Bonjour tout le monde, je suis l'auteur de ce roman. Tout d'abord, sachez qu'il s'agit de ma première tentative dans ce genre, et je suis ouvert à toute critique pour améliorer mon livre. Je n'ai aucune expérience en rédaction, mais après avoir dévoré des dizaines de romans et avec des idées plein la tête, j'ai ressenti l'envie de me lancer dans cette aventure.
N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires et suggestions.
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Un petit garçon, âgé d'une dizaine d'années courait dans les rues sombres d'une ville à l'allure médiévale. Le soleil se couchait à l'horizon et l'obscurité envahissait lentement la ville. Dans ses mains, une bourse tintait au rythme effréné de ses pas, révélant le butin récemment acquis, derrière lui des cris et des jurons pouvait être perçus. Le garçon avait des longs cheveux châtains et des yeux bleu ciel perçant dans lesquels on pouvait voir une intelligence et une malice débordante. Il mesurait 150cm et avait un corps athlétique qui ne correspondait pas à son âge.
Derrière lui 2 hommes ressemblant à des gardes le poursuivaient. Les hommes tenaient dans leurs mains des épées et semblait arboré une armure ralentissant leurs pas et les empêchant de rattraper le fuyard. C'étaient les cris de ses 2 hommes que l'on pouvait entendre. Ces derniers virent le garçon qu'ils poursuivaient tourner au coin de la ruelle. Alors qu'ils atteignaient le coin de cette ruelle une corde se tendit soudain à leurs pieds et ils tombèrent face contre terre sur le sol sale et boueux. Des rires se firent entendre alors que 2 autres enfants du même âge s'enfuyaient dans la même direction que celui poursuivit par les gardes. Ils ne purent alors que les regarder impuissant tourner au prochain coin de rue et disparaître.
"sacrebleu !!!" dit l'un des gardes qui venait seulement de se relever alors que les enfants étaient déjà hors de vue. "On est mort, le patron va nous écarteler si on ne rapporte pas son argent !!"
L'autre garde soupira, réalisant l'inévitabilité de l'échec. "Je sais, mais c'est trop tard de toute façon. Ils sont déjà loin, et on ne pourra jamais les rattraper dans cette partie de la ville."
La partie de la ville dans laquelle les deux gardes se trouvaient était réputée pour son dédale de petites rues et de bifurcations innombrables. Seuls ceux qui habitaient dans ce quartier savaient s'y retrouver et se déplacer dedans sans se perdre. Ils décidèrent donc d'abandonner, car ils ne retrouveraient jamais les enfants une fois perdus de vue.
"Rentrons dire au patron pour son argent, ça ne sert à rien de s'apitoyer sur notre sort ici."
Les deux hommes rengainèrent leurs épées et revinrent alors sur leurs pas dans le but d'annoncer la terrible nouvelle à leur patron, le fils d'un sergent de l'armée du royaume de Francesse.
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"Bien joué les gars, leurs têtes quand ils sont tombés étaient hilarantes haha" S'exclama mort de rire le voleur à ses compères.
Ils venaient de sortir des bidonvilles à l'opposé de l'endroit où ils étaient rentrés et se dirigeaient maintenant vers un ancien quartier riche qui était maintenant occupé principalement par des sans-abris. Les maisons étaient grandes et, pour la plupart, croulantes ou abandonnées. On pouvait voir que ces bâtisses n'avaient plus été rénovées depuis bien longtemps et des hommes ivres, vêtus de haillons et avec autant de chair sur la peau qu'une personne souffrant d'anorexie depuis des années, parsemaient les rues. Ces hommes et femmes qui n'avaient plus rien dans la vie avaient élu domicile dans ces maisons.
Une simple balade ici répugnerait toute personne n'ayant jamais fréquenté de tels quartiers. Une odeur nauséabonde, qui ferait vomir jusqu'à leurs tripes les plus endurcies, était omniprésente, et des déchets ainsi que des traces de déjections se trouvaient un peu partout, y compris sur la route. Alors qu'ils traversaient les rues, le groupe s'arrêta de parler de leurs méfaits et se dirigea rapidement dans le quartier. Le petit voleur cacha la bourse dans ses poches et fit bien attention de ne pas faire retentir le bruit des pièces dans la rue.
