Chapitre 368: La Lune

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Le point de vue d'Adele :

Le vent de la nuit était très froid. Il portait le givre et la rosée au sommet des arbres pour frapper la tête d'un malchanceux, lui trempant les vêtements. Pourtant, on ne pouvait rivaliser avec le vent. On ne pouvait que maudire avant de continuer à voyager dans ses vêtements mouillés.

Cette scène comique me fit détourner le regard un instant. Lorsqu'elle prit fin, je le reportai sur le ciel nocturne tranquille.

Je ne savais pas où j'étais, et la personne qui m'avait emmenée me disait quelque chose à haute voix, mais je ne voulais pas lui parler, alors je faisais la sourde oreille. J'avais utilisé ce stratagème avec beaucoup de gens qui tentaient de me parler pour rien, et cela fonctionnait sans exception, peu importe qui ils étaient.

Ils pensaient tous que j'étais folle. Quelle plaisanterie. Qui ne deviendrait pas fou ? Tout le monde deviendrait fou en voyant la nature du monde. La folie était la destination finale de chacun.