Chapitre 50: Déni (2)

"Je n'ai aucun sentiment pour Alessandra. Je ne la vois que comme une petite sœur. Il n'y a donc aucune raison pour que tu te mettes en compétition," dit Mario. Il pensait que le duc ne disait ces choses que par jalousie. Jamais il ne s'était surpris lui-même à ressentir quelque chose pour Alessandra. 

"Pour ton bien, je te suggère d'arrêter de la considérer comme ta sœur. Lorsque tu ne seras plus dans le déni, tu verras à quel point il est dégoûtant de la considérer comme ta sœur. Vas-tu m'aider à déplacer ses affaires, ou comptes-tu continuer à me menacer ? Je n'ai pas le temps pour cela et tu ne devrais pas continuer à te ridiculiser." 

Mario enviait la façon dont Edgar ne craignait rien. Entrer dans la maison de quelqu'un et le tuer ou rire d'un homme plus grand ou plus massif que lui, Edgar ne semblait rien craindre. Mario savait que les rumeurs sur Edgar dépeint comme un monstre, un diable ou un fou devaient avoir un fond de vérité.