Chapter 2: Un cadeau d'anniversaire

POV DE VALENCIA

"Retour sur Terre, Mademoiselle Valence," Dylan me regarda, me faisant rougir quand il tira doucement mes joues pour me sortir de mes pensées.

Dylan, le fils du chef du conseil, également le prochain héritier du conseil, était mon seul ami dans ce monde.

C'était une amitié à sens unique de mon côté. Il ne sait probablement même pas à quel point je l'admire. Pour moi, Dylan était comme une célébrité, comme un ange qui était entré dans ma vie pour me sauver de 50% des misères.

'Eh bien, ça ne me dérangerait pas si tu tombais amoureuse de lui aussi. Regarde ces biceps sous cette chemise. N'est-il pas comme une grande espèce d'homme? Absolument alléchant,' Ma conscience intervenait avec une expression joyeuse et je me mis à tousser sur le bonbon que Dylan m'avait donné plus tôt.

"Ça va?" Dylan s'arrêta immédiatement sur le côté avant de me donner la bouteille d'eau.

"Je.. *tousse* vais *tousse* bien. Ne t'inquiète pas pour *tousse*"

"Juste bois l'eau, veux-tu?" dit-il avant de me tapoter le dos, et je sentis immédiatement une chaleur monter sur mon cou à ses douces tapes.

J'ai bu un peu d'eau et j'allais refermer le bouchon quand Dylan toussa légèrement.

"Je... Je suis désolé, Princesse. J'avais bu dans la bouteille plus tôt," Dylan me regarda de manière gênée, et je restai figée sur place pendant une seconde.

Cela n'avait pas d'importance. Il ne faisait que sauver...

'A-Avons-nous juste eu un baiser indirect?' Ma conscience s'exclama, interrompant mes pensées.

"Non, nous n'avons pas eu de baiser indirect," Je serrai les dents envers ma conscience qui souriait, me faisant la regarder confuse.

Pourquoi souriait-elle comme -

Je marquai une pause et regardai l'homme devant moi qui avait une expression amusée sur son visage.

"Je n'ai jamais parlé de baiser, Princesse," dit-il en me regardant.

Avez-vous déjà eu envie de vous enterrer à 6 pieds sous terre parce que c'est mieux que de faire face à l'embarras? C'est exactement ce que je ressentais maintenant.

'Eh bien, au moins il n'est pas fâché. Cela signifie que nous avons sûrement une chance,' dit encore ma conscience, la romantique désespérée, et je serrai les dents.

'Tais-toi et va-t-en. C'est à cause de toi que je fais face à cette gêne en premier lieu,' Je grognai intérieurement, regardant mes genoux, n'osant pas regarder l'homme à côté de moi, me sentant encore plus timide alors qu'il riait doucement.

Cette nuit-là après que Tyler m'ait sauvée, c'était le message du conseil qui a fait l'affaire.

Le message disait, 'Nous avons ressenti la présence de la lanterne dans votre meute. Elle ne doit pas être blessée. Nous viendrons la vérifier et si quelque chose lui arrive, vous pouvez dire adieu à la position d'alpha,'

C'était probablement la manière du conseil de protéger les faibles mais cela a fait des merveilles.

J'ai aussi entendu dire qu'il y avait des meutes qui traitaient les lanternes même au-dessus de leurs bêtas et les adoraient pour certaines croyances inconnues, mais regardez la chance que j'ai eue.

"Sérieusement, Princesse, tu dois apprendre à rester dans le moment présent et ne pas continuer à te perdre dans tes pensées quand tu es avec quelqu'un," dit Dylan, et je mordis mes lèvres.

"Mon attention est sur toi maintenant. Dis-moi, qu'est-ce qui t'amène ici aujourd'hui?" demandai-je, mon cœur se détendant avec son expression douce.

"Hmm, ouvre le tiroir du tableau de bord," dit-il.

Je souris. Il avait probablement apporté encore une fois la boîte de bonbons pour moi, comme il le fait toujours. Toujours me traitant comme une princesse.

Cependant, ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était de voir une petite boîte avec un nœud doux et un ruban d'anniversaire joyeux dessus.

Je ne pouvais rien dire pendant quelques secondes alors que mon cœur battait contre ma poitrine.

"Ceci..."

"Ton cadeau d'anniversaire," chuchota-t-il.

Je savais ce que c'était, mais...

Je clignai des yeux quand je sentis les larmes les emplir. C'était mon premier cadeau d'anniversaire de quelqu'un d'autre depuis quatre ans, et je ne pouvais contenir le bonheur qui faisait légèrement souffrir mon cœur.

"Qu'y a-t-il dedans?" demandai-je.

"Pourquoi ne regardes-tu pas toi-même et me dis si tu l'as aimé?" Dylan tourna le coin et je remarquai comment il avait arrêté la voiture à côté de la forêt, qui était dans la direction opposée de l'école.

