Plus tard dans l'après-midi, une heure après un déjeuner spectaculaire, je me suis retiré dans l'intimité de la bibliothèque et j'ai plongé mon nez dans un livre. Les événements de ce matin occupent toujours mes pensées mais je ne les laisse pas gâcher mon humeur. Chaque fois que cela me vient à l'esprit, je le repousse. Ce n'était pas si important après tout comparé à mon examen critique de demain.
J'ai attendu qu'Ace se matérialise depuis la porte pour pouvoir lui parler mais il n'est pas apparu. Pas même ses ombres n'ont fait leur apparition dans la bibliothèque après près d'une heure d'attente. Ses livres sont restés lisses et intacts, attendant seulement qu'il étudie et tourne les pages. Une heure s'est transformée en deux mais il n'est jamais venu. J'ai abandonné tout espoir et je me suis forcée à me concentrer sur la tâche à accomplir.