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5.55% THE BLACK LINEAGE / Chapter 1: Proloque : la naissance de l'enfant des ténèbres et de sang
THE BLACK LINEAGE THE BLACK LINEAGE original

THE BLACK LINEAGE

Autor: medcms

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Kapitel 1: Proloque : la naissance de l'enfant des ténèbres et de sang

Comment souhaitez-vous mourir ? Ah, cette question vous gêne ? C'est naturel. Tout être humain réagirait ainsi à la mention de la mort. Vous ne trouvez pas cela ironique ? Il n'y a qu'une seule façon de venir au monde, mais tant de manières différentes et uniques de mourir. Je vous envie pour ça. Quoi qu'il arrive, vous savez que la mort finira par venir vous libérer. Mais moi... elle m'a oublié depuis bien longtemps. Je parle trop, non ? Il faut dire que cela fait des lustres que je n'ai pas eu de visite, que je n'ai pas parlé à quelqu'un. Je me demande même si vous êtes réel ou si mon esprit me joue des tours. Bon, tant pis. Et si je vous racontais une histoire ? Une histoire si vieille, si oubliée, qu'il n'en reste plus aucune trace. Une histoire des temps anciens, quand le monde était différent. Allons, commençons.

Le Grand Continent Africanus. Un continent de mythes et de légendes, où la magie s'entremêle avec le quotidien et les créatures fantastiques règnent en maîtres. Là-bas, des créatures aussi fascinantes que dangereuses parcourent les cieux, les mers et les vastes plaines. Une immensité à couper le souffle, s'étendant sur des milliers de kilomètres, dont les paysages varient des déserts arides aux jungles luxuriantes, des montagnes enneigées aux vastes plaines dorées. Chaque région d'Africanus semblait abriter ses propres secrets : des forêts enchantées où des arbres millénaires murmuraient des prophéties oubliées, aux volcans en éruption qui résonnaient comme la colère des anciens dieux. La magie était présente partout, comme un souffle omniprésent imprégnant l'air que les habitants respiraient ; elle circulait partout, certains disant même que la terre était vivante.

Des créatures fantastiques peuplaient le continent, comme les dragons, ces créatures majestueuses, souveraines incontestées des airs, étant parmi les plus puissantes et les plus magnifiques. Douze grandes familles se partageaient le pouvoir, les terres et les richesses d'Africanus, chacune étant liée à une créature mythique et unique qui consolidait leur pouvoir, chacune voulant régner sur le continent. Ce monde ancien a connu d'innombrables guerres, l'émergence et la destruction de plusieurs familles, telles que les maîtres de la destruction, du savoir, des éléments, avant son unification, il y a presque trois mille ans, par la puissante famille Drakthar, aussi connue sous le nom de famille dragon. Grâce à leurs créatures légendaires, symboles de leur domination, mais aussi grâce à leur puissante magie et leur lignée spéciale, ils imposèrent leur règne sur toutes les autres familles pendant des siècles, ce qui permit d'apporter une paix fragile.

Mais avec le temps, la grande dynastie Drakthar s'étiolait. Après trois millénaires, les blessures laissées par la guerre fratricide, survenue cinq siècles plus tôt, commençaient à peine à se refermer. La guerre avait vu la mort de presque tous les enfants de la lignée pure et des derniers « Sangs Noirs » qui tombèrent tous durant le conflit. La dynastie, bien que toujours dominante, n'était plus que l'ombre d'elle-même, et la guerre semblait inévitable. Ironie du sort, chaque roi se demandait si son règne serait celui qui verrait la fin de la famille Drakthar, car bien que les autres familles soient encore soumises, elles attendaient leur heure pour frapper. Le continent tout entier était un champ de tension, une poudrière prête à exploser. La moindre étincelle pourrait déclencher une nouvelle ère de guerre où la magie et les alliances anciennes décideraient du sort du continent ; ainsi chacun affûtait sa lame pour frapper.

C'est sous le règne de Tamael V, qui, après quarante ans de pouvoir, n'avait pas encore choisi d'héritier parmi ses trois derniers enfants, qu'une nouvelle génération allait naître. Une génération qui n'allait pas seulement changer le destin du continent, mais celui du monde entier.

