Chapter 6: Chapitre 6
PDV de Doris
20 octobre 2021
Sept mois ont passé depuis le jour que Brice a marché pour la première fois. J'ai décidé qu'il était temps d'organiser un anniversaire pour Brice.
Durant ces sept mois, Brice a démontré d'autres aptitudes exceptionnelles. Comme apprendre à parler en ayant à peine six mois, mais il ne parlait pas beaucoup ou bien apprendre à lire et à écrire tout en se servant uniquement de livres d'images avec quelques textes dessus.
Toujours durant ces mois, Alan a été épaté par les progrès de Brice qu'il a voulu que ce dernier se concentre sur les études. Hélas il n'était pas du tout intéressé par quelques chose comme les études. Ce qui le passionnait était les romans.
Alan considérait comme un gaspillage de talent, c'est pour cela qu'il a essayé par tous les moyens, de faire en sorte que l'enfant se met aux études. Mais rien n'y pouvait être fait jusqu'au jour qu'il a compris comment exploiter sa passion. Dès ce jour-là, il a imposé à Brice que s'il voulait continuer à lire ses romans, il devrait acquérir 80% des connaissances Correspondant au premier niveau scolaire ( vous pouvez considérer le premier niveau comme la sil dans notre monde).
Je n'étais pas d'accord mais que pouvais-je y faire. Ce qu'il demandait était impossible pour un enfant qui n'avait pas encore un an. Et Alan le savait et c'est pour ça qu'il l'avait proposé car il voulait que Brice arrête de lire des romans.
C'était un bon plan sauf qu'il n'avait pas prévu le résultat. En moins de quatre mois, un enfant qui n'avait pas encore un an, a maitrisé la totalité du programme de la classe 1. Donc il était apte de passer en classe 2.
Alan quant à lui, a été effrayé par le talent de Brice et n'a pas eu d'autres choix que de permettre à Brice de lire des romans.
Ce jour-là j'ai compris que les seuls moyens de faire travailler Brice était de lui lancer un défi, ce qui lui a poussé à donner son maximum et le chantage qui a poussé Brice a accepté le défi..
De plus durant ce mois, ma relation avec lui c'est beaucoup amélioré. Maintenant à la différence d'avant, il rit sur mes blagues et mes grimaces mais j'ai l'impression qu'il se force. Je pense que ceci est dû au fait qu'il comprend maintenant les sentiments des autres. Je veux dire que maintenant qu'il est capable de comprendre les autres comme beaucoup d'adultes.
Aujourd'hui on doit préparer les invitations pour la fête que nous avons prévu pour l'anniversaire de Brice. Je suis au salon dans notre appartement. Je suis ici avec Brice et Alan qui fait tout son possible pour convaincre Brice d'entamer le programme de la de la deuxième classe. Ce qui se solde toujours par un échec.
Tandis que moi, je cherche des noms à mettre sur les invitations. Cette tâche me semble être la plus difficile que je n'ai jamais réalisé.
Le problème était que moi et Alan ne sommes pas des gens très sociales. Mais moi moins je suis moins pitoyable qu'Alan quoi que lui au moins, il a ses collègues.
Depuis que j'ai commencé, j'en ai rempli que trois invitations. A savoir celles de mes parents et de ma sœur. Et nous avons prévu d'inviter au moins 20 personnes. Bien sûr il y a les collègues d'Alan mais cet idiot n'a même pas pris la peine de retenir leurs noms.
" Eh tonton t'es sur que tu n'as pas une liste de tes collègues dans ta machine là-bas ?" Je l'ai encore questionné une fois de plus en espérant qu'il puisse se rappeler s'il avait quelque chose comme ça.
Alan fronça les sourcils et son expression devint sombre en entendant ma question pour la troisième fois depuis ce matin. "Comme je te l'ai dit tout à l'heure, pourquoi gaspillerais-je ne serait-ce qu'un octet pour de tels sottises." Comme d'habitude il m'a répondu non. Je me demandais souvent comment ses collègues font pour le supporter ?
"Tonton C'est toi l'adulte trouve nous une solution." Lui ai-je ordonné en espérant que pour une fois dans sa vie fasse quelque chose pour une autre personne que lui.
Mais hélas... " Eh ce n'est pas moi qui veut organiser une fête d'anniversaire pour le marmot. De plus quel est l'intérêt d'organiser une fête à quelqu'un de pas du tout intéressé?" A-t-il rétorqué.
En l'entendant je me mis à faire la moue et à bouder.
Me voyant dans cet état, il me demanda " pourquoi ne pas demander à ce type?"
