Kapitel 13: Donc, vous avez décidé de revenir à la vie.
Les yeux de Kathleen s'écarquillèrent de panique et elle plaça soudain ses mains sur son ventre de femme enceinte, serrant les dents de douleur.
« Qu'est-ce qui se passe, Kathleen ? » Élizabeth lui saisit aussitôt l'épaule.
« Mon ventre me fait mal, » des perles de sueur se formaient déjà sur le front de Kathleen.
En deux enjambées grâce à ses longues jambes, l'homme arriva au côté de Kathleen suivi par la femme.
Avec des sourcils froncés, les yeux de la femme passèrent rapidement sur Kathleen.
En prenant la main de Kathleen, elle en prit le pouls puis donna des instructions calmement. « Regarde-moi, n'aie pas peur. Maintenant, prends une grande inspiration. »
Kathleen était captivée par les envoûtants yeux violets qui étaient exactement comme les siens et obéit automatiquement.
« Maintenant, expire. » Après avoir répété les actions plusieurs fois, refusant de détourner le regard de ces yeux magnifiques une seconde, Kathleen se sentit mieux.
Elle sut sans qu'on le lui dise qu'ils étaient ses parents, Robin et Stacy Wyatt.
Kathleen était le portrait craché de l'homme ; la version féminine toutefois. Elle ressemblait légèrement à la femme, cependant, leur chevelure blonde lustrée et la couleur de leurs yeux étaient exactement les mêmes.
« Maman, papa ? » elle appela d'une voix basse, ses yeux passant de Stacy à Robin.
« Mon bébé..., désolée de t'avoir trouvée tard, s'il te plaît pardonne à maman,... »
Elle n'était pas capable de finir la phrase quand elle remarqua le liquide coulant le long des jambes de Kathleen.
« La poche des eaux a rompu et elle devrait être en travail, dépêchons-nous, emmenons-la à l'hôpital. »
Élizabeth, déjà une épave de nerfs, se leva brusquement, courut vers la porte, revint, fit mine d'aller dans la chambre de Kathleen et revint, regarda son amie perdue de longue date et demanda, « que fait-on ? »
Malgré la situation, Stacy ne put s'empêcher de secouer la tête et de dire avec un sourire pathétique, « tu es toujours comme ça Betty après toutes ces années. Comment peux-tu être aussi confuse ? Elle est déjà en travail. Son sac est-il prêt ? »
« Sac ? Oh. Oui, oui, » répondit Élizabeth.
« Alors envoie quelqu'un le chercher. » Je n'arrive pas à croire que je doive encore te dire quoi faire. Comment as-tu fait toutes ces années sans moi à tes côtés ? »
« Bien sûr, je me suis très bien débrouillée, » répliqua Élizabeth, n'étant clairement pas d'humeur à se chamailler avec Stacy et appela le majordome. « Alex ! Informe le chauffeur de préparer la voiture immédiatement. »
« Tout de suite Madame. »
« Mme Carr... Mme Carr... où êtes-vous... ? Elle n'est jamais disponible quand on en a besoin. »
Mme Carr entra en trombe à ce moment. « Madame, vous m'avez appelée ? »
« Dépêche-toi et va dans la chambre de Kathleen, prends le sac que je t'ai demandé de préparer pour l'hôpital dans son armoire, tu viens avec nous à l'hôpital. »
« Il ne sera pas nécessaire qu'elle nous accompagne, Betty. Nous accompagnerons notre fille à l'hôpital, » dit Stacy Wyatt, aidant déjà Kathleen à se lever.
« Allons, Robin, donne-moi un coup de main avec Janice, » dit-elle à son mari.
Tout ce temps, Robin Wyatt n'avait rien dit. Il ne pouvait croire que sa fille, qui avait disparu pendant des années, était devant ses yeux et pour couronner le tout, il allait être grand-père tout à coup. Ses yeux se remplirent de larmes juste à cette pensée. Il ne s'était pas senti aussi heureux depuis longtemps.
En moins de cinq minutes, Élizabeth avait tout organisé et ils partirent en trombe vers l'hôpital.
