Kapitel 15: chapitre 15
Rôme
La capitale de l'Italie, l'un des plus grands sites touristiques du monde. Il fut un temps où cette ville était un lieu de vacance pour les étrangers. Un lieu où se rejoignaient ceux qui voulaient voir la beauté qu'avait laissé le passé à l'avenir. Un lieu qui avait connu autre fois de nombreuses guerres et un bon nombre de catastrophes mais était resté debout. Tout au fil du temps cette ville avait résisté à beaucoup de calamité. Cette ville à elle seule avait été une grande ville forte et puissante.
Mais à ce jour cela n'était plus le cas.
Dans une crevasse de plusieurs centaines de kilomètre de diamètre, se trouvant sur un terrain désertique autre fois appelé Rome, on pouvait y voir en son centre un monstre hideux et volumineux. Un corps et une tête de lion, une tête de chèvre qui poussait sur le dos de la bête avec pour queue, un serpent. Tel était description du monstre qui était au milieu de la crevasse. Le monstre était une chimère, un monstre mythologique qui avait autrefois disparu. Mais semblerait-il ce n'était pas le cas.
Tout autour du monstre, sur la pente haute de la crevasse, se trouvaient des chevaliers en armure. Un, deux, trois, non des centaines de chevaliers brulant leur cosmos. Des chevaliers d'Athéna, tous en positions de combat, attendant que leur adversaire fasse le premier pas.
La tête de lion de la bête rugit et les chevaliers en première ligne firent un pas en avant pour montrer leur détermination. Une tension sans pareil régnait entre les deux camps.
Puis sans prévenir la tête de chèvre de la bête ouvrit la bouche et une explosion d'énergie jaillie annonçant ainsi le début de la bataille.
…
Sôma
Je ne me rappelle plus de la dernière fois que j'ai eu une semaine de repos. Depuis maintenant deux ans, un peu partout dans le monde, des monstres que l'on pensait avoir disparu de la surface de la terre apparaissent de manière aléatoire détruisant le lieu de leur apparition.
Au départ c'était gérables, les monstres était fort physiquement et avaient quelques capacités contraignantes, mais rien que l'on ne pouvait pas gérer. Puis le nombre d'apparitions avait augmenté et avec la puissance des monstres. Des villes commençaient à tomber les unes après les autres. Les habitants de ces villes, ceux qui avaient pu en ressortir vivant, étaient conduits dans les nombreux bastions qui avaient été construit pour ce genre d'attaque.
Rome était l'une dc ces villes qui avaient été détruite. Il y a six mois une centaine de lions de Némée étaient apparu et avait saccagé la ville toute entière. Le carnage avait été trop rapide ne nous permettant pas de réagir à temps. Et avec notre retard tous les habitants de la ville étaient mort soit écrasé soit dévoré. Les forces de polices et de gendarmerie de la ville n'ont rien pu faire. Les chevaliers qui étaient dans la ville ont pu résister un petit instant. Mais finalement ont fini dans le ventre de ces monstres.
N'ayant plus de ville à dévorer, les bêtes à l'origine de ce carnage étaient passé à autre chose. C'est la conclusion à laquelle la division de renseignement du sanctuaire, était arrivée après l'attaque. Comme on avait tort à ce moment-là
Il y a quelques semaines de cela, alors que deux équipes de chasseurs du sanctuaire rentraient de mission, ils ont décidé de prendre le chemin passant par Rome, supposé être un chemin sécurisé. Durant leur trajet de retour ils sont tombés sur une anomalie et ont décidé de mener l'enquête. Au bout de cette enquête, ils ont trouvé ce que l'on n'avait pas vu il y a six mois. Une Chimère. Dans la mythologie cette bête était connue pour avoir engendré le Sphinx et le lion de Némée.
