé de connaître la suite. Il-il est sans doute trop tard pour lui. On-on ne pourras rien y faire. »
Mélissa hocha la tête. Elle comprenait ce que voulait dire Alice. De plus, la nuit tombait, signe qu'elle devait aller préparer un petit groupe d'androïde pour aller dans la proche forêt. Ils avaient besoin de nourriture pour rester en activité, et bien qu'ils restaient inactifs la plupart de leur temps, se reposer ne pouvait pas permettre de survivre des siècles sans rien faire. D'autant plus que si ils gardaient Salvatoris, ils auraient besoin d'eau.
Quand Mélissa fut partie de l'usine, après un rapide au-revoir, Alice s'approcha de la machin rectangulaire qu'elle avait fixé. Elle regarda ensuite Salvatoris, lui demandant une dernière fois, alors qu'elle branchait un câble de sa colonne vertébrale à la machine, qui commençait à émettre une douce lumière.
« Tu-u est vraiment sûre. »
Salvatoris hocha la tête, convaincu. Toutefois, il repensa à sa journée, et une information qu'il avait repoussée de son esprit refit surface alors que sa conscience s'évanouissait.
[Ma mère... elle a été blessée ! Pourquoi je ne suis pas allé la voir, je-]
Cependant, alors que ses dernières pensées l'assaillirent, des images commencèrent à envahir son esprit. Un champ de bataille, Reiner se faisant projeté, impuissant. Puis, le paysage du champ de bataille qui n'était que destruction. Seules les flammes et les cadavres ornaient ce paysage morne et monotone du désert où résidait le corps inerte de Reiner, qui s'offrait désormais devant Salvatoris. Et soudain, le cadavre inerte de Reiner se fit soulever par une imposante main mécanique, alors que tout semblait se brouiller à nouveau.
* * *
Quand un jeune homme brun aux yeux bleu tirant vers le gris, Reiner, ouvrit à nouveau les yeux, la première chose qu'il aperçut fut un plafond qu'il ne reconnaissait pas. Il était d'un blanc remarquablement immaculé, mais les bruits des divers appareils médicaux réveillèrent Reiner de son étrange contemplation mêlé à sa torpeur. Le bruit des patients retenant leurs cris de douleur commença à être perceptible pour ses oreilles, mais quand celui-ci essaya de se relever pour les voir en décaler naturellement son corps sur le côté droit, il tomba dans un grand fracas. Ses jambes ne répondaient plus à sa volonté, et n'étaient devenues qu'un poids mort.
« Hein ? »
Marmonna Reiner, sous le choc. Il essaya de bouger ses jambes, mais rien ne changea, il ne pouvait pas percevoir le moindre mouvement, ni la moindre sensation. Une porte s'ouvrit alors, révélant un médecin en blouse blanche s'étant précipité dans la pièce après avoir entendu un grand bruit. Il s'arrêta momentanément après avoir regardé Reiner au sol, et parla un anglais parfait, que Reiner comprit relativement bien. Mais après s'être rendu compte de sa maladresse, il activa son traducteur, et se répéta d'une voix professionnelle, se voulant rassurante.
« Excusez-moi pour cela. Allez-vous bien soldat Reiner ? »
« Je... que se passe-t-il... je... je ne peux plus bouger mes jambes... »
Répondit Reiner, son regard tremblait, et était rempli d'une grande inquiétude mêler à un sentiment d'incompréhension intense. Le docteur répondit en s'approchant de Reiner, posant un genou à terre alors qu'il parlait.
« Je peux comprendre votre choc, mais avant tout, je vous demanderais de resté calme, et d'accepter mon aide. »
Le docteur tendit sa main, que Reiner attrapa. Après avoir confirmé que Reiner semblait calme, du moins en surface, il l'aida à se coucher sur son lit médical, qu'il suréleva, faisant attention au réglage des machines, avant d'à nouveau regarder Reiner, qui attendait une explication.
« Votre colonne vertébrale à un subit un choc lors de votre dernier combat. La fracture était assez grave et généraliser, mais nous avons réussi à vous sauver. En revanche, même actuellement, la médecine possède des limites, et vos vertèbres lombaires particulièrement touché n'ont pas pu être reconstruite correctement. »
« Alors... je ne pourrais plus marcher ? »
Répondit Reiner, sa voix trahissant sa panique alors qu'il faisait de son mieux pour rester calme.