Des infirmières les attendaient déjà à l'entrée de l'hôpital lorsqu'ils arrivèrent et Kathleen fut conduite directement en salle de travail.
Ses constantes furent prises pour évaluer son état.
« Elle est déjà en travail, préparez-la et amenez-la en salle d'accouchement, » ordonna le docteur aux infirmières.
« Puis branchez-la à un moniteur fœtal afin de suivre le rythme cardiaque des bébés et de surveiller son schéma de contraction. »
Deux heures après le début du travail, le Professeur Gaius entra dans la salle d'accouchement. Il semble qu'Élizabeth l'avait appelé à un moment donné.
« Alors tu as finalement décidé de revenir à la vie. » Son regard était plein de moquerie en jetant un coup d'œil à Stacy.
« Je..., » commença Stacy, son expression complexe.
« Laisse tomber, » l'interrompit-il sèchement. « Tu as décidé de t'enfuir il y a 26 ans, qu'est-ce que j'ai à voir avec toi ? »
Regardant Kathleen se tordant de douleur sur la table d'accouchement, il fronça les sourcils, « pourquoi n'a-t-elle pas encore accouché ? »
« Sa dilatation est très lente Prof. D'après son historique médical, sa grossesse a eu des complications au début, je pense qu'une césarienne sera la meilleure option à ce point, » suggéra hésitamment Dr Smith, le chirurgien en chef de l'hôpital de Roseville.
« Tsk ! Il n'y aura pas besoin de ça, » balaya le Prof Gaius d'un revers de main.
Il procéda ensuite à un traitement d'acupuncture pour accélérer le travail.
Peu de temps après, les contractions devinrent plus fréquentes et chaque contraction emportait une douleur qui submergeait tout l'être de Kathleen. De toute sa vie, elle n'avait jamais vécu une douleur aussi intense que celle qu'elle subissait actuellement.
« Prof, pourquoi la douleur est-elle si forte, n'aviez-vous pas dit que la douleur ne serait pas trop sévère, je ne pense pas que je puisse la supporter davantage, » s'écria Kathleen au milieu des douleurs.
« Tiens bon ma chère, ça s'appelle des douleurs de travail. Juste persévérer et ce sera bientôt fini. Ne sois pas une pétocharde comme certaine que je ne veux pas être embêté. » En disant cela, il jeta juste un regard dédaigneux à Stacy qui tenait toujours la main de Kathleen.
« Écoute, tu dois pousser fort pendant que la douleur est à son paroxysme, » instruisit le Professeur Gaius tandis que Stacy essuyait la sueur du visage de Kathleen.
Deux minutes plus tard, Kathleen ressentit une vague de douleur plus intense et hurla.
« Tu peux maintenant pousser, dit-il »
Elle poussa de toutes ses forces jusqu'à ce qu'on lui demande d'arrêter.
Elle répéta le processus quatre fois de plus à chaque contraction suivante, la douleur si fulgurante qu'elle craignit de mourir.
C'était si perçant que rien n'aurait pu être plus terrible pendant ces intervalles de quelques secondes qui semblaient durer éternellement.
À un moment, elle ressentit une sensation de brûlure et de piqûre autour de l'ouverture vaginale alors qu'elle s'étirait. On lui dit que son bébé était en train de couronner et avec une dernière instruction du Prof Gaius, Kathleen poussa avec un grognement terrifiant et son bébé glissa dans les mains attentives du Professeur.
Un cri retentissant traversa la pièce entière alors qu'il faisait connaître sa présence.
Il était tout rose et si petit avec des yeux bouffis. 'C'est mon fils.' Un sourire se forma sur les lèvres desséchées de Kathleen alors qu'elle le voyait pour la première fois.
Elle baignait encore dans l'euphorie de la maternité lorsqu'elle ressentit une autre douleur, le Prof Gaius, qui avait gardé un œil vigilant, reprit position entre ses jambes.
« Maintenant ! » il pressa à nouveau. « Pousse maintenant ! »
Elle ferma les yeux, les mâchoires serrées et poussa, accompagnée d'un son guttural…
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