Bab 190: Un patient peut-il avoir un peu de calme et de paix ?

Je clignai des yeux une fois, puis deux fois, en regardant le baldaquin du lit.

Je restai allongé là pendant un moment, et ce n'était qu'après avoir reconnu la sensation plus lourde de mon corps que j'étais finalement sûr de ne plus être dans un rêve. Instinctivement, je me tapotai le corps, vérifiant si j'étais habillé -- ce qui, heureusement, était le cas.

À la lumière du soleil inondant la pièce, je sus qu'il était déjà proche de midi. Cela, et combien j'avais faim. La cheminée rugissait cependant, comme si elle venait juste d'être ravivée, bien que le temps n'était pas si froid aujourd'hui. Je pourrais même dire qu'il faisait plutôt ensoleillé et plus chaud que d'habitude.

Remuant mes doigts et orteils, je levai les bras et m'étirai dans le lit, me tournant sur le côté. Bien sûr, je savais que Natha serait déjà levé et actif à cette heure-ci, mais je voulais quand même m'enfouir dans son oreiller et inhaler son odeur comme d'habitude.