Une énorme veine apparue sur mon front en l'entendant demander. Comment ne pas l'être, ce type, comme il l'a si bien dit, est mon père donc en conclusion son frère. Mais il a quand même raison car en raison du fait que mon oncle ne s'intéresse qu'à la science et rien d'autre, c'est mon père qui se charge de ses affaires sociales. Et il le fait très bien et gratuitement pour qu'à la fin cet enfoiré d'Alan ne se souvienne et même pas de son nom.
Donc je prends le téléphone, je dis " père" et le téléphone lance l'appel. Après quelques minutes, on raccroche à l'autre bout du fil, je dis "allô" et quelqu'un parle c'est mon père.
"Bonjour papa je voudrais que
***
Le 29 octobre 2021.
Le jour de l'anniversaire de Brice est enfin arrivé. Et nous avons décidé de la fêté dans l'appartement d'Alan.
Les préparatifs n'ont pas du tout été faciles mais j'ai pu avec quelques conseils d'Alan mettre en place un programme pour un robot qui devait préparer toute la fête. C'est un robot qui devait se charger de cuisiner, de nettoyer et d'embellir l'appartement. Je lui ai ajouté quelques fonctionnalités pour qu'il puisse s'occuper d'Alan et le servir comme il le faut.
Maintenant nous sommes à trois dans l'appartement. J'ai installé Brice sur sa poussette devant une table basse où ce dernier est en train de lire un nouveau roman. Cet action m'étonnera toujours et comment ne pas l'être lorsque nous savons que ce dernier lit un roman complet chaque mois et tout ça malgré le fait qu'il n'a qu'un an.
Tonton quant à lui est entrain d'enregistrer tout ce qu'il a remarqué sur Brice depuis lors. Je pense qu'il le fait parce qu'il essaie de comprendre le mystère des capsules qu'il avait trouvé avec l'enfant. Et d'autant plus qu'il faut avouer que depuis que Brice est arrivé, Alan grandit petit à petit. Et il semble également qu'il tente de se rapprocher de Brice même jusqu'au point où qu'il se souvient du nom de ce dernier. Mais hélas Brice semble ne pas vouloir se rapprocher de qui que ce soit. Et c'est quelque chose que j'ai remarqué depuis. En ajoutant à cela quelques traits de caractère d'origine inconnue, le mystère sur Brice semble plus profond que l'on ne pense.
J'ai pu observer, pendant l'année que nous passé ensemble que si Brice est calme et ne parle pas c'est parce qu'il est réservé, méfiant et renfermé. On pourrait dire que ce comportement est celui d'un enfant lambda mais ce que j'ai observé sont traits de caractère que développe des personnes ayant vécu de mauvaise situation.
Mais bon ce n'est pas le problème pour l'instant, maintenant car il y a une fête qui nous attend.
Tous les préparatifs de la fête ont été faits et tout ce qui nous reste pour l'instant est d'attendre les invités.
Quelques instants plus tard.
Ding Dong
On sonne à la porte. Puis je m'en vais ouvrir la porte. Et je l'ouvre.
À la porte je vois 2 personnes, qui étaient deux adultes. L'un est un homme costaud et grand semblant se trouver dans la quarantaine. Il a un visage rigide et beau lui donnant un air sévère. Il a aussi des yeux noisette avec des cernes en dessous de celles-ci. Il portait une veste noire avec une chemise blanche à la men in black. Il s'agit de RICHTER Richard, mon père.
L'autre personne est une femme de la trentaine qui semble être ma copie. À la différence de moi, elle possède des yeux dorés et un corps si magnifique qu'il ferait baver tout homme. Elle portait une robe d'été vert foncé à points blanc. Cette personne est RICHTER Marie, ma mère.
"Papa! Maman." Je saute pour embrasser mes parents, heureux de les revoir après un an.
" Heureux de te revoir aussi. Mais tu nous sers un peu trop là Doris" Me dit ma maman. Et je les relâche un peu embarrassé puis je les regarde les larmes aux yeux ne sachant pas comment les parler. Ça fait quand même un an que l'on ne s'est pas vu.
Je continuai à les regarder jusqu'à ce que j'entends de mon côté droit " humm hum". Je détournai mon regard pour y trouver une jeune fille de taille moyenne avec un corps svelte et envoûtant qui ferait perdre la tête à n'importe qui. De plus elle possède un joli visage orné de long cheveux noirs et de yeux noisette. Son teint est légèrement sombre. Elle ressemblait aussi à une femme se trouvant dans la vingtaine. Elle portait un débardeur blanc en dessous d'une veste jean bleu et en guise de pantalon, un jean serré. Il s'agit d'Ischta, ma sœur.
"Je vois que tu m'as encore oublié." Me dit-elle tout en faisant la moue, les larmes aux yeux comme si elle voulait pleurer.
"N... je ne t'ai pas oubl..." J'ai tenté de la calmer sans aucun résultat tout en essayant de me justifier. Mais c'était vrai je n'avais pas prêté attention à elle alors qu'elle était juste à côté des parents.
