Depuis mon accouplement avec Estelle, j'ai senti mes pouvoirs grandir de manière exponentielle. Une nouvelle capacité a émergé en moi : je peux maintenant faire en sorte qu'Aelynn ne ressente pas ce que je ressens, surtout dans les moments où je ne veux pas qu'elle s'inquiète. Cette nouvelle faculté m'a été utile, mais elle a aussi ajouté un poids de culpabilité à mon cœur.
Ce matin, Eira est passée me prévenir qu'Estelle est enceinte. Cela a été rapide, et bien que je sois heureux que notre accouplement ait porté ses fruits, je sais que cette nouvelle ne plaira pas à Aelynn. Eira m'a également demandé de passer du temps avec Estelle pour créer un lien avec le bébé. Je commence à ressentir une culpabilité croissante envers Aelynn. Je décide de ne pas lui en parler, pensant que c'est mieux ainsi pour préserver sa tranquillité d'esprit.
Je pars en forêt couper du bois, une activité qui me permet de libérer mon esprit et de canaliser mon énergie. Le son de la hache frappant le bois résonne dans la forêt, une cadence régulière qui m'apaise. Après quelques heures, je retourne au camp, les bras chargés de bûches. En arrivant, je vois Aelynn qui m'attend avec un sourire radieux.
"Que fais-tu, amour de ma vie ?" lui demandais-je, le cœur réchauffé par sa présence.
"Monsieur l'alpha, voyez vous, je cuisine pour notre petite troupe," répond-elle avec un sourire malicieux.
"L'alpha ? Ne suis-je pas donc ton amoureux ?" dis-je en feignant une expression offusquée.
Elle me fait son petit sourire narquois et répond, "Pour ça, il va falloir me payer."
Je l'attrape par les hanches et l'embrasse profondément. Elle monte sur moi, et je sens ma queue grandir juste avec un baiser. À ce moment-là, je jette un coup d'œil à l'horloge et me rends compte qu'il est temps d'aller chez Estelle. Je la repose.
"Désolé, ma chérie, mais je viendrai manger après. Je dois aller voir Erik, notre chef de patrouille."
Elle me regarde avec un regard inattendu, mais elle acquiesce et me dit de partir. En arrivant chez Estelle, je ne trouve personne. Je cherche dans la hutte et tombe sur Estelle dans le bain. Je fais demi-tour pour partir, mais elle me demande de rester et de lui tenir compagnie.
Elle est dans un bain d'herbes donné par la pharmacienne pour diminuer ses douleurs de jambes. Je m'assieds sur un tabouret près de la baignoire, écoutant Estelle parler de sa meute et de comment elle a élevé nos deux enfants sans moi. Sa voix est douce et mélancolique, évoquant des souvenirs douloureux et des espoirs futurs.
Elle sort de la baignoire, nue et éclatante, son corps brillant sous la lumière tamisée. Mon loup réagit immédiatement, me murmurant de la prendre, de la posséder. Je sens ma queue durcir, mon désir montant en flèche. Nos regards se croisent, et je vois la même intensité de désir dans ses yeux.
Je m'approche d'elle et l'embrasse, sentant sa peau chaude contre la mienne. "Adrien," murmure-t-elle haletante, son souffle chaud contre mes lèvres.
Je la prends dans mes bras et l'amène au lit, la déposant délicatement sur les draps. Je laisse mes mains parcourir son corps, savourant chaque courbe, chaque frémissement de sa peau sous mon toucher. Estelle gémit doucement, ses mains s'accrochant à mes épaules, me tirant plus près.
Je m'agenouille entre ses jambes, écartant ses cuisses avec une douceur calculée. Ma bouche trouve son chemin vers son entrejambe, ma langue caressant son clitoris avec des mouvements lents et délibérés. Elle pousse un cri étouffé, ses hanches se soulevant pour rencontrer ma bouche.
"Adrien... oui, comme ça," gémit-elle, ses mains se perdant dans mes cheveux.
Je continue à la lécher, augmentant la pression et la vitesse, savourant le goût de son excitation. Je glisse deux doigts en elle, les bougeant en rythme avec ma langue, sentant ses muscles se contracter autour de moi. Estelle se cambre, ses gémissements devenant plus forts, plus désespérés.
Je me redresse, la laissant haletante et tremblante de désir. Nos regards se croisent à nouveau, et je vois une lueur de défi dans ses yeux. Elle me tire sur elle, ses ongles s'enfonçant légèrement dans ma peau.
"Je veux que tu me prennes, Adrien. Fort, maintenant," murmure-t-elle, sa voix pleine de désir.
Je ne perds pas de temps. Je la pénètre d'un coup sec, et elle crie de plaisir, ses ongles s'enfonçant plus profondément dans ma peau. Chaque mouvement est intense, chaque poussée est un mélange de plaisir brut et de besoin primal.
Je la retourne, la plaquant sur le ventre. Je me penche sur elle, mordant doucement sa nuque, marquant ma possession. Estelle gémit, se pressant contre moi, ses hanches bougeant en rythme avec les miennes.
"Plus fort, Adrien. Je veux te sentir en moi," murmure-t-elle, ses mots me poussant à aller plus loin.
Je la prends avec une intensité renouvelée, mes mouvements devenant plus rapides, plus brutaux. Estelle crie de plaisir, ses gémissements se mêlant à mes grognements. Chaque poussée est un acte de domination, de possession, un rappel de notre lien.
Je sens l'orgasme monter en moi, une vague de plaisir intense qui menace de me submerger. Je continue à la prendre, mes mains serrant ses hanches, mes dents marquant sa peau.
"Je vais jouir, Estelle," murmure-je, sentant ma queue se tendre encore plus.
"Oui, Adrien. Viens en moi," répond-elle, ses mots me poussant à l'extase.
Nous jouissons ensemble, nos corps tremblant de plaisir. Je reste en elle, savourant chaque moment, chaque sensation. Le poids de la situation semble s'alléger, remplacé par une étrange satisfaction.
Après un moment, je me retire doucement, laissant Estelle haletante et satisfaite. Je m'allonge à côté d'elle, reprenant mon souffle, sentant le poids de la réalité revenir lentement.
"Adrien," murmure-t-elle, se tournant vers moi, "merci."