Mais ici, les proportions étaient énormes. La chimère pouvait engendrer une centaine de lion chaque trente minute avec un écart de cinq minutes pour se reposer. Cette capacité lui permettait submerger tous ses ennemis. En tout cas c'est ce que le survivant de ces équipes nous a rapporté.
Avec l'information nous avons constitué un bataillon composé de quinze équipes au total. Dont la mienne en faisait partie. Les ordres de mission, neutralisé la chimère et la capturé vivante.
Une fois cela en tête nous avons mené l'assaut sur la bête. Et il semblerait qu'elle aussi s'était préparée pour la bataille car une armée de mille lions de Némée nous attendait. Après une rude bataille et un grand nombre de pertes dans les deux camps, nous avons réussi à acculer la bête dans un cratère. La bête ne pouvait pas créer de lions pendant cinq minutes. C'était le bon moment pour porter le coup de grâce.
Et alors que nous étions sur le point d'attaquer, une énorme explosion d'énergie jaillie de la bouche du monstre soulevant une grande quantité de poussière.
…
PDV de la troisième personne.
La poussière étant soulevé, la bête tenta de profiter cette occasion pour s'échapper par l'ouverture qu'elle avait repéré un peu plus tôt. Avec ces yeux améliorés, elle réussit tant bien que mal à se déplacer dans la poussière. Et lorsqu'elle ne repéra aucun obstacle sur sa route, un sourire se glissa sur les lèvres de sa tête de lion. Sa chance était là. Tout ce qu'elle avait à faire était de gagner du temps. Puis lorsque cinq minutes passeront elle pourra reprendre l'avantage.
Mais son sourire dû s'effacer lorsque dans sa fuite, elle fut obligée d'esquiver une boule de feu qui la visait. Puis trois autres attaques.
Se retournant elle vit que malgré la poussière, les chevaliers savaient exactement où elle était. Et il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre ce qui s'était passé. Comme une bête sans cervelle, elle était tombée dans un piège.
Les attaques continuaient à tomber, la bête était acculée. A chaque esquive elle remarquait qu'elle était attiré vers un lieu spécifique où elle pouvait sentir sept grands cosmos se concentrés.
La poussière retomba et elle les vit, un chevalier d'or, quatre chevaliers d'argent, un de bronze et un d'acier, tous prêt à lancer leur attaque. Avec le chevalier d'acier tenant une grande poutre métallique. Elle les connaissait. C'était les chefs d'équipe qu'elle avait échoué à tuer auparavant. Pourtant elle se rappelait d'avoir éliminé au moins huit d'entre eux.
Sentant le danger la bête voulu s'échapper mais il semblerait que le reste des chevaliers ne la laisserait pas faire. Car chaque chevalier étaient placé sur son chemin de tel sorte pour chaque chemin qu'elle prendrait, seul la mort l'attendrait.
Puis dans un élan de désespoir, la bête ouvrit ses trois bouches pour de lancer trois explosion d'énergie afin d'exploser tout ce qui se trouve autour d'elle. Mais il semblerait que même cela, les chevaliers ne lui permettrait pas. Des chaines noire vinrent la ligoter et l'empêchant ainsi de se concentrer. Elle chercha d'où ces chaines pouvaient bien sortir avant de remarquer un dispositif avec de boule noir autour d'elle. Un piège encore.
Puis sans qu'elle ne soit préparée, elle ressentie de la douleur sur toute le parties de son corps signe que les chevaliers avaient finalement lancé leur attaque. La douleur étant trop dur à supporter pour elle, elle tomba dans une inconscience profonde.
…
Sôma
Enfin c'était fini. La bête avait été abattue mais pas tué. Ils devaient la ramené en vie et c'était la principale pour laquelle la bataille si difficile.
Après la défaite de la bête, tous les chevaliers autour de moi se sont mis à crier de joie. La zone autre fois désertique avec seulement le grognement des bêtes et les cris des chevaliers enragés, était devenu un lieu de fête pour les chevaliers. La tension qu'ils avaient ressentie avant et durant la bataille avait disparu.