Elle continuait à pleurer ce qui fit j'étais obligée de m'excuser " je suis désolée." Lui dis-je avec un visage vraiment attristé tout en faisant la révérence à 90 degré.
Alors que mon front est face au sol, j'entends " pfft haha haha HAHAHA". Et l'horreur pouvait être vue sur mon visage. Je viens de me rendre compte qu'elle s'était encore moquée de moi. Et ce n'est pas la première fois qu'elle me faisait le coup. On peut même dire qu'elle me le faisait à chaque fois qu'elle me voyait.
" Ce n'est pas drôle arrête s'il te plaît." Ayant retrouvé ma position initiale, je lui ai demandé, à voix basse un peu embarrassé, d'arrêter de rire.
Elle se calme et me regarde dans les yeux ce qui fit que je détourne mon regard du sien. Puis elle se remit à rire.
Je ne peux pas voir mon visage en ce moment, mais je suis sûr que je rougis car lorsq'elle me regarde, elle rit encore plus jusqu'à ce que j'entends mon père dire " n'es-tu pas un peu trop vieille pour embêter ta petite sœur ? Tu quand même trente ans et elle en a 13.
À la mention de son âge, ma grande sœur fit la moue " PAPAAA! Ça ne se fait pas de dire l'âge d'une dame." Dit-elle très agacé.
" Oups désolé je n'ai pas fait gaffe." C'est ce qu'il a répondu d'un air désolé.
" Non je suis certain que tu l'as fait exprès." Elle ne voulait vraiment pas abandonner, elle voulait qu'il s'excuse normalement car s'il y a quelques choses de sûres, c'est que mon père l'a fait exprès. Habituellement il n'aurait jamais fait une telle erreur puisque c'est un maître dans les relations sociales qu'il en a fait son travail.
Mon père ne lui a plus prêté attention puis s'est contenté d'entrée le sourire aux lèvres et a dit " ne rester pas à la porte il faut entrer."
Ma sœur veut continuer mais elle sait que rien ne pouvait être fait surtout lorsque papa commence à nous ignorer. Nous avons emboîté ses pas et nous nous sommes dirigés au salon.
Mon père va aussi tôt voir le bébé, ma mère admire les décorations qui ont été fait par le robot que j'ai construit et ma grande sœur va voir Alan pour le déranger. Ma sœur a une dent contre lui car en trente ans depuis sa naissance il n'avait jamais tenté de retenir son nom donc à chaque fois qu'elle le voyait elle faisait tout pour l'agacé.
*
Quelques minutes plus tard tous les invités étaient arrivés. A part mes parents, les autres invités sont des collègues d'Alan.
J'ai bien tenté d'inviter mes deux seuls et unique amis mais ils habitent à Earthland, le continent originel. Bien sûr il y a les portails de téléportation mais leur utilisation est extrêmement coûteux.
La fête dans son ensemble est divisée en trois groupes, un groupe qui se tient à un coin de la pièce était entrain de rire du numéro comics que faisaient Ischta et Alan. Plus précisément c'était Alan entrain d'expliquer quelques choses à ses collègues pendant qu'Ischta le copiait. Ce qui agaça très clairement Alan. Le groupe était composé de 8 des collègues d'Alan.
À un autre endroit de la pièce près de la table à manger installé au centre de la pièce se trouvait mon père discutant avec certains des collègues d'Alan comme s'ils étaient des vieux amis ne s'étant pas vus il y a des décennies. Cette action ne m'étonnait pas car mon père était la personne la plus sociable de la famille. Il est tellement doué que mes seules amies sont de son fait.
Étrangement à côté d'eux se trouvait Brice les observait attentivement et extrêmement calme, ce qui a valu inquiétude de ma mère et deux femmes toujours collègues d'Alan qui étaient avec moi entrain d'installer la table.
Nous avions installé quelques amuses gueule un peu partout à côté des différents groupes. Et à proximité de Brice, nous lui avons laissé son biberon qu'il buvait avec classe. C'était quelque chose de lui voir apprécié son biberon et bizarrement cette fête car il semblait plus heureux que d'habitude.
Après quelques instants, les groupe se sont désolidarise dont certain, je veux dire la majorité s'est diriger vers un grand écran plats pour un film, a la demande d'Alan. Lorsque je l'ai vu regrouper les autres, j'ai cru que là c'est bon, il s'investissait un peu. Mais c'était avant de voir ce qui passait sur le grand écran. J'ai été irrité et pas que moi, mon père fronça les sourcils et les collègues d'Alan aussi. Pour ma sœur une veine se formait sur son front.
Tout le monde a été irrite sauf un des invites qui n'était tout simplement pas là.
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