Chapitre 112: Pégase et Tatouage

Dès que Tania pénétra dans le jardin, le brouillard s'enroula autour de ses cuisses devant elle sur le sol, comme s'il étreignait sa bien-aimée. La porte se ferma d'elle-même avec un grognement sonore. Elle frissonna et expira brusquement.

Le brouillard était épais, sentant le bois brûlé et le cèdre ainsi qu'un doux parfum de fleurs. Elle leva les yeux vers le ciel et réalisa la brume du soleil matinal. Le brouillard masquait les montagnes. Il était si épais que la visibilité était très réduite. Cependant, elle pouvait distinguer des rangées de fleurs dont le parfum lourd flottait dans l'air. Lorsqu'elle regarda sur le côté, en marchant sur le chemin pavé entre elles, elle vit comment le brouillard s'accrochait aux pétales des roses, se condensant en petites gouttes.

« Ce lieu reste toujours nuageux», dit Biham. « L'esprit te sentira et apparaîtra. »