Mais ces réjouissances étaient de courte durée. « LES GARS METTEZ LA BETE DANS LA CAGE ? REUNISSEZ LES BLESSES ET DEPOSEZ LES A L'EQUIPE MEDICAL. FAITES VITE NOUS DEVONS ETRE AU SANCTUAIRE APRES DEMAIN. » J'entendis crier le seul chevalier d'or qui avait décidé de venir sur cette mission. Xavier le chevalier d'or du taureau. Ce petit gars avait les cheveux rouges, les yeux bleus la peau légèrement foncé. Il était bien bâti et plus grand qu'un enfant de son âge (12 ans). Même plus grand que moi qui étais son ainé. C'était peut-être pour sa taille que l'armure d'or du taureau avait fini par le choisir.
Voyant que mon équipe alla s'occuper des blessés. Je suis allé rejoindre les autres chefs.
…
Tente des chefs
Lorsque je suis entré, je pouvais voir les autres chefs réuni. « Comme tout le monde est là nous pouvons commencer. » Parla Xavier.
« Comment ça tout le monde est là ? Nous ne sommes que sept ici. Où sont les autres ? » La seule femme ou fille chef du groupe, Doulce, demanda. Une fille aux cheveux et yeux bleus et la peau légèrement foncé. Son corps était très développé pour son âge et même dans son armure d'acier de couleur grise.
Cette fille était l'une des chefs d'équipe avec taux le plus bas de mortalité depuis le début de la formation des équipes. La raison était principalement due au fait que dans son équipe, elle était la seule combattante. Les autres membres étaient des membres de soutien. En même temps il faut être fou pour se battre à ses coté. Car lorsqu'elle commençait un combat, elle passait en mode berserk et considérait tout ceux qu'elle voyait comme ses ennemis, allié comme ennemis. L'inconvénient de ce mode est qu'elle ne se rappelait de rien après la bataille. Mais la chose la plus importante à noter sur elle, était qu'elle avait gagné le titre de chefs d'équipe malgré le fait qu'elle était chevalier d'acier.
Je regardai la fille et il semblerait que je n'étais pas le seul. « Pourquoi vous me regardez ? Où sont les autres ? » La fille réitéra sa question avec plus de convictions. Puis elle se tourna vers moi sachant que de tous ceux réunis j'étais celui qui était le plus proche de son âge. Même comme cela était largement faut pour moi car je la dépassais de sept ans et elle avait douze ans. Selon moi le plus proche d'elle en âge était Xavier qui bizarrement la ressemblait un peu trop.
Je voulu bien répondre mais je ne voulais pas de me remémorer. Mais il semblerait que j'ai été sauvé par Xavier qui prit la parole tout en l'ignorant. « Cette bataille a été plus rude que ce que l'on pensait au départ. Nous avons perdu près de 30 chevaliers dont quatre chefs morts. Bon nombre d'entre nous avons été blessé, les équipes médicaux se chargent d'eux. Ils nous ont garanti que demain nous pourrions quitter ce trou à rats. » Il parla sans nous donner la chance d'en placer une. « Quant-à vous, je voudrais vos rapport sur mon bureau avant la fin de la soirée. Cela concerne tous les chefs saufs Doulce. » Il se tourna vers Doulce et lui tendit un bout de papier. « Remet cela à ton second. »
Après que Doulce ait pris le papier Xavier nous a fait rompre les rangs et nous a dit d'aller dans nos quartiers vérifier nos hommes.
…
Le lendemain en Grèce, nous somme arrivé aux environs de midi. Xavier nous a fait prendre la route vers deux heures du matin. Même pas trois heures de sommeil nous avons eu. Xavier est un véritable tirant.
