L'empiétement de la Horde sur Orneval s'est produit à un moment de grande incertitude pour les elfes de la nuit. de la guerre, ont perdu l'enchantement au profit de l'Arbre Nordrassil. Leur immortalité et leur protection contre la maladie et le vieillissement avaient disparu. Ils devaient maintenant faire face à leur propre mortalité inévitable.
La culture et les traditions des elfes de la nuit étaient également bouleversées. Les sorciers bien-nés Shen'dralar de Dire Maul s'étaient installés à Darnassus avec les Gilnéens. De nombreux elfes de la nuit se méfiaient de leurs invités. Les deux groupes de nouveaux arrivants ont fait ressortir des souvenirs douloureux du passé.
Les Bien-nés en particulier furent traités avec suspicion et hostilité ouverte. Pendant la Guerre des Anciens, leur obsession pour la magie arcanique avait amené la Légion en Azeroth. Ce n'était pas un péché facile à oublier ou à pardonner, même après dix mille ans.
Tyrande Murmevent a fait de son mieux pour apaiser les craintes de son peuple et le convaincre de la nécessité d'avoir davantage d'alliés. Les elfes de la nuit étaient dans un état fragile, et avec la Horde sur le pied de la guerre, ils avaient besoin d'aide partout où ils pouvaient la trouver. L'heure n'était pas à l'isolement ; c'était le moment de se faire de nouveaux amis et de réaffirmer l'engagement des elfes de la nuit envers l'Alliance.
Tyrande pensait que l'ajout des worgens à l'Alliance renforcerait la faction. Pourtant, ce n'était pas une décision qu'elle pouvait prendre seule. Elle convoqua une réunion des nations de l'Alliance à Darnassus pour intégrer les worgens dans leurs rangs.
Au fur et à mesure que l'événement se déroulait, il semblait voué à l'échec.
Le roi Varian Wrynn n'aimait pas le roi Genn Grisetête et il rejetait catégoriquement toute alliance avec les worgens. Il méprisait le dirigeant gilnéen pour sa décision d'abandonner l'Alliance et de couper sa nation du reste du monde. Cependant, la colère de Varian était également le produit de ses propres conflits internes.
Depuis qu'il avait été rétabli après la rupture du sort d'Onyxia, il souffrait d'accès de rage incontrôlable. Sa colère avait lentement repoussé ses amis, ses confidents et même son propre fils, Anduin. Elle menaçait désormais de déchirer l'Alliance. rois.
L'archidruide Malfurion Hurlorage a subtilement réparé les liens entre les humains pour qu'ils se lancent dans une excursion de chasse, où ils seraient obligés de travailler ensemble. Plus Varian en apprenait sur Genn, plus il le considérait comme un dirigeant honorable et courageux. Il a même demandé au roi Gilnéen de l'aider à tempérer la fureur de son cœur. Genn a conduit Varian à travers le même Rituel d'Équilibre que lui et d'autres worgens avaient utilisé pour contrôler leur rage.
Ça a marché. Pour la première fois depuis des années, Varian Wrynn se sentait en paix avec lui-même.
Pendant ce temps, Garrosh Hurlenfer continuait son empiètement sur Orneval et lançait la Horde plus profondément dans les bois. Ses troupes assiégèrent les forteresses des elfes de la nuit, mais leur offensive brutale fut de courte durée.
Varian Wrynn, Genn Greymane et les worgens rejoignirent les elfes de la nuit pour défendre leur patrie. La force combinée de l'Alliance s'écrasa contre les lignes de la Horde et stoppa leur avance. Les worgens se sont révélés être de redoutables guerriers au combat.
Ils ont déchiré les soldats de la Horde avec une férocité primale, faisant fuir leurs ennemis terrorisés. Bien que l'Alliance ait récupéré une partie de ses possessions à Orneval, Garrosh s'accrochait obstinément à une grande partie des terres qu'il avait conquises. La forêt restera un territoire âprement contesté.
Après la bataille d'Ashenvale, l'Alliance organisa un autre vote pour intégrer Gilnéas dans ses rangs. Cette fois, c'est Varian qui s'est imposé comme le plus fervent partisan du royaume. La décision a été unanime. Les dirigeants ont accueilli Genn Greymane et son peuple au sein de l'Alliance. À son tour, les Gilnéens ont juré de se battre pour leur faction. Ils ont juré de mourir pour cela s'il le fallait.