Le groupe commença à se diriger vers un bâtiment au fin fond de la rue. Sur le portail devant le bâtiment, on pouvait voir écrit en grand "Orphelinat de Valcourt". Cet orphelinat était géré par une ancienne sœur de l'église prénommée Alexandra, qui l'avait ouvert dans la ville il y a de cela des dizaines d'années. Malheureusement, Alexandra commençait à manquer de fonds pour entretenir l'orphelinat et ses 50 bouches à nourrir.
En arrivant devant l'entrée, un petit garçon de 7 ans, un peu rondouillard, mesurant 1 mètre de haut avec des cheveux bruns coupés courts et des yeux marrons, les vit arriver et s'exclama en courant vers eux : "Grande sœur Louiseeee, j'ai faim ! Tu as ramené des trucs à manger ? Alexandra ne donne pas beaucoup à manger ces jours-ci, et j'ai besoin de me nourrir pour grandir !"
"Pas aujourd'hui, petit glouton, nous sommes partis toute la journée et c'est la seule chose que tu trouves à nous dire", dit Louise tout en s'empêchant de rigoler devant ses pitreries.
Louise était une fille avec de longs cheveux blonds comme le blé légèrement bouclés et des yeux d'un vert hypnotisant. Elle était vêtue à ce moment-là d'un haillon trop grand pour ses 140 cm et ne portait rien à ses pieds.
Pas découragé par ce refus, il se tourna d'un coup vers un des 2 garçons : "Michaëllll, tu as pensé à ton pauvre petit frère qui est affamé et n'a rien avalé depuis au moins 5 jours ?", lui demanda-t-il en faisant de grands yeux larmoyants.
"Jonas, tu sais bien que si je tombais sur quelque chose à manger, je le mangerais tout de suite", lui dit Michaël en lui passant la langue. Le clocher venait de sonner l'heure du soir et il savait très bien que Jonas venait de manger son repas. Le garçon de 7 ans n'avait juste jamais assez à manger et essayait toujours par tous les moyens d'extorquer de la nourriture à ses grands frères et grandes sœurs de l'orphelinat qui le prendraient en pitié.
Michaël était le plus petit des 3, mesurant à peine 130 cm de haut, mais c'était également le plus agile et le plus doué avec ses mains. Il savait crocheter des serrures plus vite que n'importe qui et pouvait s'échapper par les plus petits recoins. Ses cheveux étaient noirs comme la nuit, de même que ses yeux. Sa tenue était exactement la même que celle de Louise, la sienne traînant un peu sur le sol lorsqu'il se déplaçait.
Le petit Jonas, déçu, jeta un coup d'œil vers le dernier membre du groupe, lui lançant un regard plein d'espoir. Ce dernier, voyant l'air pitoyable de son petit frère, éclata d'un rire enfantin qui résonna devant l'orphelinat. "Ne t'inquiète pas, j'ai eu de la chance aujourd'hui et j'ai réussi à trouver un demi-pain blanc derrière la boulangerie du vieux Danny. Nous le partagerons une fois à l'intérieur."
Après l'avoir entendu, les trois s'exclamèrent d'un coup. "VRAIMENT !!!"
"Incroyable, pourquoi tu ne nous l'as pas dit plus tôt", dit Louise encore sous le coup de la surprise. Il faut savoir que le pain blanc était un privilège réservé aux riches et qu'une seule miche de pain coûterait autant que l'entièreté des repas de l'orphelinat, donc pour 50 enfants pendant 3 jours.
"Je n'ai pas eu l'occasion de vous le dire, on était un peu pressés", lui répondit-il avec un sourire sur son visage. "Et parlez moins fort, bande d'idiots. Si les autres nous entendent, on devra partager avec eux."
"Compris chef", dit Jonas tout en imitant un soldat saluant son supérieur.
Ils se dirigèrent alors vers la porte de l'orphelinat. Quand ils ne furent plus qu'à quelques mètres de la porte d'entrée, une dame en tenue de nonne apparut soudain derrière eux.
"Bonjour les enfants, j'espère que vous n'avez pas fait de bêtises aujourd'hui", leur dit-elle. "Et je compte sur toi pour au moins partager ton gain avec tes camarades de chambre, Léonard."
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Quelques petites précisions pour faciliter la compréhension ;) :
Grades militaires (une partie)
Soldat :
- Soldat de base
- Soldat confirmé
- Caporal
Sous-Officier :
- Sergent
- Adjudant
- Sergent-Major
Merci d'avoir lu ce chapitre !!! N'hésitez pas à mettre un commentaire pour me dire ce que vous en avez pensé.