« Il y a bien des opérations qui vous rendraient en très grande partie votre mobilité. Nous pouvons même recréer votre colonne vertébrale artificiellement et échanger vos vertèbres lombaires avec elles. Cependant, ce sont des procéder très coûteux. Et il y a des limites au soin offert par votre gouvernement. À vrai dire avec ces fonds, nous aurions à peine dû vous sauver la vie, mais une aide de fond a été versé par un laboratoire de l'armée que vous intéressez tout particulièrement. Donc nous avons fait tout notre possible avec les fonds disponibles. Si vous souhaitez une nouvelle opération, vous devrez la financer entièrement. »
La voix du docteur était toujours aussi calme et professionnelle, mais étrangement, après ses paroles, elle semblait également incroyablement froide. Reiner était plus que troublé, et regardait autour de lui, il ne savait plus quoi faire ni quoi dire. Il dressa alors une rapide liste de question urgente dans son esprit, et posa la première.
« Je... je comprends, mais... de qu'elle « combat » vous parlez ? »
Le docteur parut momentanément choquer, puis chuchota à voix basse.
« Noté, symptôme additionnel dû au traumatisme, amnésie partielle. »
Il regarda ensuite Reiner, et parla toujours avec la même voix.
« Vous avez combattu de front un dieu démon étrange dans un titan, accompagnée de votre escouade recomposée, et avez subi à l'issue de cette bataille une blessure mortelle. »
Les yeux de Reiner tremblèrent, il ne se rappelait pas cela, ses souvenirs étaient flous. Seul un intense mal de crâne l'assailli. Une fois la douleur devenue supportable, il parla d'une voix rauque.
« D'accord... et, pouvez-vous me dire où nous sommes ? Et qui m'a emmené ici ? »
Le docteur soupira discrètement, visiblement ennuyer de subir de tel question.
« Nous sommes à la seconde ville la plus proche du champ de bataille, New frontière. Votre camp est tombé, et la ville la plus proche du front, la nouvelle Alamogordo, est sur le point de tombé. Ah, et c'est le dernier survivant de votre escouade qui vous à récupérer et amener ici après en avoir reçus l'ordre. »
« D'accord...merci... »
Pendant que Reiner organisait difficilement ses pensées, le docteur se leva, visiblement presser, en disant une simple phrase.
« J'ai d'autres patients à voir, si vous voulez m'excuser. »
« Attendez ! C'est quoi ce labo qui s'intéresse à moi dont vous avez parlé ? »
« Vous le saurez bien assez tôt. »
Répondit le médecin, sans même arrêter ses pas. Ignorant totalement les sentiments de son patient. Reiner était encore plus confus, il ne savait plus quoi penser. Il n'arrivait même pas à se souvenir de ce qu'il s'était passé avant sa blessure, ou même regrouper ses autres souvenirs fragmentés datant d'avant cette confrontation qu'il avait conservé. Tout semblait si confus, si irréaliste, c'était comme si tout cela n'était qu'un rêve. Oui, c'était ça, c'était un rêve, du moins, c'est ce qu'espérait du plus profond de son être Reiner. Il ne pouvait pas ressentir la joie d'être en vie après avoir subi des épreuves dont il ne se souvenait même pas, ne laissant qu'un désespoir l'écraser de tout son poids. Cependant, une voix familière le réveilla, elle appartenait à Rakta, qui venait d'ouvrir la porte, portant la même tenue que Reiner. Son corps était couvert de blessures, sa démarche maladroite, mais il trouva un endroit où s'installer près de Reiner.
« Je suis heureux que tu sois en vie. Après la chute du camp... même avant, quand j'ai été blesser... tout c'est passer si vite, tout le monde est mort si vite...alors, savoir que tu es en vie est un vrai soulagement. »
« En vie... »
Reiner poussa un ricanement vide de toute volonté ou émotion, portant des yeux vide sur Rakta, avant de regarder ses jambes et de répondre.
« Ouais, en vie... »
Rakta sentit son cœur se serrer, et essaya de parler de manière réconfortante.