Après une heure de route nous étions déjà au sanctuaire. Nous étions aux portes de la ville qui l'entourait. En voyant le portail, je ne pus m'empêcher d'être émerveiller. Le mur et la porte étaient extrêmement grands. Ils irradiaient une lumière dorée qui détruisait tout individu avec de mauvaises intentions pour tout le sanctuaire. Au-dessus, des tourelles avaient été érigées pour empêcher tout ennemi de s'introduire dans le sanctuaire en vie. Ces dernières tiraient des flèches d'or sur tous ennemis qui approchaient la porte. Ces flèches étaient d'une puissance comparée à la flèche de Seiya tiré à la moitié de sa puissance. Les chevaliers qui avaient testé ce dispositif pouvaient en attesté.
La porte quant-à elle, était un portail qui reliait non seulement l'entrée et la sortie du portail mais aussi l'entrée de la ville pour une dimension isolé, pour des monstres que si tant bien que mal, réussissaient à passer les portes. De plus elle était reliée à bien plus de lieux que ces deux endroits. Et elle avait une fonction de tri lui permettant d'envoyer des personnes à différents endroits les uns des autres malgré qu'ils soient entrés en même temps.
En gros le sanctuaire était bien protégé et c'était aussi le cas des autres villes construites comme refuge de l'humanité. Et tout cela était principalement dû à Kiki chevalier d'or du bélier.
Lorsque nous franchîmes la porte moi et les autres chefs avons été téléportés dans la salle du grand Pope. C'était aussi l'une des spécialités de cette porte mais aussi l'une des plus déroutantes. Mais étant habitué, je me prosternais aussitôt devant ma déesse.
En arrière-plan je pouvais entendre quelqu'un vomir. Je ne pris pas la peine de me retourner pour savoir de qui il s'agissait. Doulce. C'est toujours et ça ne pouvait être qu'elle.
L'ignorant, Xavier commença à parler à Athéna et Seiya qui étaient seuls dans la pièce avant notre arrivé. Il commença par raconter notre bataille tout en dénotant les points forts de la bête. Puis il parla des difficultés que nous avons rencontrées et des pertes que nous avions eues. Et enfin il donna son avis sur la question. « C'est déplorable que nous ayons perdu autant d'hommes sur ce raid. Mais je pense que leur perte était nécessaire pour pouvoir capturer cette bête. Surtout lorsqu'on se rend compte que les monstres que nous affrontons depuis deux ans ne cessent d'évoluer. Cette chimère en est le résultat d'une telle évolution. En tout cas vous avez nos rapports à tous, vous pourrez vérifier ce que j'avance. »
Puis Xavier se tut et attendit. Personne d'entre nous les chefs d'équipes, n'avait quelque chose à ajouter. Mais je suis certaine qu'ils ressentaient la même chose que moi aux paroles de Xavier. Traité la mort de nos camarade comme un petit détail. Ça c'était trop.
Finalement c'est Athéna qui parla. « Je suis fier de vous mes chevaliers. Je sais que cette bataille a été rude et contraignante, étant donné que vous devez ramener le monstre en vie. Je suis vraiment désolé pour les pertes que vous avez dû subir. Et il n'y aura aucun problème si vous devez pleurer vos compagnons qui sont morts. Nous sommes peut-être guerre mais cela ne veut pas dire que nous devons ignorer nos pertes et avancé. Non au contraire nous devons les considéré et les accepté puis faire en sorte que nous n'ayons plus à perdre personne. » Sa voix douce, son cosmos chaleureux qui vacillait lorsqu'elle parlait, calma mon cœur qui était meurtri et blessé.