Dans les profondeurs du château, seules les torches crépitaient, projetant des ombres sur les murs, et la pierre froide de ce château, qui abritait de générations en générations de rois, semblait se préparer à jouer son tour le plus cruel. Des cris de douleur résonnaient, déchirant le couloir. La princesse Amina, fille du roi, était en plein travail pour donner naissance à son premier enfant. Allongée sur le lit, le visage crispé par l'effort et la concentration, se trempant dans son propre sang, chaque souffle était court et saccadé. La douleur, impitoyable, la submergeait depuis des heures sans relâche ; ses cris de douleur résonnaient comme des échos dans le château. La sueur perlait sur son front, se mêlant à ses mèches sèches de cheveux humides, tandis que ses mains s'agrippaient désespérément au drap de soie, cherchant un point d'ancrage dans la tempête intérieure qu'elle traversait. Ce soir, les étoiles et la lune semblaient avoir disparu, comme si le ciel lui-même avait refusé d'assister à ce qui allait se passer, laissant place à la pluie et à des nuages sombres.

La sage-femme murmura doucement : « Restez avec nous, Dame Amina. Respirez profondément, et poussez dès que vous le pouvez. »

D'une voix affaiblie par l'épuisement, Amina répondit : « Je n'en peux plus, la douleur est trop forte... »

La sage-femme, toujours calme et rassurante, lui dit : « Ne perdez pas espoir, Madame. Vos efforts seront bientôt récompensés. »

Sa voix apaisante contrastait avec le grondement de l'orage qui rugissait à l'extérieur, un rappel que, même dans cette épreuve, Amina n'était pas seule. Serrant les draps de toutes ses forces, Amina ferma les yeux et se concentra sur le rythme des gouttes de pluie frappant les vitres. Une dernière contraction, une ultime poussée, et soudain, le cri d'un nouveau-né perça l'obscurité. Le silence était revenu au château. Souriante, la sage-femme déposa délicatement l'enfant sur la poitrine d'Amina, enveloppé dans une couverture d'un doux tissu couleur or. La chaleur du bébé contrastait avec le froid glacial du dehors, et pour un instant, Amina oublia tout le reste. Les gouttes de pluie qui glissaient le long des vitres semblaient danser, célébrant silencieusement l'arrivée de cette nouvelle vie. Amina contemplait son enfant, ses yeux fatigués mais remplis d'une émotion brute et intensément pure. Un soupir de soulagement lui échappa.

D'une voix presque inaudible, elle murmura : « Bon... bonjour, mon trésor... bien... bienvenue dans ta nouvelle famille. Tu... tu sais, tu as beaucoup fatigué maman. » Elle souriait tout en serrant la petite main du bébé.

Soudain, l'enfant ouvrit les yeux pour la regarder, et à sa grande surprise, ses yeux étaient d'un rouge profond, deux prunelles d'un rouge intense qui brillaient comme des braises dans la pénombre de la chambre. Ce n'était pas une couleur normale. Non... c'était le signe "du sang noir". Puis le bébé poussa un cri si intense qu'il se fit ressentir dans tout le château. Mais ce n'était pas un simple cri, c'était plutôt le symbole d'une guerre à venir, un héritier maudit. Amina sourit en pensant à cette nouvelle vie qu'elle avait donnée et pleura doucement en pensant au funeste destin de son fils. La pluie, toujours présente, continuait de tomber avec douceur, presque comme une bénédiction sur ce moment unique. La tempête s'apaisa, laissant place à la lune et aux étoiles qui venaient se refléter sur la vitre pour éclairer la mère et l'enfant. On disait qu'elles brillaient si intensément cette nuit-là qu'elles rendaient jaloux le soleil, comme si pour annoncer au continent qu'il était né. Tandis qu'Amina et son bébé, blottis l'un contre l'autre, savouraient leurs premiers instants ensemble, unis dans un cocon de chaleur et de paix sous le reflet de la lune.

La sage-femme, se tournant vers les autres, dit : « Partez informer le roi et le prince que l'enfant est un Sang Noir. »

Ainsi, le roi et toute la famille furent informés que l'enfant portait en lui ce sang si particulier.

Tamael était assis sur son trône massif, un trône sculpté en écailles de dragon, mélangé au bois sacré et à l'acier draconique, qui avait été fait pour le premier roi de la dynastie. Ce trône était le symbole du pouvoir depuis des millénaires, où plusieurs rois s'étaient assis et avaient régné durant des décennies et des siècles. Les hauts murs étaient décorés des couleurs de la famille, avec des bannières noires et rouges arborant le symbole des dragon primordiaux. De torches brûlaient faiblement, diffusant une lueur vacillante, tandis que l'ombre dansait sur les murs de pierre. Le roi était plongé dans ses pensées, son regard se perdant dans l'obscurité de la salle. La nouvelle de la naissance d'un potentiel héritier pour la famille le préoccupait. Il savait que cet événement changerait le destin de sa lignée et de tout le continent. Le tonnerre grondait encore au loin, résonnant de la tempête qui frappait le château, accentuant l'atmosphère pesante.