« Tout n'est pas perdu, tu es encore en vie, tu as des moyens de vivre ta vie sans souci comme tu es, tu peux même fuir les combats. Et si tu le souhaite, tu pourras même remarcher, rien n'est perdu, le plus important, c'est ta vie. »
Rakta attendit quelques secondes, espérant susciter une réaction chez Reiner, mais devant son manque de réponse, il continua, d'une voix incertaine.
« Tu sais, au début, j'étais chargé de répartir les androïdes dans les cors d'armé. Ils ne savaient même pas comment enfiler leurs armures, il y avait des femmes, même des... des enfants, certains en taille et apparence, d'autre en mentalité, voir même, en mentalité et apparence. J'aimais pas mon job, car même si c'étaient des androïdes qui pourraient en quelque sorte revivre même après la mort, je les envoyais au casse-pipe, même en sachant qu'il ne reviendrait pas après la mort, même si c'était possible. J'avais même aidé un gamin en ajustant son armure, il était avec quelqu'un qui devait lui servir de mère, avec des cheveux violets, pourtant, même en le voyant, je l'ai quand même envoyé au front. Donc... enfin, c'est un peu confus, mais ce que j'essaie de dire, c'est qu'après-avoir envoyé tant de gens à la mort, en voir revenir vivant, c'est plus qu'un soulagement, c'est... une sorte d'espoir, donc, n'abandonne pas tout à cause d'un revers, et va plutôt de l'avant. Ça ne sert à rien de regarder en arrière ou de se laisser maîtriser par la peur, tu... tu peux te sortir de cet endroit et vivre heureux, alors saisit cette chance comme un nouveau départ, pas comme une fatalité. »
Reiner n'avait pas prêté attention à la fin de la phrase, ses yeux s'était écarquiller au moment où Rakta avait parlé d'une androïde au cheveux violet et d'un enfant. Ses souvenirs morcelés, il avait l'impression qu'il se reformait, sa tête lui faisait atrocement mal. Il a pu revoir très distinctement la scène de sa tête décapitée et de l'enfant se faisant balayer en attendant près de son cadavre, et, tout ce qu'il s'était passé ensuite. Ses souvenirs lui revenaient petit à petit, mais c'était aussi extrêmement douloureux, et il se serra étroitement la tête, serrant les dents aussi fortement qu'il le pouvait. Rakta s'inquiéta, lui demandant comment il allait, mais Reiner ne répondit que tardivement, d'une voix faible.
« Ça va, je crois... Merci. Je pense que j'ai besoin d'un peu de temps pour organiser mes pensées, j'ai beaucoup de choses en tête... je suis désolé. »
« C'est normal. »
Répondit faiblement Rakta, il fixa ensuite Reiner, et lui dit nonchalamment une autre chose à laquelle il devra réfléchir.
« Tu es en sécurité ici, seuls les gradés blesser ont été transporté ici, c'est... un peu surprenant que tu sois là aussi, mais ça doit vouloir dire que t'es pas mauvais. Si tu veux passer le temps, tu peux activer un écran au-dessus, de ton lit, n'hésite pas à l'utiliser si tu veux penser un peu à autre chose. »
Reiner parut d'abord choquer, puis hocha la tête, laissant Rakta partir avec un faible au-revoir, en quittant la pièce.
Au moment où il pensait être seul, ses yeux devinrent légèrement larmoyants, mais il sursauta en entendant la porte s'ouvrir à nouveaux, révèlant Clovis en tenue de gradé parlé précipitamment.
« Reiner, ça va ? Comment tu te sens, il t'est arrivé quoi ?! »
« Je... je vais bien, ça faisait longtemps, je suis heureux de te revoir. »
Dit Reiner, un sourire remplaçant les larmes qui menaçait de couler sur ses joues.
« Moi aussi je suis heureux, mais les médecins m'ont dit ton état ! Tu es sûr que ça va ?! »
« Je te l'assure, mais... j'espère que tu ne les as pas harcelés pour avoir de réponse hein ? »
« J'ai juste monté mon grade, tu sais que j'ai fait un service militaire pousser après l'orphelinat, ça a été simple de monter les échelons. »
Un grand bruit fit alors frissonner Clovis, le poussant à précipitamment ajouté une dernière phrase.