Lorsque Athéna eu terminé de parler, se fut au tour de Seiya. « Vous, chevaliers, la bataille que vous avez mené a été rude. Allez et informez vos équipes qu'ils ont la journée de libres. Rompez. » Alors que nous nous levions pour sortir de la salle du grand pope, j'entendis la voix de Seiya. « Sôma, Doulce et Xavier restez encore un peu. »
Ainsi moi et les deux autres qui avions été appelé, s'arrêtâmes et se tournâmes vers Athéna et Seiya. Ces derniers attendirent que les autres chefs sortent pour parler. « Nous avons une mission pour vous trois. »
« OH non pas encore. » S'étonna Doulce qui était à côté de moi. « Moi qui avait prévu un d'organisé le rendez-vous entre Sonia et Carlos. » Oui ces animaux de compagnie. Plus précisément de sa chatte et de son chien.
« Tais-toi Doulce » Appela Xavier. Et Doulce émis un petit son de surprise avant de se taire.
Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en voyant ces deux-là interagir. De plus j'étais d'accord avec Doulce. C'est la cinquième mission consécutive que j'effectue sans me reposer.
Xavier s'avança et pris les devants. « Quelle est cette mission oh ma déesse ? » Demanda-t-il d'un ton neutre malgré les mots qu'il employait. C'était l'un des traits qui faisait qu'il était détesté des autres chevaliers d'Athéna. Il n'avait aucun respect pour personne même pour la déesse qu'il avait juré de protéger.
Athéna ignorant Xavier, répondit à sa question. « Comme vous le savez surement, depuis deux ans des monstres apparaissent dans plusieurs lieux sur terre détruisant ces lieux. En ce jour la Grèce comme tant d'autres villes n'ont pas connu d'attaques. » Elle marqua une pause et recommença lorsque nous hochions la tête. « Dernièrement, grâce à Kiki qui nous a fait part d'une découverte, nous pouvons dire que si la Grèce n'a pas été attaqué depuis c'est dû à ma présence. Selon Kiki les monstres fonctionnant à l'instinct, ne serait pas assez fou pour s'attaquer à un lieu où une déesse ou un dieu réside. Nous avons vérifié ses dires et avons constaté que sur cinq des sept villes qui n'ont pas connu d'attaque jusqu'à ce jour, avait au moins un dieu résidant en son sein. »
En entendant cela, je ne pouvais m'empêcher d'être étonné. Des dieux est-ce qu'ils blaguaient. Non ce n'était pas possible. Si c'est la déesse Athéna qui le dit c'est que c'est vrai. Cela rendait encore cette information plus importante.
Il semblerait que la qu'ils n'avaient pas encore fini. « Ce que l'on va vous montrez maintenant ne doit pas sortir d'ici. Quelques chevaliers choisis connaissent déjà ce que l'on va vous allez voir. » Seiya parla avant que de nulle part apparaissent sept images holographique. Une invention de Kiki alimenté par une petite bride de cosmos.
Il y avait sept images de villes différentes. Au coin bas gauche de chacune de cinq de ces images, une photo d'une ou deux personnes étaient jointe.
Lorsque je regardai ces images, je pouvais reconnaitre les villes qui effectivement n'avaient jamais connu d'attaques de monstre. Et je regardai et remarquai que deux images qui n'avaient pas de photo à l'extrémité gauche. Le Caire et Versailles.
Puis en regardant un peu plus, je remarquai quelque chose qui me fit écarquiller les yeux. « Aria ? »
C'était elle sur la photo de Prague. Sa photo était juste à côté de la photo d'une femme aux cheveux verts. Sur la photo de cette dernière, Déméter était écrit en haut. Je remarquai aussi qu'en haut de la photo d'Aria, le nom Perséphone était écrit.
Je cessai de regardai les images et je me concentrai sur Seiya et ma déesse. Il sembla qu'ils comprirent mes questions car Seiya prit la parole. « J'étais sûr que tu allais le remarquer. Oui comme tu le vois c'est évidement Aria. La déesse Perséphone en se réincarnant dans ce monde à décider prendre le corps d'Aria et de ce fait sauver Aria par la même occasion. »
« Comment ça, la sauvé ? » J'en suis venu à poser la question à haute voix.