Soudain, la porte de la salle du trône s'ouvrit avec fracas. Bael, son unique fils, entra avec précipitation. Sa démarche était rapide et son visage trahissait une inquiétude profonde. La longue cape qu'il portait traînait légèrement sur le marbre poli. En traversant la pièce, ses bottes résonnaient sur la pierre froide, rompant le silence qui régnait.

Bael se planta devant le trône, son regard croisant celui de son père.

« Père, » commença Bael d'une voix basse et hésitante. « Est-ce vrai ? L'enfant est un Sang Noir ? »

Tamael V, assis dans son trône, leva doucement les yeux vers son fils. Ses traits marqués par les années, mais une lueur d'autorité et de tristesse brillait encore dans son regard. « Oui, » répondit le roi d'une voix grave.

Bael se tendit, visiblement troublé. Il fit quelques pas vers le trône, ses mains se crispant sur les accoudoirs, et répliqua : « Êtes-vous sûr, père ? Cet enfant, même s'il est un Sang Noir, reste un bâtard. Vous ne pouvez pas en faire votre héritier. Si vous le faites, les autres familles du monde voudront sa mort. »

Tamael V, toujours assis sur le trône, soupira longuement et posa sa main sur son front, épuisé par les décisions qui pesaient sur lui. Il détourna brièvement les yeux, observant la lune qui brillait, puis d'une voix empreinte de tristesse et de nostalgie, répondit : « Silence. Je suis le roi et tu es mon fils unique, le seul qu'il me reste. Et tu viens de me donner ton premier-né. Certes, il est né hors mariage, mais tu vas légitimer cet enfant, compris ? »

Bael, toujours debout devant lui, serra les poings, frustré et inquiet. « Je ne veux pas que mon fils devienne héritier. Je veux qu'il ait une vie normale. Si tout le continent apprend son existence, les douze autres familles, non, le monde entier, voudra le tuer. »

Le roi, se levant lentement de son trône, sa silhouette imposante drapée dans sa longue cape royale, se dirigea vers la fenêtre pour voir la lune qui brillait dans le ciel. « Je le sais bien, mon fils, » murmura Tamael V en regardant l'horizon. « Cet enfant mènera une existence malheureuse, mais nous n'avons pas le choix. La guerre d'il y a cinq siècles a brisé notre famille. Nous avons perdu tant de proches... Sais-tu combien de tes cousins, neveux et autres membres de la famille sont morts ou exilés partout dans le monde ? Cet enfants sont notre avenir. »

Le silence tomba lourdement dans la pièce, seulement rompu par les cris des enfants qui résonnaient encore.

Bael, surpris, demanda : « Vous en êtes sûr, père ? »

Tamael V acquiesça. « Oui,. »

Bael, incrédule : « Cela fait deux millénaires que de tels pouvoirs ne se sont pas manifestés dans notre lignée. »

Tamael V poursuivit : « oui. »

Bael, visiblement troublé, passa une main dans ses cheveux, essayant de comprendre la situation. « D'accord, père. Mais je crains pour leur vie. Si vous le nommez héritier, vous allez déclencher une nouvelle guerre qui pourrait bien détruire notre famille. »

Le roi acquiesça doucement. « La guerre est déjà à nos portes, mon fils. »

Leurs regards se croisèrent dans le silence de la grande salle. Les deux hommes savaient que cet enfants n'auraient pas une vie facile, et cela les rendait tristes pour son avenir. La nouvelle de cet enfants miracles fit rapidement le tour du continent et du monde. Tous les seigneurs vinrent le voir lors de la grande fête de sa naissance, une fête qui dura un mois entier. La naissance de Sangs Noirs allait bouleverser le cours des événements à venir. Le garçon fut nommé Ahmel Nihil Drakthar.

Et dans le murmure du vent, une ancienne prophétie resurgit :

« Lorsque naîtra un enfant aux yeux rouges sous une nuit de ciel étoilé, tandis que la lumière de la lune et des astres brillera intensément, la terre pleurera et grondera sa colère. Les cendres du passé embraseront l'avenir, et le sang des anciens baignera la terre dans une danse infernale de feu et de sang. »


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