J'ai ouvert la boîte et remarqué un pendentif au design étrange qui s'illuminait dès que je posais mon doigt sur la pierre.

Je ne pouvais m'empêcher d'écarter les yeux.

"Oh, il t'a acceptée," dit Dylan comme pour caresser un petit enfant et je le regardai, incertaine de comment exprimer mes émotions.

"Porte-le quand tu sens que tu ne peux pas rester dans cette meute. Porte ça et viens à moi. Je t'accepterai toujours," dit Dylan, ses mots me faisant avaler ma salive.

Est-ce que je lisais trop dans les choses, ou ses mots étaient-ils vraiment une sorte d'invitation?

"Je ne peux pas l'accepter," chuchotai-je doucement.

L'attitude de Dylan changea immédiatement et il me prit le visage, me forçant à regarder dans ses beaux yeux.

"Pourquoi?" Il demanda, mais je secouai simplement la tête avant de fermer la boîte et de la remettre à sa place.

J'étais sur le point de fermer le tiroir quand sa main m'arrêta, son visage presque proche du mien quand il se pencha pour m'arrêter.

"Pourquoi, Princesse?" demanda-t-il encore, de la douleur évidente dans ses yeux.

"Le conseil fait déjà tant pour moi. Je ne peux pas accepter plus que je ne peux gérer. S'il te plaît," dis-je, et il soupira, visiblement soulagé.

"Fille stupide. Qui t'a dit que c'était du Conseil? C'est de moi," dit Dylan avant de prendre la boîte et de la pousser dans mon sac.

"Mais-"

"Dis-moi, comment était ta semaine? Personne ne t'a intimidé, n'est-ce pas?" Il me coupa et recommença à conduire, sa question me prenant au dépourvu un instant.

Ces étaient les moments où j'étais vraiment reconnaissante pour mes capacités de guérison hautes et anormales. Même si je ne me transformais jamais en loup, étrangement, mes capacités de guérison étaient à la hauteur des alphas. C'était exactement comme ça que je parvenais à cacher ma douleur et mes blessures au conseil pendant si longtemps.

Pourquoi je cache, vous pourriez demander. Cependant, je n'ai qu'une seule raison pour cela. Même après tout, j'ai toujours l'espoir que, une fois que je trouverai mon compagnon et que je me transformerai probablement en loup, je retrouverai l'amour que j'ai perdu il y a quatre ans.

Personne ne m'a intimidé ? Dois-je lui parler du moment où j'ai été enfermée dans les toilettes et que ces filles m'ont jeté de l'eau sale dessus ? Ou dois-je lui dire quand j'ai été giflée tant de fois jusqu'à ce que je m'évanouisse parce qu'elles voulaient voir si leur entraînement les rendait plus fortes ou non ? Ou -

'Parle-lui de la fois où tu as surpris Tyler en train de coucher avec ta sœur dans la salle de classe vide. N'était-ce pas le moment où ton cœur a le plus souffert ?' Ma conscience sarcastique a dit, et j'ai pressé mes lèvres en une ligne fine.

"Rien de particulier ne s'est passé. J'ai juste été enfermée dans la salle de classe une fois, mais comme toujours Tyler m'a sauvée," dis-je, mettant quelques bons mots pour Tyler devant le conseil.

Dylan ne dit rien et acquiesça simplement. C'était presque comme s'il pouvait voir à travers mon façade et entendre mes mensonges.

"C'est bien qu'il prenne soin de toi. J'espère juste qu'il reste fidèle à lui-même aussi," dit Dylan, ses mots me confondant jusqu'à ce qu'il arrête la voiture à l'entrée de l'école.

"Joyeux anniversaire, princesse. Souviens-toi juste, quoi qu'il arrive, ma maison est toujours ouverte pour toi. Ne pense à rien et viens juste à moi," chuchota-t-il avant d'accélérer la voiture, me laissant de nouveau confuse avec ses mots.

Dès que je me suis tournée vers l'école, le sourire sur mon visage a disparu et j'ai soupiré, me préparant à nouveau pour l'humiliation et l'intimidation.

"Regardez comme elle est sans honte. Si cela m'était arrivé, je ne serais pas venue à l'école,"

"Que pouvons-nous dire ? Si elle avait autant de honte, elle serait déjà morte plutôt que de s'accrocher à notre alpha comme ça,"

Les commentaires durs ont commencé dès que j'ai pénétré dans le couloir, et j'ai avalé les répliques et la colère avant d'aller directement en classe.

J'étais impatiente de terminer cette journée et de rentrer chez moi.

Pour une fois, je voulais me préparer, appliquer un peu de maquillage et porter la meilleure robe que j'ai dans l'espoir de rencontrer mon compagnon. Après tout, c'était mon 18ème anniversaire, l'âge de la majorité, quand 80% des loups trouvaient leurs compagnons.

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