« A l'intérieur du corps d'Aria, deux âmes subsistent celle de Perséphone et celle d'Aria. » Répondit Seiya à ma question. En attendant cette nouvelle, une joie immense. Enfin une bonne nouvelle depuis cinq ans. Puis un nouvel espoir est né en moi. Peut-être que mes amis disparu pourraient revenir.
Regardant Seiya, je remarquai qu'il était triste. Je ne comprenais pas pourquoi. Mais je sentais que j'allais le comprendre lorsqu'il continua. « Sôma, il faut que tu sache quelque chose. Même si Aria est vivante, elle est l'hôte de Perséphone et par la même occasion la fille de Déméter. Et si tu tiens compte de ce que dit à mythologie grec, il ne serait pas sage d'enlever à Déméter sa fille. Surtout qu'aucune des deux (Perséphone et Aria) ne souhaitent revenir au sanctuaire. »
Je vois. Me dis-je un peu triste. Mais ma joie n'était pas partie pour autant. Au moins une amie que je pensais morte avait ressuscité.
« Revenons maintenant au sujet. Comme vous le voyez sur les images. Cinq des villes concernés ont des dieux qui y vivent. Prague avec Déméter et Perséphone, New York avec Hermès, Londres avec Zeus, Hong Kong avec Héphaïstos et Barcelone avec Pallas. » Cita Seiya. Et tout mon corps trembla.
Lorsque j'avais vu les photos avec les noms je n'avais pas percuté l'importance de ces images. Mais maintenant je comprenais les implications de ce problème. Six dieux qui vivent et marche sur terre.
Je savais déjà pour Pallas. Après la guerre elle est allée trouver un endroit qu'elle pouvait appeler chez elle. Cependant l'ampleur de cette nouvelle était trop grande pour moi. Que ferions-nous si nous entrons dans une guerre. Dans le passé nous avons eu beaucoup de guerre mais c'était habituellement contre un dieu.
Comme si Seiya devina mes pensées, il reprit la parole. « Vous n'avez pas besoin de vous inquiéter des dieux que j'ai cité car ils ont passé un pacte de non-agression avec le sanctuaire. »
« Mais ce n'est pas de ceux-là que vous devez vous inquiéter. Notre problème est plutôt avec les deux autres villes. Dans la première, Versailles, notre service de renseignement n'a rien pu trouver. Ce qui nous amène à considérer que cette ville est une exception parmi les autres. Pour l'autre, le Caire, aucun des chevaliers là-bas n'est revenu vivant. J'insiste bien sur le vivant car leur corps ont été téléporté dans le sanctuaire. »
« C'est pas possible. George faisait partie de cette mission. » Interrompit Doulce, un peu choqué, en évoquant le nom de son oiseau de compagnie. Mais il fallait l'avouer si son oiseau se trouvait sur cette mission, cela signifier qu'elle devait être compliqué. Pour mieux expliquer Doulce élève plusieurs animaux de compagnie ayant des aptitudes hors normes supérieurs à ceux de certains chevaliers. Certains d'entre eux ont même développé leur cosmos jusqu'à atteindre le septième sens. George était l'un d'entre eux spécialisé dans la collecte d'information.
Athéna regarda Doulce avec le regard d'une mère regardant sa fille. « Tu n'as pas de crainte à te faire. Nous savons que George est toujours vivant. » Rassura Athéna à la petite fille en armure d'acier.
Lorsqu'Athéna su qu'elle avait calmé les inquiétudes de la jeune fille, elle se tut et laissa Seiya continuer. « George est peut-être en sécurité mais pour combien de temps ? C'est la question que nous nous posons. Et pour avoir le droit de répondre à cette question, nous vous demandons, à vous trois, de vous rendre le plus tôt possible au Caire. » Je fus un peu surpris par le changement de ton de Seiya.
