Pour les hommes de cette époque, mourir n'était pas si mal. Se tenir courageusement devant la mort était considéré comme de l'honneur. Ils préféraient mourir avec honneur plutôt que vivre dans la honte.
Le son d'un homme qui aboyait résonnait dans l'air tranquille de la chapelle. Sans ces aboiements, on aurait pu entendre une aiguille tomber. Tous les regards étaient posés sur Joaquin, agenouillé au même endroit, aboyant à travers ses dents serrées.
« Je te l'avais dit, je suis incroyable, » se vantait Abel, adossé à une allée devant Curtis. Ses bras étaient croisés sous sa poitrine, laissant Joaquin aboyer alors qu'Abel faisait une pause dans les tortures d'échauffement.
« J'ai un don pour tout. Tu vois ? Je l'ai dressé en un claquement de doigts, » continua-t-il, provoquant chez Climaco et Ismael un frisson secret. « Quel que soit le tour que tu veux, il le fera. Tu veux essayer ? »