Chapitre 40: Chapitre 40 : Sous le poids des regards
Marcus me prend par la taille, son geste à la fois possessif et assuré. ll m'entraîne à travers la salle, là où la foule est dense, et je sens son regard brûlant peser sur moi.
Chaque pas que nous faisons ensemble me plonge un peu plus dans cette étrange confusion, un mélange d'appréhension et de désir que je ne parviens plus à ignorer. Mon cœur bat plus vite à mesure que nous nous éloignons du centre de la pièce.
Sa main reste fermement posée sur ma taille, comme s'il s'assurait que je ne lui échappe pas. I se penche légèrement vers moi, sa voix basse et chaude effleurant mon oreille, presque un murmure.
"Que veux-tu, ma princesse ?"
Je sais exactement ce que je ressens, même si je ne comprends pas comment c'est possible. Tout en moi semble répondre à son regard, à ses gestes, à cette proximité étouffante. Je n'ai pas besoin de réfléchir.
Les mots sortent d'eux-mêmes. "Je te veux, Marcus," dis-je, ma voix à peine plus qu'un souffle. "Je veux que tu me touches.
Ses yeux s'iluminent, un éclat satisfait passant dans son regard. I| esquisse un sourire, celui que je reconnais si bien, celui qui me trouble autant qu'il m'attire.
"Où veux-tu que je te touche, ma belle ?" continue-t-il, sa main effleurant légèrement ma hanche, juste assez pour provoquer un frisson le long de ma colonne vertébrale .
Je déglutis, incapable de détourner les yeux de lui. Mes mains tremblent légèrement, mais- je les pose contre mon propre corps, montrant à Marcus ce que je ne peux exprimer autrement. D'abord, je glisse une main vers ma poitrine, puis plus bas, vers mon ventre, laissant mes gestes parler à ma place. "Partout, Marcus."
|| ne répond pas immédiatement, mais je sens son regard se durcir, une intensité nouvelle dans ses yeux. I| se tourne légèrement, me plaçant dos à la foule, nous cachant des regards indiscrets. La salle est pleine de monde, mais tout semble flou autour de nous. Il n'y a plus que lui, moi, et cette tension insoutenable qui s'accroit à chaque instant.
Ses doigts descendent lentement sur mon dos, effleurant la fermeture de mon corset, et je sens la pression se relâcher tandis qu'il le défait avec une aisance déconcertante. Tout est calculé, précis, comme s'il avait fait cela mille fois. Je retiens mon souffle, tentant de rester calme malgré le tourbillon de sensations qui m'envahit .
Sa main glisse sous le tissu délicat, effleurant ma peau nue, et un frisson me parcourt tout entière. Il se rapproche encore, son souffle chaud sur ma nuque, son corps pressé contre le mien. "Ne fais pas de bruit, princesse,"' murmure-t-il, son ton à la fois moqueur et prédateur. "Personne ne doit savoir. "
Je me mords la lèvre pour étouffer le flot de sensations qui monte en moi. Le simple fait de sentir ses mains sur moi, de savoir que nous sommes entourés de monde, rend la situation encore plus intense. Je suis partagée entre la peur d'être découverte et l'excitation de ce secret partagé.
Sa main remonte doucement le long de ma poitrine, s'arrêtant un instant avant de caresser la peau juste sous mon corset. Il ne va pas plus loin, laissant son toucher devenir presque insupportablement léger. Je sens le désir monter en moi, mais il semble prendre plaisir à contrôler chaque instant, chaque mouvement, à ne jamais me donner exactement ce que je veux.
Je ferme les yeux un instant, essayant de me concentrer, mais tout ce que je ressens, c'est lui, son souffle, ses mains, et cette tension grandissante qui me consume. Le temps semble s'étirer, et chaque seconde passée dans cette proximité devient un supplice délicieux.
Puis, sans un mot, Marcus relâche doucement ma robe, couvrant de nouveau ma peau. Il recule d'un pas, me laissant reprendre mon souffle, son sourire satisfait toujours sur ses lèvres.
'Nous devrions continuer cette conversation ailleurs," murmure-t-il, un éclat malicieux dans les yeux. "À moins que tu préfères rester ici, dans la lumière des regards indiscrets."
Mon cœur bat à tout rompre, et je sens que mon corps répond à son invitation avant même que mes pensées ne le fassent. Je lui lance un regard, incapable de masquer ce que je ressens. "Emmène-moi quelque par... seule, dis-je enfin, ma voix à peine audible.
Sans un mot de plus, il prend ma main, m'attirant doucement vers une porte dérobée, loin des regards de la foule.
Et tandis que nous disparaissons dans l'ombre, je sens que quelque chose d'irrévocable s'est enclenché. Le jeu ne fait que commencer, et je ne sais plus si je suis prête à en accepter les règles
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