Seiya regarda Doulce. « Votre mission est principalement centré sur toi Doulce. Tu devras infiltrer cette ville et récolté le maximum d'informations possible. » Puis se concentra sur Xavier. « Toi Xavier tu es le chef d'équipe. Je compte sur ton bon jugement pour déterminer quand deviendra trop dangereuse pour vous. Et toi Sôma, tu seras leur garanti de survie. Ces deux-là sont peut être extrêmement compétents pour leur âge, mais cela n'empêche pas que tu sois bien plus puissant qu'eux. » Lorsque Seiya compara ma puissance avec les autres, je pu voir Xavier montré des dents.
Athéna fini en prenant la parole. « Mes chevaliers, je sais que vous venez de rentrer de mission. Je comprends que vous soyez fatigué. Et je comprendrai aussi votre peine à effectuer cette mission. Donc vous pouvez refuser si vous le voulez. »
Refuser et puis quoi encore. Je ne le pourrai jamais. Et comme pour refléter mais penser moi et les deux autres, avons répondu en même temps : « nous acceptons cette mission. »
Un sourire s'esquissa sur le visage de Seiya. « Si c'est là votre réponse ? Allez-y et revenez nous en vie. »
Puis moi, Xavier et Doulce sommes levez et avons quitté la salle.
…
PDV de la troisième personne
Quelques minutes après le départ des jeunes chevaliers de la salle du grand Pope, une silhouette entra juste après eux. « Ha ! Ha ! Ha ! » Avec un rire qui attira l'attention des deux seuls occupants de la pièce, la silhouette s'avança vers eux.
Plus la silhouette avançait, plus elle se dévoilait. Et il ne fallut pas longtemps à Athéna et Seiya de voir ce dernier. Kiki, les deux appelèrent mentalement. « Que c'est drôle. » Avec un rire moqueur, ce dernier nargua les deux occupants de la pièce.
Puis il s'avança, toujours avec un sourire aux lèvres, en tapotant dans ses mains, Kiki apporta ainsi à la salle autrefois silencieuse un air tendu.
Et lorsqu'il fut à quelques pas du siège (trône) où était assise Athéna, il s'arrêta. Puis la salle redevint encore plus silencieuse qu'elle ne l'avait été auparavant. Et c'est finalement Seiya qui brisa le silence. « Que veux-tu Kiki ? » Seiya demanda à l'autre homme de la salle.
Le sourire de Kiki ne quitta pas ses lèvres. Même lorsqu'il ouvrit la bouche, son visage trahissait son sourire. « Versailles, une exception ? Vous allez me faire rire. »
Seiya fronça les sourcils après les paroles de Kiki. « En quoi est-ce un sujet à rire ? » Demanda-t-il un peu irrité par les paroles de Kiki.
Le sourire de Kiki s'agrandit. « Ne vois-tu pas ce qu'il y a de drôle ? » Demanda Kiki. Puis lorsqu'il vit que Seiya ne comprenais pas ses où il voulait en venir, il se tourna vers Athéna. « Ne lui as-tu pas dit que tous ses combats qu'il a livré dans le passé n'étaient qu'une mascarade ? »
Le visage de Seiya ne changea pas quel que soit ce que disait son compagnon chevalier d'or. Et Kiki le remarqua puis son sourire s'augmenta. « Je vois tu le sais. Alors pourquoi ne comprends tu pas ce qui est drôle ? » Il regarda Seiya avec plus d'intensité. « Oh je vois. Tu as si peur que ça de te l'avouer à toi-même. Bien sûr je te comprends. Comment accepter qu'un ennemi que l'on pensait avoir tué soit en vie ? Seiya, vous êtes dans le déni. »
Le cosmos de Seiya commença à s'embraser à cause de colère qui montait en lui. Mais il se retenait toujours d'exprimer sa colère. Et bien cela ne lui empêchait pas de faire taire le fou qu'il avait appelé autrefois ami. « Tais-toi Kiki. » D'une voix chargée de cosmos, il commanda Kiki de fermer la bouche.
