Il se sent soudain pris de vertige comme si la vie l'abandonnait. Il y a un sentiment d'urgence palpable dans l'air, il est clair qu'il doit sortir de là rapidement avant qu'il ne soit trop tard. Il se lève en titubant, sa tête tourne, il sent que le sol se dérobe sous ses pieds. Il se fraye un chemin à travers les flammes, esquivant les machines qui explosent, sautant par-dessus des tuyaux cassés, courant pour sauver sa vie. Il entend les sirènes hurler, il sait qu'il n'a pas beaucoup de temps. Il arrive enfin à la porte de sortie, il la pousse de toutes ses forces, elle s'ouvre enfin. Il titube, l'air frais lui brûle les poumons, il tombe à genoux, il est sauvé. Il a réussi à échapper à l'enfer de la catastrophe industrielle, mais il sait qu'il ne l'oubliera jamais.
Avant de perdre connaissance, il assiste à une scène cauchemardesque : il voit les assistants et le personnel du centre lutter pour échapper aux flammes et aux radiations qui les entourent, mais malheureusement ils sont touchés de manière totalement inhumaine, comme des papillons pris dans une tempête de feu. Les flammes les enveloppent, les brûlent vifs, font fondre leur chair et leur peau, réduisant leur corps en cendres. Les radiations les frappent durement, les rendent malades et les tuent dans une douleur atroce, leurs cris se mêlant au rugissement des flammes ravageant tout sur leur passage. Il ne peut rien faire pour les sauver et il sent la panique et l'impuissance le submerger avant de sombrer dans l'inconscience, comme s'il tombait dans un gouffre sans fin. Il ne se réveille pas, il reste inconscient, entouré des cendres de ce qui fut autrefois un lieu de vie et de savoir.
Un mois s'est écoulé, comme la chute des feuilles d'automne, depuis l'accident qui a plongé les cœurs dans un océan de tristesse. Les blessures infligées par la violence de l'événement ont été cicatrisées, comme des fleurs cueillies pour panser des plaies. Les dégâts causés, tels que les branches cassées, ont été réparés, mais les cicatrices resteront à jamais gravées dans les mémoires. Les âmes des personnes touchées par cet incident restent encore meurtries, comme des arbres dépouillés de leur feuillage en hiver. Enquêtes et investigations se poursuivent, comme l'éternelle quête de la vérité, pour découvrir les causes de cet accident. Les mesures de sécurité ont été renforcées pour éviter un autre drame, comme les racines d'un arbre qui se renforcent pour résister aux tempêtes à venir. Les victimes et les familles ont reçu le soutien dont elles avaient besoin pour surmonter cette dure épreuve, comme les bourgeons qui poussent sur les branches au printemps, porteurs d'espoir pour un avenir meilleur.
L'hôpital, un bâtiment imposant, se dresse fièrement, avec des murs d'un blanc immaculé et une abondance de fenêtres qui laissent entrer la lumière naturelle, comme pour réchauffer le cœur des malades. Des panneaux de signalisation brillent comme des étoiles dans la nuit, indiquant les différents services et départements, tandis qu'à l'accueil, les sourires chaleureux des infirmières illuminent les visages des patients et des visiteurs. Les couloirs sont spacieux et lumineux, illuminés par l'art mural coloré qui ajoute une touche de vie à l'ambiance. On entend les pas des médecins et des infirmières qui courent d'un service à l'autre, les rires et les conversations des patients, tout cela crée une atmosphère de vie et de confort dans ce bâtiment majestueux.