« Je devrait pas être là, normalement je commande nos unités depuis le front, donc j'ai pas beaucoup de temps, je voulais absolument te voir et savoir comment tu allais, alors s'il te plaît répond moi. Tu vas vraiment bien ? Si tu te sens mal, parle-moi-en... je t'écouterais toujours mec. »
« Je t'assure que ça va bien, te voir comme ça m'a rappelé plein de bon moment... franchement je- »
La phrase de Reiner ne put se finir, le hurlement d'un soldat la remplaçant.
« Je vous ait retrouvé mon commandant, nous devons y aller nous sommes pressés ! »
« Je peux tout t'expliquer attend ! T'es mon aide de camp, tu devrais me traiter avec respect ! Laisse-moi parlé avec mon ami une minute, non, deux minutes ! »
Rétorqua Clovis, précipiter. Mais il se fit attraper par son aide de camp, qui le traîna hors de la chambre de Reiner. Il fixa rapidement Reiner, et dit rapidement.
« Désoler pour la gène, j'essaierai de vous contacter quand il sera libre. Mais...je ne pourrais rien garantir. »
« Je reviendrait Reiner, atten- »
Essaya de dire Clovis, mais sa phrase ne put se finir, la porte venait de se fermer et d'étouffé tout bruit extérieur. Reiner se mit alors à rire seul. Son rire était étrange, mêlant larme et rire sincère, alors qu'il chuchotait.
« Il a encore fait l'idiot jusqu'à la fin. »
Le rire de Reiner s'intensifia, laissant ses larmes disparaître complètement.
* * *
Un certain temps était passé depuis la visite de Rakta et de Clovis, l'esprit de Reiner était toujours embrumé mais, il se sentait légèrement mieux. Il activa d'une rapide commande la télévision dont Rakta avait parlé, faisant apparaître un écran au-dessus de son lit, ajusté au niveau de ses yeux. Malheureusement, la première chose qu'il vit n'était pas quelque chose qui l'aiderait à se distraire. C'était le paysage de la nouvelle Alamogordo à feu et à sang.
Les grattes-ciel s'effondraient de pars la puissance des attaques des dieux démons, laissant les civils qui n'avaient pas encore évacuer ou s'était réfugier en auteur, se relever en tant que mort-vivant depuis les décombres. Ils rejoignirent une immense armée de mort vivant, portant tous des habits de civils. Peu de monstres pouvaient être vu au sein de la horde morte-vivante. La majorité avait sans doute été tuée au front, et les survivants garder par leurs maîtres pour la reproduction. Cependant, les rares Clapeurs sur le terrain étaient si vif qu'ils contrastaient avec la horde dont ils faisaient partie, anéantissant soldat et fuyard d'une morsure dévastatrice. Les quelques colosses que comportait la horde se situaient à son commencement, dégageant les gravats et débris laissé par les grattes-ciel de pars leur seule présence pour assurer une route aux morts-vivants les suivants. Reiner fut d'abord absorbé par ce paysage choquant, mais chercha rapidement un dieu démon bien particuliers, celui avec qui il s'était battu. Ses souvenirs étaient flous, mais il arrivait désormais environ à se souvenir de son apparence, mais il ne put le voir nul-part. Il était totalement absent du champ de bataille.
Reiner ferma l'écran, ne voulant plus voir ce paysage dévasté, mais au moment où il allait fermer les yeux, espérant qu'après les avoir fermés il les rouvre en étant chez lui, libérer de ce cauchemar, mais il n'en fut rien. Alors qu'il ricanait même à l'espoir que cette stupide idée puisse être vraie, la porte de sa chambre s'ouvrit révélant un petit groupe de personnes. Tous étaient bien habillés, portant des lunettes ainsi qu'un costard, entourant une personne portant une blouse blanche. En voyant cela, Reiner lui demanda.
« Docteur ? »
La réponse qu'il reçut fut différente de son attente.
« On peut également m'appeler comme ça en effet, mais je suis un scientifique. Le scientifique Orson Margand. Je fais partie de l'armée d'Arès, comme vous, et j'aimerais vous proposer quelque chose qui nous serait mutuellement profitable. »