Capítulo 17: Vous avez oublié la promesse que vous aviez demandée ?
"Bien sûr, je la libérerai dès aujourd'hui. Mais en échange, tu devras me servir à sa place chaque fois que j'aurai à nouveau soif. C'est d'accord, ma chère épouse ?"
"Boom !" les mots tombèrent dans ses oreilles tels une explosion ! Elle réalisa finalement ce que signifiait creuser sa propre tombe ! Elle regarda le vampire avec horreur, son visage blêmissant instantanément.
Si la fille s'était plainte, elle aurait pu échapper à l'épreuve, mais qui aurait cru qu'elle tomberait plutôt dans le puits.
"Mon seigneur ! Je vous sers depuis longtemps... Comment pouvez-vous..." même la fille ne pouvait pas y croire ! Elle donnait son sang depuis qu'elle avait rencontré le seigneur à la fête pour la première fois, depuis lors son statut s'était élevé et elle était traitée précieusement dans toutes les fêtes et fonctions.
Elle avait reçu tant de cadeaux et son statut avait grandi avec le temps. Elle se prélassait dans la gloire rien qu'en donnant quelques verres de sang, alors cela ne la dérangeait pas de le faire.
Mais qui aurait cru que le seigneur, qui ne prêtait pas attention à ce que le conseil approuverait, céderait aussi facilement aux paroles de cette fille.
Ses yeux se remplirent de pure haine tandis qu'elle grinçait des dents et fixait la femme comme si elle allait la mettre en pièces et la tuer sur-le-champ.
Rafael, qui prenait toujours plaisir à observer le visage pâle de sa femme, inclina la tête et jeta un regard à la fille qui lui donnait son sang depuis longtemps et le regardait toujours de manière séductrice. Essayant de se dévêtir chaque fois qu'ils se retrouvaient seuls dans la pièce.
Il savait bien qu'elle voulait élever son statut et son pouvoir en s'accrochant à lui. Et cela ne le dérangeait pas puisqu'elle était agréable au lit et avait également un sang délicieux.
En tant que vampire et qui plus est dans la fleur de l'âge, il avait ses propres besoins physiques qui étaient comblés par la fille très efficacement. Mais cela ne voulait pas dire qu'elle était spéciale pour lui.
"Penser que tu peux me poser une question en retour, j'ai sous-estimé ton audace. Emmenez-la !" dès que les mots sortirent de sa bouche, le visage de la fille devint blême et elle tomba à genoux.
"Non ! Je ne voulais pas dire ça, mon seigneur. Je vous ai servi toute ma vie. S'il vous plaît, pardonnez l'erreur de cette humble personne." Des larmes commencèrent à se former au coin de ses yeux alors qu'elle avalait sa salive.
Elle savait mieux que quiconque de quoi cet homme était capable. Et elle ne voulait pas être celle qui subirait les conséquences.
"Hmm, alors tu ferais mieux de partir et de ne plus jamais me montrer ton visage !" elle acquiesça à ses mots désinvoltes, soulagée que sa vie ait été épargnée, et traîna son corps chancelant hors de là.
Une fois qu'elle fut partie, il sourit en coin et regarda une autre lapine effrayée devant lui qui se comportait de nouveau avec nonchalance.
"Rien que de penser que tu vas me servir, j'ai à nouveau soif, ma chère épouse. Viens ici !" Sa voix séductrice provoqua un frisson dans son corps qu'elle dut enlacer ses bras autour d'elle-même pour ne pas trembler.
Elle leva un sourcil en le regardant avec confiance, "Je n'ai pas dit oui à ta condition. C'est toi qui as imaginé ! Alors, ne t'attends pas à ce que je te donne mon sang." 'Qui sait combien tu boirais et tu me tuerais sur place !' répondit-elle avec un regard noir pour montrer qu'elle n'avait pas peur de lui.
"Mais en tant que mon épouse, tu vas partager la chambre avec moi. Qui sait, j'aurais peut-être soif la nuit et je ne pourrais pas contrôler mes mains et ma bouche !" Rafael ricana en voyant les yeux de sa femme s'élargir avant de se rétrécir sur son visage.
"Maintenant que j'y pense. J'ai déjà sommeil. Alors pourquoi ne viendrais-tu pas te coucher à côté de moi " il demanda sur le même ton doux et séducteur.
Avant son arrivée, il avait déjà demandé à son aide de préparer une autre chambre pour elle car il n'avait jamais partagé son lit avec qui que ce soit. Même lorsqu'il passait du temps avec d'autres dames, il allait dans leur chambre, se rassasiait et partait.
Dormir toute la nuit dans le même lit n'était pas quelque chose qu'il voulait essayer. Mais en regardant la fille s'agiter et ses expressions, il ne put s'empêcher de la taquiner davantage,
"Ça ! J'ai l'habitude de beaucoup me retourner dans mon lit et je parle même en dormant et je ronfle parfois, donc je ne pense pas que nous devrions dormir ensemble pour l'instant." Elle se creusa la tête pour trouver toutes les excuses possibles, mais rien ne semblait fonctionner tant que l'homme continuait à la regarder avec un air amusé.
"Et je m'adapte encore au changement du palais. Donc, j'ai besoin de repos et de temps pour dormir ensemble.'' La dernière phrase était à peine audible comme le son fait par un moustique mais il profitait encore de son visage troublé.
"Très bien ! Tu peux te reposer. J'ai de toute façon des affaires à régler." il se leva abruptement comme s'il acquiesçait et était sur le point de quitter la pièce lorsqu'elle ne savait pas pourquoi, mais elle ressentit un sentiment sinistre dans son cœur.
Comment avait-il soudainement renoncé à l'idée de dormir avec elle alors qu'il était si déterminé aujourd'hui.
"Oh, puis-je savoir quel travail urgent vous avez au beau milieu de la nuit ?" elle demanda en faisant de son mieux pour paraître nonchalante et cacher sa curiosité lorsque l'homme ricana et se tourna pour la regarder,
"Tu commences à t'intéresser à ma vie, ma chère épouse ?" il y avait quelque chose de différent quand il l'appelait son épouse. Elle a l'impression que son estomac se retourne à chaque fois qu'il le fait.
"Ça... Je vais exécuter tous les enseignants qui t'ont donné la formation pour être une bonne impératrice et mon épouse !"
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