Capítulo 6: Chapitre 5 : Un début de journée qui commence mal
Cocooo rico cocooo rico !!
Edward se réveille d'un coup en entendant l'hurlement d'un coq un peu trop content d'être en vie.
Edward :
Nggh, purée.
(Qu'est-ce que j'aime pas le réveil, j'ai trop envie de me rendormir mmh.
Pourquoi je dois aller travailler, pourquoi j'aurais besoin de travailler d'abord hein ?
Dormir, c'est si confortable.)
Edward essaie de se rendormir, ne voulant pas se réveiller à l'heure où il se réveille d'habitude pour aller travailler, par paresse.
La sensation qu'il ressent au sommeil est simplement trop forte pour lui, c'est ce que son corps semble dire à son esprit maintenant qu'il a goûté à ce plaisir une fois.
Edward :
Mmm...
…
…
…
Edward baille la bouche ouverte avant de rouvrir ses yeux, énervé de ne pas pouvoir se rendormir.
Edward :
Je hais le travail.
Visiblement résigné à son sort, Edward se lève progressivement de son lit.
Edward :
Allez, c'est reparti pour une autre journée exécrable.
Edward baille de nouveau en gardant son envie de dormir intacte.
Pour éviter de vouloir se rendormir, il se claque les joues assez fortement pour que la douleur le garde éveillé.
Edward :
Allez, reste éveillé.
Edward se dirige dans sa salle de bain pieds nus, il se brosse les dents avec du vieux dentifrice ayant au cours du temps perdu sa couleur bleue originelle, sûrement dû au temps de conservation.
Puis il se prépara pour sortir dehors en n'oubliant pas d'enfiler un manteau pour surmonter le froid du matin, sans quoi il pourrait tomber malade à cause du vent froid présent à cette altitude dans le village.
Après avoir fini, Edward ouvrît sa porte d'entrée puis la referma derrière lui à clé comme il a l'habitude de faire.
Edward :
(Allez, c'est reparti, route du restaurant comme d'habitude.)
Edward se dirigea au restaurant où il travaille.
Il met deux minutes à y aller, pour qu'en arrivant il y trouve posté à l'entrée le gérant du restaurant.
Roy :
T'est en retard de cinq minutes, le soleil s'est déjà levé je te signale !
Tu penses que je te paie pour tirer au flan sale gosse irresponsable !
Edward :
(Et c'est reparti, j'espère que vous crèverez tous dans d'atroces souffrances, bande de démons.)
Ah je suis désolé pour le retard, j'ai eu du mal à me réveiller ce matin.
J'espère que vous m'en tiendrez pas rigueur.
Roy :
Une bêtise et t'est viré, compris !?
Edward :
(Tss sale fourbe, ça t'amuse bien de me faire galérer alors que j'ai plus d'autres choix que de travailler ici.
S'il n'y avait pas des livres en jeu, jamais je ne me serait abaissé à rester ici.)
Compris, chef.
Gardant un sourire de façade à chaque réponse qu'il lui donne, on pourrait presque y voir un enfant qui a appris par cœur sa poésie et qui essaie de ne pas montrer de faiblesses face à son professeur.
Edward trouve ça ridicule lui aussi, mais il a toujours gardé un objectif en tête pour continuer à avancer, il ne veut pas que tout s'arrête à cause d'une simple remarque.
Quitte à faire des choses qu'il déteste.
Roy :
Bien comme d'habitude, prépare les tables et range-moi tout le bazar.
Edward :
Oui.
Edward se rend vers les tables des clients, contemplant l'ampleur du désastre.
Edward :
(Ça me révolte toujours autant, ces porcs ont non seulement dégradé la nappe, mais en plus, il n'y a plus aucun couvert sur les tables, quant à l'état du sol n'en parlons pas.
Quoi qu'il arrive, je ne les considérerai jamais comme de vrais êtres humains comme moi.)
Edward prend tous les couverts encore fonctionnels restées au sol et les redispose sur toutes les tables après les avoir rassemblés et les avoir lavés avec de l'eau dans la cuisine.
Il prend ensuite un balai et nettoie tous les déchets au sol, tout ce qui est poussières, aliments et sang versé au sol.
Depuis l'extérieur du restaurant, Roy lui dit.
Roy :
Quand t'aura fini, tu feras le démarchage comme d'habitude !
Compris ?
Edward :
Compris.
(J'ai envie de tout détruire.
Dire que je dois encore subir cette partie humiliante de la journée, il a toujours besoin de m'humilier pour son propre plaisir, cette crevure.)
Quinze minutes plus tard, Edward finissait son nettoyage et était maintenant prêt à faire le fameux démarchage.
Pour pouvoir le faire, il se rendit à l'entrée du restaurant.
En étant là à l'entrée du restaurant, là où tout type d'habitants, tous de sexe masculin marchaient, Edward se met à respirer lourdement pour se donner du courage.
Edward :
Haah, huuhh.
Haah, huuhh.
(Je me rassure comme je peux, peut-être qu'un jour je m'y habituerais.)
Edward commença à rougir dès qu'il repensa à ce qu'il a déjà pu faire en termes de démarchage.
Ce qu'il devait faire a déjà été décidé depuis longtemps, la question est plutôt si Edward pourrait refaire cela, là maintenant, devant tout le monde.
Edward :
(Pourquoi je dois me ridiculiser cinq jours sur sept pour le bon plaisir de ce pervers lubrique !
Je crois que je commence à devenir aussi fou que ces fous de villageois.)
Fouuh.
(Allez, arrête de penser à ça.)
Ne ratez pas les immenses opportunités que propose le restaurant Œil bleu, une grande gamme de plats délicieux accompagnés d'alcools capable de faire rougir un éléphant !
Venez vous prendre une grande murge avec de l'alcool si fort qu'il vous fera regretter d'être en vie, venez, venez chers passants !
Ne soyez pas timides, ne vous empêchez pas de passer une journée et une soirée de dingue dans notre restaurant, le meilleur des restaurants ! Passants, venez vous offrir les meilleurs plats et meilleures boissons de tout le village, venez, venez…
Un homme nommé Willis était en train de se promener près du restaurant avant de s'arrêter devant Edward, tout comme quelques hommes restés écouter Edward.
?????? :
Tiens, tiens, ce serait pas notre petit poussin !
Eh ben alors, on nous proposerait soit-disant une offre exceptionnelle.
Eh, les gars, c'est vraiment tentant mais bizarrement je suis pas convaincu, peut-être qu'un joli aboiement de chien de la part du petit poussin pourrait me donner envie d'inviter mes amis dans ce restaurant et même d'en faire de la promotion, qui sait.
Qu'est-ce que vous en dîtes, vous êtes d'accord avec moi?
Ouais !
Le groupe de Willis y répondait à l'affirmative comme on pouvait s'y attendre, la malveillance à l'état pure se tenait ici pour tourmenter Edward visiblement, c'est ce que cette scène suggérait.
Edward :
(Toujours là à venir m'empêcher d'avoir une journée tranquille bande d'ordures.
Vous êtes des clients réguliers mais vous faites semblant pour espérer une réaction du patron.
C'est à cause de vous si j'ai aussi peu envie de faire du démarchage.)
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