Comme il s'attendait, cela ne marcha pas. Cette astuce avait habituellement de l'effet que sur des personnes moins fortes que lui. Et bizarrement Kiki était à ce jour le chevalier le plus puissant sanctuaire.
Kiki ne put s'empêcher de rire à la tentative du tueur de dieux de l'intimider. « Oui tueur de dieux je comprends ta frustration. Même moi je serai dans le même état que toi si je savais que ce titre j'ai reçu n'était que de la poudre aux yeux. »
Puis Kiki intensifia son rire tout en se moquant de Seiya. « Mais il faut l'avouer que c'est extrêmement drôle. Tu as eu ce titre de tueur de dieux seulement après avoir tué Hadès. Le problème c'est que celui-ci n'est pas mort. » Puis les rires s'arrêtèrent, le visage de Kiki autre fois joyeux devint sans émotions traduisant réellement son état d'esprit. Se disait Athéna qui était resté silencieuse tout au long de l'échange.
D'une voix grave et flippante, Kiki parla. « Toutes ces guerres saintes que les humains ont mené contre les dieux, des guerres inutile pour affronter des êtres qui préféraient vivre des vies isolé loin de la vermine que sont les humains, pourquoi ? Pour la gloire ? Pour la reconnaissance ? De quoi ? Pour avoir battu un dieu enfermé dans le Tartare, la prison ultime dont aucun dieu n'en réchappe. » Athéna savait que ses paroles lui étaient destiné.
« Seiya, dit moi qu'est-ce que cela t'a apporté de détruire les enfer ? A part affaiblir la prison qui maintenait en cage nos véritables ennemis. Dit le moi. » Kiki regarda Seiya. « Les dieux sont sur terre chacun sur leur garde, observant leur ennemi autre fois emprisonné. Et lorsque ce dernier fera un pas, cela ne signifiera qu'une seule chose, une Battle of gods. Que penses-tu qu'il en restera des humains après ça ? »
Sans attendre de réponses, Kiki sorti de la pièce laissant derrière lui, les deux autres occupants dans un silence morbide.
Une fois que Kiki parti, Seiya ne put s'empêcher de parler. « Je pense qu'il a raison. Peut-être que si nous avions fait des recherches à ce moment-là, nous aurions peut-être pu éviter cette situation. »
Athéna voyant ce que son chevalier le plus fidèle tenta de faire, n'eut d'autre choix que de l'apaiser. « Ne t'inquiète pas pour ses paroles. Elles ne t'étaient pas destinées. Et tu sais bien que lorsque la situation s'était présentée à nous en ce temps-là, nous n'avions pas beaucoup de marges de manœuvres. Vous, mes chevaliers, et moi-même avont tout fait pour régler le problème le plus tôt possible afin d'éviter une trop grande effusion de sang. » Considérant les paroles de sa déesse, Seiya se calma.
Athéna réussi à calmer son chevalier. Mais n'avait pas réussi à se calmer elle-même. Intérieurement elle maudissait Kiki. Elle savait ce qu'il voulait mais ne pouvait pas se résoudre à le faire. Cela serait un sacrilège à la loi des dieux. Elle réfléchissait à chaque fois qu'il venait dans cette salle pour la narguer. Mais la réponse qui en ressortait à chaque fois était toujours Non.
Il n'y avait aucun moyen qu'elle brise le sceau (tabou) qui restreignait ses pouvoirs et ceux de tous les dieux pour une guerre contre un ennemi dont elle n'avait jamais entendu parler. Elle ne pouvait pas croire aux élucubrations de son chevalier le moins fidèle. Surtout qu'il y a quatre ans ce dernier était contre le fait de briser ce tabou. Comme elle ne savait pas ce qui avait changé, elle ne pouvait pas prendre cette décision sans ce détail. Même si son instinct de déesse lui disait autre chose.
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